Retombés économiques découlant du Projet des navires de combat canadiens

De : Services publics et Approvisionnement Canada

Document d'information

8 février 2019 - Le Projet des navires de combat canadiens (projet NCC) est le plus important et plus complexe projet d’acquisition entrepris par le gouvernement du Canada. Un achat de cette ampleur et de cette portée représente une excellente occasion de soutenir le développement de l’industrie canadienne de la construction navale et la création d’emplois de qualité pour les Canadiens.

Dans le cadre de la Politique des retombées industrielles et technologiques (RIT), Irving Shipbuilding Inc. et Lockheed Martin Canada Ltd. investiront un montant égal à la valeur du marché conclu dans l’économie canadienne. Cet investissement dans l’économie peut se traduire par l’embauche d’entreprises canadiennes pour la réalisation du projet NCC ou indirectement par des investissements dans divers projets dans des domaines comme l’innovation, le développement des sources d’approvisionnement et les exportations.

Irving Shipbuilding Inc.

Afin de respecter ses obligations à l’égard de la Politique des RIT, Irving s’est engagée à réaliser au Canada au moins la moitié des travaux liés à l’étape de conception. Elle s’efforcera aussi d’approfondir ses relations avec les petites et moyennes entreprises (PME). Irving évalue la possibilité d’investir en innovation, ce qui aiderait l’industrie navale à se développer et à poursuivre ses activités.

De plus, dans le cadre de la proposition de valeur pour la Stratégie nationale de construction navale, Irving s’est engagée à réinvestir 0,5 % de la valeur du marché obtenu au profit de l’ensemble de l’industrie navale canadienne à long terme. Ces investissements doivent être réalisés prioritairement dans trois domaines, soit le perfectionnement des ressources humaines, les investissements technologiques et les activités de développement industriel.

Lockheed Martin Canada

Selon le cadre d’évaluation du projet NCC, les soumissionnaires sont invités à soumettre une proposition de valeur qui permettrait d’optimiser la participation des entreprises canadiennes à l’étape de la conception des services d’ingénierie et d’intégration. Ce faisant, des pièces d’équipement et des systèmes de haute technologie canadiens seraient utilisés dans les navires de combat canadiens.

Selon sa proposition de valeur, LMC s’est engagée à ce que 58 % des travaux liés à l’étape de la conception des services d’ingénierie et d’intégration soient effectués au Canada. Tout au long de ses travaux, LMC intégrera par douzaine des pièces d’équipement et des systèmes d’entreprises canadiennes dans la conception des NCC en travaillant de concert avec des entreprises canadiennes qui sont des chefs de file dans leur domaine.

Parmi les entreprises faisant partie de l’équipe de soumissionnaires de Lockheed, il y a L-3 Communications (Montréal au Québec et Burlington en Ontario), MDA Inc. (Richmond en Colombie-Britannique et Halifax en Nouvelle-Écosse), Ultra Electronics Maritime Systems (Halifax en Nouvelle-Écosse) et CAE (Montréal au Québec). En mettant à profit leurs produits, leurs services et leurs technologies dans la conception des navires de combat canadiens, les entreprises canadiennes comme celles mentionnées précédemment mettent en lumière leurs technologies de calibre mondial et pourront ainsi saisir les occasions d’exportation qui se présentent à elles sur les marchés internationaux. Pour ce qui est de son engagement à travailler avec les entreprises canadiennes, LMC accordera 10 % de la valeur des marchés de sous-traitance à des PME canadiennes.

Conformément au Plan pour l’innovation et les compétences, LMC effectuera des investissements au Canada dans l’innovation, le développement des sources d’approvisionnement et les exportations, et plus particulièrement dans les domaines prioritaires de la cybersécurité, des technologies propres et de construction navale. Ces engagements s’étaleront tout au long de l’étape de construction des NCC, ce qui signifie des investissements continus dans l’économie canadienne pendant 20 ans.

Enfin, LMC s’est aussi engagé à investir 150 millions de dollars dans la fabrication de pointe, il est notamment question d’un projet d’envergure d’IBM pour lequel des investissements seront faits dans ses laboratoires de développement de logiciels partout au Canada et dans son centre de nanotechnologie.

Les engagements économiques pris par Irving et LMC dans le cadre du projet NCC permettront de soutenir le développement des capacités industrielles clés du Canada, alors que les travaux se poursuivront tout au long de la vie utile des navires de combat canadiens, soit de la conception, à la construction et à l'éventuel soutien en service. En conclusion, ce projet fera en sorte que des milliards de dollars seront injectés dans l’économie canadienne, ce qui permettra de soutenir l’innovation et de créer des emplois de qualité pour les Canadiens pour plusieurs années à venir.

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