Archivée – Rétrospective de l'année : 16e rapport annuel sur les activités de la recherche sur l'opinion publique au gouvernement du Canada
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Le gouvernement utilise la recherche sur l'opinion publique pour demander aux Canadiens d'exprimer leurs idées et leurs préoccupations sur des questions d'importance pour eux. Au cours du dernier exercice (du 1er avril 2016 au 31 mars 2017), un total de 129 études ont été mises sous contrat par 34 ministères fédéraux à un coût de 12,5 millions de dollars. Ce montant comprend les nouvelles études multi-intérêts (études exclusives vendues à des clients abonnés), qui comprenait l'achat de 6 études à un coût de 417 000 $.
L'importance croissante de la recherche sur l'opinion publique coïncide avec l'accent renouvelé du gouvernement sur la prise de décisions fondées sur des données probantes et la volonté des Canadiens de participer en formulant des commentaires. L'étude multi-intérêts des Associés de recherche Ekos inc. intitulée « Repenser la mobilisation des citoyens 2017 », indique que 84 % des répondants étaient en accord avec l'énoncé : « Je serais personnellement plus à l'aise concernant la prise des décisions du gouvernement si je savais que le gouvernement cherchait à obtenir des renseignements éclairés auprès des citoyens de façon régulière. »
Au cours de l'exercice de 2016 à 2017, nous avons constaté une augmentation des activités de recherche sur l'opinion publique. Le volume d'activités des recherches sur l'opinion publique mises sous contrat a tendance à augmenter et à diminuer, selon les besoins et les priorités du gouvernement. L'augmentation du volume d'activités indique l'intention du gouvernement de faire participer les Canadiens et, avec leur aide, d'apporter des améliorations aux programmes et aux services du gouvernement qui sont conçus pour mieux les servir.
Au même moment, les coûts pour la recherche ont été limités. À titre d'exemple, on encourage les ministères à utiliser, lorsqu'elles sont disponibles, les données existantes ou encore à profiter des accords d'offre à commandes pour les services de recherche sur l'opinion publique. Les offres à commandes facilitent la passation de contrats avec les fournisseurs pré-qualifiés et permettent au gouvernement de réduire les coûts au minimum en bénéficiant d'un taux concurrentiel fixe. Par ailleurs, le partage des abonnements uniques a permis aux ministères d'accéder à de nouvelles sources de renseignements que sont les études multi-intérêts. Cette approche de partage des coûts et d'échange de renseignements aide les petits ministères à obtenir de l'information qu'ils ne seraient pas autrement en mesure de se procurer.
L'exercice de 2016 à 2017 a été une année de nouvelles activités planifiées. Le gouvernement a en effet jeté un nouveau regard sur la façon dont les projets de recherche sur l'opinion publique pourraient être plus productifs ou efficaces par rapport à leurs coûts. Le sondage de suivi continu du Bureau du Conseil privé en est un bon exemple. Cette étude permet de recueillir les opinions des Canadiens, en temps réel, sur divers sujets pertinents pour le gouvernement. Ce type de sondage continu, qui rejoint près de 500 répondants par semaine, est un bon moyen de prendre le pouls des Canadiens sur différentes questions. Ce sondage est complété par des groupes de discussion qui se réunissent de façon continue afin de préciser la nature même de ces opinions émises par les Canadiens. L'avantage de cette approche est clair lorsque les besoins en matière de recherche des ministères peuvent être comblés au moyen de ces études, comme en ajoutant une question au questionnaire du sondage ou au guide des groupes de discussion. La collaboration entre les ministères, afin de réaliser des gains d'efficacité, de réduire les dépenses et d'échanger de l'information à l'échelle du gouvernement et avec la population canadienne, est un objectif énoncé du gouvernement.
Les activités de recherche du gouvernement du Canada ressemblent beaucoup à celles des entreprises canadiennes et des autres secteurs de l'économie, qui utilisent des méthodes de recherche similaires visant à orienter la prise de décisions. Le montant des études que le gouvernement a mis sous contrat représente seulement une petite partie du montant total consacré à la recherche dans l'économie canadienne. La recherche sur l'opinion publique mise sous contrat par le gouvernement du Canada (12,5 millions de dollars au cours de l'exercice 2016 à 2017) se compare à 483,8 millions de dollars en recettes totales déclarées par les entreprises canadiennes de recherche en marketing en 2015 (à l'aide des données les plus récentes disponibles).
Source : Sondage sur l'activité financière 2015 de l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing
Dans les pages qui suivent, vous verrez la liste complète des projets mis sous contrat au cours de l'exercice de 2016 à 2017. Une analyse rapide de la liste vous donnera un aperçu de l'éventail des sujets qui ont été examinés, ainsi que les commentaires formulés par les nombreux groupes de la population canadienne. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les études qui vous intéressent particulièrement, consultez le site Web de Bibliothèque et Archives du Canada.
Plusieurs Canadiens se sont exprimés l’année dernière
Description de l'image « Plusieurs Canadiens se sont exprimés l'année dernière »
Cette image intitulée « Plusieurs Canadiens se sont exprimés l'année dernière » a 3 sections. La première section montre 5 silhouettes de personnes ayant une conversation sur les sujets suivants :
- l'énergie
- le commerce
- la santé
- l'agriculture
- les infrastructures
- l'éducation
- la croissance économique
- la justice
- l'environnement
La deuxième section présente la répartition des méthodes de recherche par nombre de projets :
- recherche qualitative : 24 %
- recherche quantitative : 51 %
- mélange des recherches qualitatives et quantitatives : 25 %
L'information suivante apparaît dans la troisième section de l'image :
Le public cible de la recherche comprenait la population générale et…
- universitaires
- producteurs agricoles
- voyageurs canadiens
- médecins de famille
- producteurs d'aliments
- propriétaires de maison
- peuples autochtones
- personnel infirmier
- parents
- pharmaciens
- professionels
- personnes âgés
- anciens combattants
- victimes de violence
- jeunes
Résultats de recherches
- 37 % des Canadiens ont rapporté avoir été victimes d’un virus, d’un logiciel espion ou d’une attaque d’un logiciel malveillant sur les appareils qu’ils utilisent pour accéder à Internet à des fins personnelles. Source : Sondage auprès des utilisateurs d’Internet au sujet de la cybersécurité (Document Word 6.3 Ko) (numéro d’enregistrement : POR 046-16)
- 40 % des Canadiens croient que le gouvernement prendra soin d’eux en cas d’inondation majeure. 20 % des Canadiens sont en désaccord avec le fait qu’ils peuvent facilement trouver une assurance contre les inondations pour leur domicile. Source : Campagne de sensibilisation du public aux mesures d’atténuation des inondations (numéro d’enregistrement : POR 001-16)
- 46 % des Canadiens ont indiqué qu’ils devaient payer des frais excédentaires, car ils ont dépassé leur forfait de données Internet au cours de la dernière année. 21 % des Canadiens ont été choqués par le montant de la facture. Source : Recherche sur l’opinion publique du Code sur les services sans fil (numéro d’enregistrement : POR 027-16)
- Une vaste majorité (95 %) des Canadiens croient que les changements climatiques sont réels. Source : Recherche sur l’opinion publique concernant les changements climatiques (numéro d’enregistrement : POR 021-16)
- 51 % des Canadiens croient à tort qu’ils ne verseront pas d’intérêts sur une avance de fonds tant et aussi longtemps que le solde de la carte de crédit est payé en entier. Source : Recherche sur l'opinion publique concernant les droits et les responsabilités des consommateurs (Document Word 2.2 Ko) (numéro d’enregistrement : POR 024-16)
- 69 % des Canadiens croient généralement que la biotechnologie améliorera leur mode de vie, ce qui lui donne une place de choix parmi une sélection de technologies novatrices. Bien que les Canadiens demeurent sceptiques au sujet de certaines utilisations de la biotechnologie, comme les animaux génétiquement modifiés, la nouvelle technologie d’édition du génome est considérée comme l’utilisation ayant les plus grands avantages potentiels. Les utilisations liées aux biocarburants et à la sélection des végétaux sont perçues comme les moins controversées. Selon la recherche de 2016, environ 70 % des Canadiens appuient fortement (14 %) ou dans une certaine mesure (57 %) la recherche en biotechnologie. Pour en apprendre davantage sur les points de vue sur la mise en place des technologies et les résultats complets de recherche : Recherche sur l’opinion publique sur les technologies agricoles novatrices (numéro d’enregistrement : POR 022-16)
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