Comité spécial sur la pandémie de la COVID-19 : 29 avril 2020

Date : 29 avril 2020

Sur cette page

Accord de distribution de l'approvisionnement pour la lutte contre la COVID-19 avec Amazon

Contexte

Le 1er avril 2020, le gouvernement du Canada a conclu un accord avec Amazon pour aider à gérer la distribution de l'équipement de protection individuelle (EPI) et des fournitures achetés par le gouvernement afin d'appuyer la lutte contre la COVID-19. Amazon fournit ces services aux Canadiens à prix coûtant, sans réaliser de profit, jusqu'au 30 juin.

Réponse suggérée

Si l'on insiste sur le rôle de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) :

Si l'on insiste sur le rôle d'Amazon :

Si l'on insiste sur le rôle de Postes Canada et de Purolator :

Si l'on insiste sur la santé et la sécurité des travailleurs :

Historique

Le 1er avril 2020, le gouvernement du Canada a signé un accord avec Amazon en ce qui a trait à son interface utilisateur et au suivi des commandes, avec la distribution du matériel médical tel que les masques, les gants et les blouses étant assurée par Postes Canada et Purolator. Le Canada paiera à Amazon ses coûts standards sans réalisation de profit jusqu'au 30 juin 2020. Après le 30 juin 2020, les coûts d'Amazon demeureront inférieurs aux coûts commerciaux standards que l'entreprise facture pour les mêmes services.

Cet accord permettra de distribuer le plus rapidement possible de grandes quantités de masques, gants et autres équipements achetés par le gouvernement aux travailleurs de la santé de première ligne et à d'autres personnes dans le besoin.

Cette attribution de contrat fait partie de la réponse pangouvernementale du gouvernement du Canada pour la lutte contre la COVID-19, qui comprend des investissements majeurs dans l'EPI pour le secteur de la santé, ainsi que dans le secteur de la recherche, la science et l'innovation.

Postes Canada: Santé et sécurité

Contexte

Postes Canada continue de fournir un service essentiel aux Canadiens dans les circonstances difficiles, ses employés continuant à travailler sur le terrain pour livrer les colis. Le 19 mars 2020, Postes Canada a annoncé qu'elle faisait tout son possible pour continuer à offrir son service tout en priorisant la santé et la sécurité de son personnel.

Réponse suggérée

Si l'on insiste sur les mesures prises par Postes Canada:

Postes Canada prend des mesures pour protéger ses employés et ses clients, notamment :

Si l'on insiste au sujet de la distribution de la publication Epoch Times :

Historique

Le 19 mars 2020, Postes Canada a publié une lettre indiquant que sa plus haute priorité est la santé et la sécurité de ses employés. Postes Canada a encouragé les employés à travailler à domicile, dans la mesure du possible. Cependant, la majorité de ses employés sont sur le terrain pour livrer des colis.

Postes Canada a supprimé la nécessité pour les clients de signer à la porte pour les colis afin de minimiser les contacts personnels. Postes Canada a également suspendu les garanties de livraison à temps pour ses services de colis, car la livraison en toute sécurité sans surcharger ses employés demande plus de temps.

Pendant cette pandémie, Postes Canada gère des volumes de colis comparables à ceux du temps des Fêtes. Par exemple, le lundi 20 avril, elle a livré plus de 1,8 million de colis aux Canadiens. Cela correspond aux plus gros jours de livraison pendant la période des Fêtes. Postes Canada a mis en place plusieurs mesures pour encourager l'éloignement physique et limiter les contacts pendant la pandémie COVID-19, dont le processus appelé « Sonner, déposer, quitter » pour la livraison des colis. Ce changement élimine le besoin de signatures à la porte, accélère la livraison et réduit de façon considérable le nombre de colis envoyés aux bureaux de poste pour être ramassés. Les articles nécessitant une preuve d'âge doivent être ramassés au comptoir de vente au détail, dans un environnement plus contrôlé qui permet la distanciation physique.

Concurrence internationale et restrictions à l’exportation ayant un effet sur l’approvisionnement en matière d’équipement de protection individuelle

Contexte

Les pays ont commencé à freiner l’exportation d’équipement de protection individuelle (EPI), ce qui a entraîné une augmentation de la concurrence pour l’approvisionnement lié à ces biens. Les médias ont également fait état de plusieurs cas de fournitures médicales achetées à des fournisseurs étrangers peu connus qui ne répondaient pas aux normes de qualité annoncées.

Réponse suggérée

Si l’on insiste sur les problèmes de qualité des fournitures médicales :

Si l’on insiste sur les restrictions internationales à l’exportation :

Si l’on insiste sur un avion ayant quitté la Chine sans cargaison :

Historique

La demande mondiale de fournitures médicales reste élevée pour la lutte contre la COVID-19, et la concurrence demeure féroce pour leur livraison. Le gouvernement fédéral se procure du matériel auprès de diverses sources, y compris auprès de fournisseurs étrangers. En plus des achats de fournitures du gouvernement fédéral, les provinces et les villes s’approvisionnent également en matériel.

Les pays ont pris des mesures pour restreindre l’exportation de masques faciaux, de gants et d’autres fournitures médicales essentielles aux travailleurs de première ligne dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 (disponible en anglais seulement), ce qui a entraîné un processus d’achat plus difficile et plus coûteux. Soixante-huit pays, dont le Canada ne fait pas partie, ont freiné les exportations d’EPI ou de médicaments. La Chine est le plus grand fournisseur d’EPI au monde, et l’approvisionnement mondial a été touché lorsque le pays a dû fermer ses usines au début de l’année, lorsque la pandémie a commencé. Le Canada a adopté une double approche pour l’acquisition de fournitures, en augmentant sa capacité nationale tout en cherchant à acquérir de l’EPI à l’échelle internationale.

Le gouvernement fédéral a récemment retenu les services d’entreprises privées pour assurer la qualité des produits avant leur expédition au Canada, et l’ASPC effectue des contrôles supplémentaires avant la distribution des produits.

Rénovations à la résidence du lac Mousseau 

Contexte

La Commission de la capitale nationale (CCN) a récemment divulgué le montant alloué à la rénovation de la résidence du lac Mousseau, la résidence secondaire du premier ministre. Ces investissements totalisent 8,6 millions de dollars. Ce financement a été accordé suite à un rapport qui, en 2018, révélait que la résidence est dans un état critique, et que des réparations et des rénovations de 17 millions de dollars seraient nécessaires. Les travaux sont actuellement en suspens en raison de la pandémie de la COVID-19.

Réponse proposée

Historique

La résidence principale du lac Mousseau est âgée de 95 ans, mais la plupart des bâtiments ont été construits entre 1850 et 1925. La résidence du lac Mousseau, la résidence secondaire officielle du premier ministre, est utilisée tant pour des activités officielles que privées, et est dotée de bâtiments qui peuvent recevoir des activités professionnelles de même que des visites d'État.

Les derniers investissements majeurs en immobilisations à la résidence du lac Mousseau remontent aux années 1950 (soit il y a plus de 60 ans). La propriété n'a bénéficié d'aucun investissement depuis 2005, lorsque la CCN a fait faire des réparations critiques à la couverture, aux gouttières, à la plomberie, aux installations électrique et mécanique et à la structure de la propriété.

En raison de son état précaire, l'état de la propriété du lac Mousseau a été déclaré critique dans le document de la CCN de 2018 « Résidence officielles du Canada : Rapport sur l'état des actifs du portefeuille » (voir les pages 41 à 47). À cette époque, la CCN estimait que les investissements en immobilisations requis pour la réfection de la résidence et de ses bâtiments connexes s'élevaient à 17,8 millions de dollars.

Sur le montant de 8,6 millions de dollars investi par la CCN, 6,1 millions de dollars sont requis pour corriger les éléments dans un état critique et pour effectuer les travaux liés au cycle de vie de la résidence principale, ce qui comprend le remplacement/la réfection des fenêtres, l'isolation des murs et de l'entretoit, la réparation de la cheminée, l'imperméabilisation des fondations et des améliorations fonctionnelles.

Construite dans les années 1850, la maison de ferme du lac Mousseau est fermée depuis 2008 pour des raisons de santé et de sécurité, et pour éviter toute détérioration supplémentaire et permettre sa remise en service, une réfection complète s'impose. Le budget de ces travaux de réfection continus s'élève à 2,5 millions de dollars sur 2 ans.

État des projets d'approvisionnement en matière de défense 

Contexte

En raison de la pandémie de COVID-19, plusieurs projets d'approvisionnement en matière de défense ont été suspendus ou ont ralenti, y compris la construction et l'entretien de navires.

Réponse suggérée

Si l'on insiste sur le budget, le respect des délais et les répercussions :

Si l'on insiste sur le troisième chantier naval :

Si l'on insiste sur le brise-glace polaire :

Si l'on insiste sur le programme de capacité des futurs chasseurs :

Si l'on insiste sur les demandes de retard justifiables :

Historique

En réponse à la COVID-19, Irving Shipbuilding Inc. (ISI) a cessé toutes ses activités industrielles; la production se poursuit au Vancouver Shipyards (VSY); et le Québec a déclaré que le chantier Davie est un service essentiel.

ISI a suspendu la plupart de ses activités industrielles le 20 mars 2020. La pause initiale de trois semaines a toutefois été prolongée. Cette interruption touche 1 100 employés, mais des mesures spéciales permettant le travail à domicile ou au sein des bureaux d'ISI ont été mises en place pour les employés restants. Les travaux de conception pour les navires de combat canadiens se poursuivent malgré la suspension, ainsi que des travaux limités pour les premier et deuxième navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique.

Les opérations à VSY se poursuivent, mais font l'objet d'une surveillance étroite. Les cols blancs qui ne sont pas directement affectés à la production travaillent à la maison, et les autres mesures prises consistent notamment à suivre les directives d'auto-isolement, à adopter d'autres mesures d'éloignement social, à annuler les grands rassemblements et à augmenter la fréquence de nettoyage. VSY travaille en étroite collaboration avec WorkSafeBC pour mettre en application ces pratiques ainsi que pour modifier et renforcer les mesures à la lumière des nouveaux règlements et des nouvelles directives.

Le 24 mars 2020, en réponse à la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Québec a publié une liste de secteurs industriels essentiels, dont le chantier Davie fait partie. Ce dernier a offert des formations sur place sur la gestion de la COVID-19, mis en œuvre un ensemble de directives strictes et négocié avec ses syndicats pour maintenir les équipes telles quelles au lieu d'assurer une rotation des employés au sein d'équipes différentes. Néanmoins, le nombre d'employés et la capacité de ceux-ci ont diminué pour tenir compte des mesures de distanciation sociale mises en œuvre.

Un certain nombre de fournisseurs canadiens du secteur de la défense ont joint les représentants gouvernementaux afin de leur faire part de la nécessité d'un soutien d'urgence, dans un contexte où ils rencontrent d'importants problèmes de trésorerie en raison de la baisse du volume d'activités causée par la pandémie de COVID-19. Services publics et Approvisionnement Canada étudie actuellement, en collaboration avec d'autres organisations gouvernementales et les organismes centraux, des mesures permettant d'appuyer l'industrie de la défense.

Achat de fournitures médicales 

Contexte

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) travaille activement avec des fournisseurs nationaux et internationaux, ainsi qu'avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour l'achat de fournitures médicales et d'équipement de protection individuelle (EPI).

Réponse suggérée

Si l'on insiste sur les fournisseurs nationaux :

Si l'on insiste sur la collaboration avec les provinces et les territoires :

Si l'on insiste sur la fourniture d'EPI au secteur privé :

Historique

Le gouvernement fédéral a publié un avis sur son site Web Achats et ventes, demandant aux entreprises de lui faire savoir si elles pouvaient fournir des produits tels que des masques N95 et des masques chirurgicaux, des gants en nitrile, des gants en vinyle, des blouses et des bouteilles de désinfectant pour les mains, ainsi que des services allant des agents de sécurité aux infirmières, et des services de restauration et de blanchisserie jusqu'au soutien informatique.

Cet effort fédéral contribue à combler les besoins des provinces et des territoires. Par exemple, Toronto affirme être confrontée à une « pénurie importante » de masques chirurgicaux et a demandé à la province de l'aider à accélérer les commandes. L'Ontario compte sur le gouvernement du Canada pour l'aider à se procurer des équipements de protection tels que des masques, des blouses, des gants et des écrans faciaux, car la demande mondiale dépasse l'offre.

Dans l'ensemble du Canada, les gouvernements tentent d'accélérer la fabrication nationale afin de réduire la dépendance à l'égard des chaînes d'approvisionnement internationales, mais il n'est pas certain que cela soit suffisant pour remplacer ou compléter l'approvisionnement mondial.

Travaux de construction fédéraux 

Contexte

Les travaux de construction se poursuivent pour les infrastructures fédérales essentielles en matière de santé et de sécurité. Les travaux se poursuivent également dans la Cité parlementaire, conformément aux recommandations formulées et à l'approche adoptée par le gouvernement de l'Ontario.

Réponse suggérée

Si l'on insiste sur les travaux sur la Colline du Parlement :

Si l'on insiste sur la demande de l'Association canadienne de la construction visant à soutenir l'industrie :

Historique

SPAC continue de surveiller la situation pour s'assurer que toute décision au sujet des chantiers de construction respecte les recommandations des responsables de la santé publique et s'harmonise avec le document de l'Association canadienne de la construction (ACC) intitulé COVID-19 – Protocole normalisé pour tous les chantiers de construction au Canada, et l'orientation de la province ou du territoire en question.

L'ACC a exprimé son soutien de la décision de maintenir ouverts les chantiers de projets de construction fédéraux et de préserver les emplois des travailleurs à condition que les chantiers soient en mesure de respecter des normes rigoureuses de santé et de sécurité et que les travaux concernent la défense, la sécurité, les infrastructures et l'administration de la justice et du gouvernement. Les syndicats fédéraux (par exemple, les Syndicats des métiers de la construction) ont également écrit à la ministre pour lui exprimer directement leur gratitude pour le maintien des emplois en gardant le chantier de la Colline du Parlement ouvert, en précisant qu'il est l'un des plus sûrs au pays.

SPAC a pris des mesures pour réduire considérablement les activités de construction dans la Cité parlementaire pour donner suite à l'annonce du gouvernement de l'Ontario le vendredi 3 avril visant à réduire les activités de construction dans toute la province.

En plus de poursuivre les travaux à l'édifice du Centre et à l'édifice de l'Est, SPAC poursuivra les travaux d'entretien et de réparation d'urgence pour assurer le fonctionnement sécuritaire continu des installations parlementaires. Cette approche cadre directement avec l'orientation de la province de l'Ontario.

Dans le cas des projets qui ne cadrent pas avec les directives révisées de la province de l'Ontario, les travaux de construction ont été interrompus. Les 85 projets démobilisés font partie de trois catégories principales :

État du système Phénix 

Contexte

La présente note porte sur la continuité des services de paye en lien avec la pandémie de COVID-19. Les services de paye et de pensions sont essentiels, et nous disposons des ressources nécessaires pour assurer leur maintien sans interruption.

Réponse suggérée

Si l'on insiste sur les mesures particulières concernant la COVID-19 :

Si l'on insiste sur le recours collectif Bouchard pour tous les employés touchés par les problèmes du système de paye Phénix :

Historique

Les services liés à la paye sont considérés comme étant essentiels, et des mesures sont en place pour garantir que les exigences opérationnelles sont respectées.

À la suite de la recommandation de l'Agence de la santé publique du Canada, SPAC a demandé à tous ses employés, y compris ceux du Centre des services de paye de la fonction publique et du Centre de contact avec la clientèle (CCC), de travailler à domicile si possible, tout en assurant la prestation des services essentiels.

Le Centre des services de paye continue de se concentrer sur le traitement des services de paye essentiels, ce qui comprend la paye normale, les retours de congé, les congés de maternité et les congés parentaux, l'assurance-invalidité et les avances de salaire d'urgence des ministères.

Nos priorités demeurent le soutien accordé aux employés et l'élimination de l'arriéré, et nous continuons de constater des progrès en ce sens.

Entre le 19 février et le 1er avril 2020, l'arriéré des mouvements ayant des répercussions financières a diminué de 17 000 mouvements. Au cours des deux dernières années, soit depuis janvier 2018, l'arriéré a régressé de 57 %, le nombre de mouvements passant de 384 000 à 166 000.

Le CCC demeure le premier point de contact pour les anciens fonctionnaires fédéraux et les fonctionnaires fédéraux actuels qui ont besoin de renseignements ou d'aide au sujet de la rémunération (y compris des avantages sociaux), et pour les questions techniques liées à l'utilisation des applications Web de la rémunération et de MaPayeGC. Toutefois, les clients peuvent constater une augmentation du temps d'attente lorsqu'ils communiquent avec le CCC.

Nous travaillons en étroite collaboration avec tous nos partenaires, notamment les employés, les syndicats, les bureaux des députés, les ministères et leurs représentants des ressources humaines et de la paye, afin de leur apporter un soutien au cours de cette période difficile.

Retour progressif éventuel en milieu de travail 

Contexte

Une grande partie de la fonction publique est passée au travail à domicile pendant la pandémie de COVID-19. Les bureaux gouvernementaux restent ouverts et sont entretenus pour les travailleurs essentiels afin de soutenir les efforts du gouvernement du Canada à l'échelle nationale. La situation actuelle évolue, si bien que la présence dans les bureaux s'accroît progressivement pour certaines fonctions clés associées aux services, en respectant les recommandations des organismes de santé publique au sein des administrations régionales.

Réponse suggérée

Si l'on insiste sur la propagation de la COVID-19 dans les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) des immeubles du gouvernement :

Historique

SPAC continue d'élargir son ensemble de directives à l'intention des ministères afin de les aider à établir leurs plans pour un éventuel retour en milieu de travail.

Les stratégies de retour en milieu de travail sont élaborées selon la nature du travail du client, les fonctions à l'appui des services de soutien offerts aux Canadiens et la configuration actuelle des locaux. Les principales pratiques comprennent la distanciation physique des postes de travail, des salles de réunion et des voies de circulation dans les zones de travail, ainsi que des mesures sanitaires accrues pour les travailleurs, notamment l'utilisation de désinfectant pour les mains et de lingettes pour les espaces de travail, conformément aux lignes directrices recommandées par les autorités de santé publique. En outre, au fur et à mesure que d'autres secteurs tel que les petites entreprises, les écoles et les garderies, reprennent progressivement leurs activités, les stratégies de retour en milieu de travail continueront d'évoluer. Les différents secteurs de travail devront s'assurer de maintenir un équilibre entre le travail au bureau et le télétravail, maintenir et améliorer l'infrastructure de réseau et la bande passante, et fournir aux employés un accès aux outils de mobilité tels que les ordinateurs portables, les écrans, les téléphones mobiles et les plateformes de collaboration virtuelle pour assurer l'exécution continue des programmes.

Prochaines étapes

Le Ministère poursuivra les consultations auprès des organismes centraux et des clients afin de collaborer à l'élaboration de stratégies de retour en milieu de travail. De plus, SPAC continuera de faire progresser les procédures visant à assurer des environnements de travail sains et propices à la productivité pour le retour dans ses immeubles à mesure que l'orientation évolue.

Article sur la propagation de la COVID-19 par les systèmes de ventilation

Un récent article du National Post (disponible en anglais seulement) citait une étude chinoise qui fut réalisée auprès de personnes ayant contracté la COVID-19 à un restaurant. Le restaurant disposait d'un climatiseur mural au-dessus de la table où se trouvaient les personnes infectées. L'appareil soufflait de l'air à grande vitesse dans le reste du restaurant.

Cet air pouvait transporter et répandre des gouttelettes projetées par les personnes infectées à proximité du climatiseur, au-delà de la zone de distanciation physique de 2 mètres. Le mode de transmission de l'infection dans ce cas est la propagation de gouttelettes qui fut poussées par l'air à grande vitesse provenant du climatiseur mural.

Contrairement au système de climatisation mentionné dans l'étude chinoise, les systèmes de CVCA dans les immeubles de SPAC sont situés de façon centralisée et ne dispersent pas l'air à grande vitesse dans la zone occupée. La distribution de l'air par les systèmes de CVCA centraux dans les locaux occupés favorise une circulation d'air appropriée et l'élimination des particules fines qui sont en suspension dans l'air.

En réponse à la COVID-19, SPAC a mis en œuvre les mesures supplémentaires cidessous liées aux systèmes de CVCA afin d'améliorer le bien-être des occupants de ses immeubles.

Ces mesures sont conformes aux lignes directrices de l'industrie et aux consultations menées auprès de Santé Canada :

Mesures d'aide au loyer destinées aux occupants des immeubles fédéraux 

Contexte

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a adopté des mesures pour atténuer la pression financière exercée sur ses locataires commerciaux pendant une période de faible occupation des immeubles découlant de la pandémie de COVID-19.

Réponse suggérée

Historique

Compte tenu des mesures de santé et de sécurité prises pour contrer la COVID-19, les immeubles gérés par SPAC sont, pour la plupart, vides. Par conséquent, les locataires commerciaux peuvent avoir subi une diminution de l'achalandage.

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