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Mot d’ouverture pour le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie

Introduction

Je vous remercie de m'avoir invitée à prendre la parole devant ce comité. Je tiens tout d’abord à remercier les personnes qui travaillent fort en coulisse pour assurer la bonne tenue de ces rencontres virtuelles.

Je tiens aussi à remercier nos interprètes et nos traducteurs, qui jouent un rôle de premier plan dans la communication de la plus récente information à la population.

Je suis accompagnée aujourd’hui de mon sous-ministre Bill Matthews.

Réponse de Services publics et Approvisionnement Canada à la pandémie

Malgré la grande fatigue et le stress causés par la pandémie, les Canadiens et les Canadiennes ont uni leurs efforts pour freiner la propagation du virus.

Je crois pouvoir parler au nom de tous les parlementaires en affirmant la fierté que nous éprouvons, en particulier à l'égard des médecins, du personnel infirmier et des autres travailleurs de la santé sur le terrain.

Ils font un travail crucial. C'est pourquoi depuis le début de cette pandémie, mon ministère, Services publics et Approvisionnement Canada, s'emploie sans relâche à acheter l'équipement de protection individuelle (EPI) et les autres fournitures médicales essentiels aux travailleurs de la santé de première ligne.

Production au Canada

De même, je suis immensément fière des fournisseurs canadiens qui ont contribué à la lutte contre la COVID-19.

De nombreuses entreprises canadiennes ont augmenté leur production afin de fournir en grandes quantités les articles dont nous avions urgemment besoin.

La protection de nos professionnels de la santé en première ligne demeure une priorité absolue. Au début de la pandémie, nous avons passé un contrat à long terme avec Medicom, de Montréal, pour la production annuelle de dizaines de millions de masques N95 et de masques chirurgicaux. Nous avons déjà reçu de l'entreprise plus de 18 millions de masques chirurgicaux et plus de 5,7 millions de masques N95, tous fabriqués au Canada.

Un dépistage plus intense s’est imposé au fil de la pandémie pour éviter que de nouveaux cas isolés de COVID-19 se transforment en éclosion. LuminUltra, une entreprise du Nouveau-Brunswick de premier plan dans le secteur de la biotechnologie, s'est engagée à produire de grandes quantités du réactif nécessaire aux tests de dépistage de la COVID-19 jusqu'en mars de cette année.

Réoutillage

Si de nombreuses entreprises canadiennes ont augmenté leur capacité de production existante, d’autres ont complètement réoutillé leurs chaînes de production afin de répondre aux besoins du pays.

Au Québec, Bauer, qui fabrique normalement de l'équipement de hockey, a commencé à produire des écrans faciaux pour les travailleurs de la santé de première ligne.

L’entreprise Toronto Stamp, qui fabrique notamment des affiches en temps normal, a sollicité la contribution d’une douzaine de petites entreprises de Toronto pour fabriquer des écrans faciaux.

À Calgary, l'entreprise Fluid Energy, qui est spécialisée dans le traitement et la fabrication de produits chimiques, s'est engagée à produire des millions de litres de désinfectant destinés à l'ensemble du Canada.

En Nouvelle-Écosse, l’entreprise Stanfield’s s'est engagée à nous fournir 100 000 blouses d'hôpital par semaine. Et au Nouveau-Brunswick, Irving Oil a réoutillé ses chaînes de production pour fabriquer du désinfectant pour les mains.

De plus, de nombreuses entreprises canadiennes ont proposé des idées novatrices pour faire leur part. Par exemple, l’entreprise du Québec TSO3 a utilisé sa technologie pour stériliser et décontaminer les masques N95. Grâce à cette technologie, les hôpitaux de tout le pays ont été en mesure d'utiliser les masques jusqu'à 3 fois avant de les mettre au rebut. Voilà qui a changé totalement la donne en période de pénurie.

Madame la Présidente, il ne s'agit là que de quelques-unes des nombreuses entreprises innovantes et dévouées qui n'ont ménagé aucun effort pour apporter leur contribution un peu partout au pays.

Les petites et les grandes entreprises se sont mobilisées pour nous protéger tous.

L’approche de l’achat de vaccins

Nous savons que, pour surmonter cette pandémie au plus vite, il faut suivre les recommandations des autorités de santé publique et assurer le déploiement accéléré et continu des vaccins.

Pendant que notre gouvernement investit dans l'avenir de la production de vaccins au Canada, mon ministère continue, pour l'heure, de lutter contre la pandémie selon une stratégie qui consiste à acheminer les vaccins autorisés au pays le plus rapidement possible.

Madame la Présidente, le gouvernement avait pour objectif dès le départ d'obtenir le plus rapidement possible des vaccins sûrs et efficaces pour la population canadienne.

Notre démarche à cet égard est guidée par notre groupe de travail sur les vaccins contre la COVID-19, dont les travaux étaient un élément clé de la stratégie de notre gouvernement en matière de vaccins.

En tout, notre gouvernement a réussi à obtenir accès jusqu’à près de 400 millions de doses de vaccins potentiels auprès de 7 fabricants différents, ainsi qu’avec sa participation à COVAX. Il en a résulté l'un des portefeuilles de vaccins contre la COVID-19 les plus solides et les plus diversifiés dans le monde.

Dans les ententes que nous avons établies, nous avons négocié les délais de livraison les plus rapides possible.

Après que Santé Canada a approuvé les vaccins contre la COVID-19 de Pfizer et de Moderna, nous en avons reçu plus de 1,1 million de doses et les avons distribuées aux provinces et aux territoires.

Avec les seuls vaccins de Moderna et de Pfizer, nous sommes en bonne voie d’en avoir assez pour toutes les personnes qui souhaitent se faire vacciner d'ici la fin de septembre.

De plus, grâce à l’initiative COVAX, le Canada recevra au moins 1,9 million de doses du vaccin d’AstraZeneca. Une fois le vaccin autorisé, les livraisons pourraient commencer avant la fin de mars.

Madame la Présidente, nous continuons aussi de collaborer étroitement avec les 5 autres fabricants avec qui nous avons passé des ententes bilatérales, soit :

Nous avons pour objectif d'obtenir plus de vaccins approuvés par Santé Canada le plus rapidement possible.

Fournitures pour l’administration des vaccins

Bien que les vaccins soient d'une importance capitale, les fournitures nécessaires à leur administration sont tout aussi indispensables, et mon ministère s'est employé activement à les obtenir.

Par exemple, nous avons acquis plus de 170 millions de seringues de différentes tailles auprès de divers fournisseurs. Cette quantité comprend 64 millions de seringues à faible volume mort, qui ne sont disponibles qu'en quantités très limitées dans le monde. 

La première livraison d’environ 1 million de ces seringues spécialisées arrive au Canada cette semaine. Les livraisons se poursuivront jusqu'en mai 2021.

Conclusion

Chaque fois que nous avons demandé l'aide des entreprises canadiennes au cours de la pandémie, elles ont répondu à l'appel sans hésitation et ont livré la marchandise.

Leur ingéniosité et leur dynamisme ont été d'une aide inestimable alors que cette crise continue de sévir au Canada.

En nous assurant de disposer d’EPI et de fournitures médicales fabriquées au Canada, nous répondons à un besoin critique en ce moment.

Afin de protéger nos proches, nos collectivités et nousmêmes, il est déterminant que le plus grand nombre possible de Canadiens et de Canadiennes bénéficient des vaccins déployés.

Je vous remercie de votre attention. Je serai maintenant heureuse de répondre à vos questions.

Mot d’ouverture pour le Comité permanent de la santé

Remarque

Le mot d’ouverture a été préparé en vue de la comparution de la ministre devant le Comité permanent de la santé le  5 février 2021 et se trouve dans ce cahier.

Analyse des médias

COVID-19

Remarque

Approvisionnement en vaccins

Dans l’ensemble, la couverture médiatique a été étendue et surtout équilibrée en ce qui concerne les accords du gouvernement avec Pfizer et Moderna. Plus précisément à la mi-décembre, la couverture était positive, avec les organes de presse qui ont déclaré que le gouvernement fédéral avait « promis moins et donné plus » lors du déploiement du vaccin en commençant dans les jours suivant l’approbation par Santé Canada.

Début décembre, le Toronto SunNote de bas de page 1 a rapporté sur un ton négatif que le raisonnement du gouvernement fédéral quant à la raison pour laquelle le Canada recevrait les vaccins plus tard que les autres pays n’était pas clair et, en partie, faux. « N’oubliez pas que le Royaume-Uni prend déjà des rendez-vous pour vacciner les populations à haut risque ce mois-ci, peut-être dans quelques jours. Les États-Unis commenceront à vacciner dans les jours qui suivront l’approbation du vaccin et une cargaison de vaccins de Pfizer a déjà été expédiée de Bruxelles à Chicago lundi. Ici au Canada, non seulement nous ne pouvons pas obtenir de date ferme, ce qui est compréhensible, mais nous ne pouvons rien obtenir au-delà de 3 mois, même si le gouvernement nous dit que tout va bien ». Le Vancouver SunNote de bas de page 2 a également rapporté que le Parti conservateur avait accusé le gouvernement de « traîner les pieds » dans la négociation des accords, alors que le premier ministre Trudeau a affirmé que ce n’était pas le cas et que le Canada avait été l’un des premiers à commander des vaccins.

Le 12 janvier, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il avait obtenu de Pfizer 20 millions de vaccins supplémentaires qui arriveront en avril ou en mai; les 36 millions restants pourront être achetés si le besoin s’en faisait sentir, et le gouvernement fait pression dans les négociations pour des livraisons rapides. Lors de la même conférence de presse, il a également été dit que les provinces étaient libres de poursuivre leurs propres négociations pour l’achat de vaccins, si elles souhaitaient essayer d’obtenir des livraisons plus tôt que ce que le gouvernement fédéral peut fournir. Global NewsNote de bas de page 3, le Journal de MontréalNote de bas de page 4 et CTV NewsNote de bas de page 5 ont indiqué que le Canada avait refusé 16 millions de vaccins supplémentaires de Moderna en raison d’une date de livraison postérieure à l’achèvement prévu de la vaccination de la population.

Le 14 janvier, CBCNote de bas de page 6 a annoncé que le Canada allait recevoir un million de doses par semaine à partir d’avril, et que jusqu’à 20 millions de personnes seraient entièrement vaccinées entre avril et juin. L’article note que ce chiffre dépend de l’approbation d’autres vaccins, outre Pfizer et Moderna. De nombreux médias ont cité la ministre Anand, les 14 et 15 janvier, qui a déclaré que le plan du Québec d’utiliser toutes ses doses, et de repousser le moment de la deuxième dose bien au-delà du délai conseillé (42 jours maximum), signifie qu’il pourrait être plus difficile de convaincre les fabricants de vaccins d’expédier plus rapidement.

Le 16 janvier, Pfizer a annoncé que les expéditions seraient retardées pendant la modernisation de ses installations européennes, un rapport qui a fait l’objet d’une couverture médiatique négative et étendue. Le Globe and MailNote de bas de page 7 a rapporté que le Canada attendra plus longtemps que l’Europe pour le vaccin de Pfizer, bien que Pfizer ait initialement déclaré que les délais seraient équivalents. Le Miramichi LeaderNote de bas de page 8 a indiqué que la ministre avait assuré que l’arrivée plus lente des vaccins n’aurait pas d’incidence sur l’objectif de septembre pour une inoculation complète. Le Globe and MailNote de bas de page 9 a indiqué que les retards, bien que les États du gouvernement ne repoussent pas l’objectif final global, signifient que davantage de personnes devront attendre plus longtemps et risquent de manquer le moment de prendre leur deuxième dose. Le 19 janvier, il a été annoncé que le Canada ne recevrait aucun des vaccins promis la semaine suivante. « La ministre fédérale des marchés publics, Anita Anand, a déclaré qu’elle faisait pression sur Pfizer et d’autres fournisseurs de vaccins pour qu’ils accélèrent leurs livraisons et augmentent les expéditions à destination du Canada, mais qu’elle ne s’engageait qu’à respecter les délais contractuels existants, qui prévoient une quantité suffisante de vaccins au Canada et leur distribution « d’ici la fin septembre ». (Toronto StarNote de bas de page 10)

Le 29 janvier, il a été annoncé que Moderna allait également réduire de 20 à 25 % ses expéditions de vaccins vers le Canada en février. Le Canada s’attendait à recevoir 230 400 doses au cours de la première semaine de février et en recevra 180 000 à la place, tandis que les 249 600 doses supplémentaires attendues fin février seront également réduites. CBCNote de bas de page 11 cite le premier ministre qui a déclaré : « Ce retard temporaire ne change rien au fait que nous recevrons tout de même 2 millions de doses du vaccin Moderna avant la fin mars, comme nous le disons depuis des mois. »

Pierre Poilievre, député conservateur

Citation tirée de l’article du Vancouver SunNote de bas de page 12 :

« Il ne fait aucun doute que d’autres pays ont accordé la priorité aux vaccins avant le Canada alors que Trudeau tergiversait et s’enlisait au milieu de l’été dernier »

Anita Anand, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Citation tirée de l’article de CBCNote de bas de page 13 :

« Tout au long de cette crise, nous avons entendu divers premiers ministres provinciaux dire qu’ils cherchaient à se procurer leurs propres équipements de protection individuelle (EPI) ou leurs propres vaccins, selon le cas. Et nous, en tant que gouvernement fédéral, nous ne les empêchons ni ne les bloquons en aucune façon »

Citation tirée de l’article du Globe and MailNote de bas de page 14 :

« Notre engagement avec les développeurs de vaccins, y compris mes contacts personnels avec eux, se poursuit quotidiennement afin de faire pression pour que les délais de livraison du Canada soient avancés, pour que les doses supplémentaires soient reçues plus tôt »

Distribution des vaccins

La couverture a été étendue, surtout factuelle et de plus en plus négative en ce qui concerne la distribution des vaccins, dont on a signalé la lenteur. Début janvier, les provinces ont déclaré que l’approvisionnement était le plus grand obstacle à la campagne de vaccination contre la COVID-19, bien que les organes de presse aient indiqué que les données fédérales montraient que seulement la moitié de leur approvisionnement actuel avait été administré. Toutefois, à la mi-janvier, plusieurs provinces (Colombie-Britannique, Alberta, Ontario et Québec) ont expliqué qu’elles étaient déjà à court de produits ou qu’elles allaient en manquer dans la semaine à venir. La ministre Anand a déclaré que le Canada continuait à faire pression pour obtenir des expéditions plus nombreuses et plus rapides.

Le National PostNote de bas de page 15 a rapporté que « vous pourriez être confus » si vous écoutez les ministres fédéraux concernant la stratégie et le calendrier de déploiement des vaccins. Le journaliste écrit que la ministre Anand n’est pas cohérente avec ses propos concernant la nécessité d’approuver de nouveaux vaccins pour que toute la population soit vaccinée dans les délais prévus, à l’automne 2021.

Le 27 janvier, les organes de presse continuent de faire état de la pénurie de vaccins de Pfizer et de nouveaux retards potentiels, et les « politiciens du monde entier deviennent des nationalistes du vaccin ». (National PostNote de bas de page 16) De nombreux organes de presse ont fait état des efforts déployés par divers pays pour augmenter les livraisons de vaccins, avec des ordonnances judiciaires, le gel des exportations et d’autres options en cours de discussion (CBCNote de bas de page 17); parmi celles-ci, on note la possibilité que l’Allemagne limite les exportations d’AstraZeneca (National PostNote de bas de page 18, Moncton Times & TranscriptNote de bas de page 19). Des fonctionnaires allemands auraient déclaré que l’Union européenne (UE) avait contribué à hauteur de milliards de dollars à la recherche et au développement de ces vaccins et que les entreprises pharmaceutiques devaient respecter leurs « obligations ».

Le Globe and MailNote de bas de page 20 a rapporté que Pfizer faisait pression pour que Santé Canada reconnaisse officiellement que chaque flacon contient 6 doses de son vaccin au lieu de 5. En plus de réduire le nombre de flacons que l’entreprise va envoyer au Canada, cette approche nécessiterait l’utilisation d’une seringue spécialisée – faible volume mort – qui est en pénurie dans le monde entier. La ministre Anand a déclaré qu’elle ne pouvait pas faire de commentaires avant que Santé Canada ne prenne une décision.

Jason Kenney, premier ministre de l’Alberta

Citation tirée de l’article de CBCNote de bas de page 13 :

« Mais comme je l’ai souligné, notre capacité [à administrer des vaccins] à ce moment-là, à la fin du mois de mars, dépassera de loin l’approvisionnement entrant »

Tests de dépistage rapides

La couverture médiatique relative aux tests de dépistage rapides au Canada a été élevée et pour la plupart factuelle, couvrant des sujets tels que le test de dépistage rapide de Spartan Bioscience Inc., le Spartan Cube, ainsi que le mode et le lieu d’utilisation des tests rapides. Le ton des articles était varié et allait de neutre à négatif.

Plusieurs articles ont été publiés concernant le Spartan Cuberappelé. La couverture médiatique sur ce sujet a été essentiellement négative. Le Winnipeg SunNote de bas de page 21 a rapporté que le gouvernement fédéral avait commandé environ deux millions de tests sans en confirmer l’efficacité. Après une première livraison d’environ 5 500 tests, on a découvert que les tests avaient échoué aux essais cliniques le 1er mai 2020. Les tests ont été rappelés volontairement, même si Santé Canada ait déjà commandé 120 000 trousses pour juin 2020 et 200 000 tests supplémentaires par mois de juillet à mars 2021. L’article note une valeur contractuelle de 149 048 550 dollars et se demande pourquoi on n’a pas réalisé de tests avant de passer une commande importante. À la mi-décembre 2020, Spartan Bioscience a soumis à nouveau le test de dépistage rapide à l’approbation de Santé Canada, et dans un article paru dans le Ottawa Business JournalNote de bas de page 22, la société a comparé le Spartan Cubeà « l’un des tests de dépistage de la COVID-19 les plus sensibles en laboratoire sur le marché aujourd’hui », ajoutant que les études avaient été « menées à bien avec succès ». L’Ottawa CitizenNote de bas de page 23 a indiqué que les envois destinés au gouvernement fédéral devraient commencer dès la semaine du 25 janvier et que les expéditions provinciales suivront. Avec l’augmentation de la production du test, 200 000 tests de dépistage rapides par semaine devraient être produits par Spartan.

Le reste des articles a mis en évidence la manière dont les provinces choisissent d’utiliser les tests fournis par le gouvernement fédéral. Le Victoria Times-ColonistNote de bas de page 24 a rapporté que le gouvernement fédéral avait distribué 7,4 millions de tests de dépistage rapides partout au Canada. La majorité des tests ont été utilisés dans les hôpitaux, les foyers de soins de longue durée, les régions rurales et éloignées et les aéroports.

Avec l’annonce récente de la découverte d’un variant de la COVID-19 au Royaume-Uni, les provinces réclament davantage de tests rapides dans les aéroports afin de limiter la propagation de ce variant, qui se propagerait plus rapidement que la forme originale du virus. Le Moncton Time & TranscriptNote de bas de page 25 a rapporté qu’un programme pilote de tests rapides était en place à l’aéroport international de Calgary depuis novembre, mais qu’il n’avait pas encore été déployé dans d’autres aéroports du Canada. Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a déclaré dans l’article que le gouvernement de l’Ontario allait intervenir si Ottawa continuait à rester dans l’attente.

Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique

Citation tirée de l’article de BNN BloombergNote de bas de page 26 :

« Même si le système Spartan, l’appareil, a très bien fonctionné en laboratoire – selon les spécifications fournies par le fabricant – c’est dans le cadre clinique, dans la vie réelle, qu’il n’a pas donné de bons résultats »

Roger Eacock, président-directeur général, Spartan

Citations tirées de l’article de BNN BloombergNote de bas de page 26 :

« Notre équipe a travaillé d’arrache-pied pour fournir un système de test de dépistage de la COVID-19 rapide sur place, précis et facile à utiliser »

« Après avoir mené des essais cliniques, nous sommes convaincus que nos efforts ont porté leurs fruits »

Approvisionnement d’équipement de protection individuelle

La couverture a été quelque peu faible en décembre et janvier en ce qui concerne l’approvisionnement en EPI. Depuis le début de la pandémie, certains médias ont fait des reportages négatifs sur les contrats attribués à des entreprises pour la fourniture d’équipements de protection individuelle au Canada. Les articles soulèvent qu’au moins 35 contrats avaient été attribués à des entreprises étrangères pour un total de 607,7 millions, au lieu de donner la priorité aux entreprises canadiennes. Le gouvernement fédéral a également attribué un contrat de 371 millions de dollars pour l’achat d’équipements de protection individuelle à Proline Advantage Inc, une petite entreprise qui, prétendument, n’avait aucune expérience préalable dans l’approvisionnement en EPI. Ce contrat a attiré l’attention des médias et a suscité quelques inquiétudes parmi les députés conservateurs et certains experts de la chaîne d’approvisionnement. Les articles mentionnent également la motion de la députée conservatrice Michelle Rempel Garner demandant au gouvernement fédéral de publier les détails concernant les contrats d’approvisionnement. Malgré les critiques, CBC NewsNote de bas de page 27 a rapporté que Proline Advantage Inc. avait livré les marchandises et rempli ses obligations contractuelles au mois d’août. (CBC NewsNote de bas de page 28, CBC NewsNote de bas de page 27, Global NewsNote de bas de page 29)

En janvier, CBC News MarketplaceNote de bas de page 30 a publié les résultats d’une enquête sur les mauvaises conditions de travail dans certaines usines malaisiennes d’EPI qui fournissent des gants en nitrile aux hôpitaux canadiens. L’histoire expliquait que la chaîne de production, remplie principalement de travailleurs migrants, était à l’étroit et que les protocoles relatifs à la COVID-19 comme la désinfection, l’éloignement physique ou le port du masque, destinés à protéger contre la propagation du virus, ne semblaient pas être appliqués. Certains éléments indiquent que du travail forcé pourrait avoir lieu dans ces usines. La ministre Anand de SPAC est mentionnée dans l’article, qui précise que le Ministère examine les entreprises ayant des contrats fédéraux pour des gants en nitrile importés des 5 entreprises malaisiennes ayant fait l’objet d’une enquête.

Anita Anand, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Citation tirée de l’article de CBC NewsNote de bas de page 31 :

« Si nous allons de l’avant et publions des renseignements, cela sapera nos relations avec les fournisseurs », a déclaré Anita Anand, la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, à l’émission Power et Politics du CBC News Network, en expliquant que la divulgation de données commerciales sensibles pourrait menacer la capacité du gouvernement à négocier de futurs contrats

Citation tirée de l’article de CBC NewsNote de bas de page 32 :

« Cette entreprise [Proline Advantage Inc.] est une petite entreprise et a veillé à ce que leurs blouses soient disponibles le plus rapidement possible en louant le plus grand avion du monde jusqu’à ce que toutes leurs blouses aient été livrées »

« Cette entreprise a intensifié ses efforts au début de la crise, alors que ce pays n’avait pas de blouses, de gants, de masques, etc. Nous devons respecter la capacité des petites et grandes entreprises de ce pays à multiplier leurs efforts pour les Canadiens »

Citation tirée de l’article de CBC NewsNote de bas de page 30 :

« Nous travaillons avec nos fournisseurs pour enquêter sur ces allégations afin de vérifier que leurs chaînes d’approvisionnement sont effectivement exemptes de travail forcé »

Madame Anand a déclaré que son objectif en tant que ministre était d’« assurer la livraison en temps voulu des marchandises pour soutenir la réponse du Canada face à la COVID-19 tout en garantissant des pratiques commerciales éthiques tout au long de la chaîne d’approvisionnement »

Transparence

Plusieurs articles ont été publiés concernant l’absence de détails sur les contrats avec les fabricants de vaccins et le prix payé pour les vaccins. Le ton des articles était négatif, ce qui laisse entendre qu’on ne sait pas clairement où et comment l’argent est dépensé.

Avec l’arrivée précoce des vaccins, la question du prix a été fréquemment évoquée. Le premier ministre n’a pas dit si l’arrivée précoce avait entraîné une augmentation des coûts, et la ministre Anand a déclaré que le Canada avait payé « la juste valeur marchande ».

Le Toronto StarNote de bas de page 33 a rapporté qu’en plus d’un milliard dépensé pour les vaccins, la ministre Anand avait déclaré que le gouvernement avait maintenant payé un montant supplémentaire non précisé pour obtenir des doses précoces le mois dernier.

Le Globe and MailNote de bas de page 34 a déclaré que le Canada n’avait pas encore divulgué le montant par dose qu’il allait payer pour les vaccins. Dans un autre article du Globe and MailNote de bas de page 35, il a été révélé qu’Israël aurait payé 30 dollars par dose pour le vaccin de Pfizer, alors que les États-Unis ont payé $19,50. L’article expliquait qu’on ne sait pas si Ottawa a « failli à la tâche » lors des négociations en raison de la publication par SPAC de si peu de détails sur les contrats signés avec les fabricants de vaccins.

CBCNote de bas de page 36 a fait un reportage sur la motion de la députée conservatrice Michelle Rempel Garner demandant la divulgation de tous les renseignements liés à la pandémie provenant de courriels, de documents et d’autres notes et dossiers détaillant l’achat d’articles liés aux EPI ainsi que les contrats de vaccins. La ministre Anand a proposé que l’on puisse trouver sur le site Web de SPAC des renseignements détaillant les six milliards d’achats liés à l’urgence à ce jour. Maclean’sNote de bas de page 37 a signalé que les renseignements trouvés sur le site Web de SPAC n’étaient pas clairs, qu’il manquait des renseignements et que des noms et des valeurs avaient été cachés. L’article indiquait qu’à cette époque, 41 noms de sociétés avaient été cachés, ainsi que la valeur d’une douzaine de contrats.

CBCNote de bas de page 38 a rapporté que lors d’un débat d’urgence à la Chambre des communes le mardi 26 janvier, l’opposition a déclaré que le plan de vaccination des Canadiens n’était pas suffisamment détaillé et a demandé la publication de tous les contrats signés avec les fabricants de vaccins. Le gouvernement fédéral a indiqué que les contrats étaient « nécessairement confidentiels ».

Anita Anand, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Citations tirées de l’article de The Hill TimesNote de bas de page 39 :

« Nous travaillons avec un certain nombre de variables compliquées, de manière très rapide avec les systèmes mis en place »

« Il y a une négociation continue concernant les livraisons de ces vaccins et les conditions de ces livraisons, et comme nous insistons pour des livraisons plus rapides pour les Canadiens... en cette période cruciale, nous payons la juste valeur marchande de ces vaccins »

Citation tirée de l’article du Globe and MailNote de bas de page 40 :

« Nous avons bien sûr mis le prix sur la table, de même qu’un certain nombre d’autres facteurs. Et c’est grâce à notre position très forte à la table des négociations que nous avons pu signer avec Pfizer et Moderna en premier, que nous avons été en première ligne pour Pfizer et Moderna »

Préoccupations exprimées par les provinces et territoires

La couverture était relativement élevée en décembre en ce qui concernait les réactions des provinces sur les distributions de vaccins. Le premier ministre du Manitoba, Brian Pallister, a déclaré qu’il demandait des éclaircissements à Ottawa concernant la distribution des vaccins, notamment en ce qui concerne les personnes qui recevront les vaccins en premier. Les premiers ministres du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut ont tous déclaré qu’ils attendaient le vaccin de Moderna, car il est plus facile à entreposer. En raison de la logistique entourant le vaccin de Pfizer, ces provinces craignaient que les premiers vaccins de décembre n’atteignent pas les territoires. Cependant, certains articles ont mentionné que la première livraison de vaccin de Moderna est arrivée au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest à la fin du mois de décembre. Les premières doses ont été administrées début janvier. (Radio-CanadaNote de bas de page 41, Yukon NewsNote de bas de page 42, Global NewsNote de bas de page 43).

Début janvier, il a été rapporté que les provinces et territoires étaient « en désaccord » avec le gouvernement fédéral concernant la distribution des vaccins. Les données fédérales ont montré que seule la moitié de leur approvisionnement actuel avait été administrée. Selon de nombreux articles, il semble qu’il s’agisse moins d’un problème de distribution que d’une mauvaise stratégie administrative. Le premier ministre Doug Ford a déclaré que l’Ontario était sur le point d’épuiser ses réserves actuelles, et le premier ministre du Manitoba Brian Pallister a comparé les réserves disponibles à un « pistolet à eau ». Le premier ministre François Legault a déclaré que le Québec pourrait vacciner 250 000 personnes par semaine s’il n’y avait pas de pénurie. Certaines provinces, comme le Québec, ont examiné la possibilité d’espacer leurs doses afin de vacciner une plus grande partie de la population en attendant les livraisons, de retarder les deuxièmes doses ou d’administrer des demi-doses afin d’assurer un approvisionnement suffisant. Cependant, on considère que cette stratégie est risquée, car on n’a pas étudié l’efficacité des doses modifiées. CBCNote de bas de page 13 a également signalé que l’Alberta envisageait de conclure des accords avec les fabricants de vaccins. L’article soulignait que les provinces étaient libres de poursuivre leurs ententes d’achat.

À la suite de l’annonce faite par la ministre Anand à la mi-janvier, selon laquelle le Canada verra une réduction des livraisons de vaccins de Pfizer au cours des deux prochaines semaines, certaines provinces, comme l’Ontario, ont exprimé leurs inquiétudes et leurs frustrations. Certains articles ont mentionné que le premier ministre de l’Ontario avait lancé un appel direct au président américain Joe Biden pour obtenir plus de vaccins contre la COVID-19 lors de sa conférence de presse. (Canadian PressNote de bas de page 44, City NewsNote de bas de page 45)

Anita Anand, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Citation tirée de l’article du Globe and MailNote de bas de page 46 :

« Tous les pays veulent avoir les mêmes produits, les mêmes doses, et nous devons donc négocier très dur pour que le Canada ait plus de doses dès que possible et c’est le travail que mon équipe et moi faisons tous les jours »

Citations tirées de l’article de CBC NewsNote de bas de page 13 :

« Nous avons entendu tout au long de cette crise de la part de différents premiers ministres qu’ils cherchaient à se procurer leurs propres EPI ou leurs propres vaccins maintenant, selon le cas, et nous, en tant que gouvernement fédéral, ne les empêchons en aucune façon de le faire »

« Il suffit de dire que nous avons acheté suffisamment de vaccins pour inoculer tous les Canadiens, et nous avons en effet le plus grand nombre de doses par habitant de tous les pays du monde »

Système de paye Phénix

La couverture des médias relative au système de paye Phénix est faible depuis le 1er décembre, et la plupart d’entre eux ont abordé le sujet sur un ton négatif. Seul un article du Times & TranscriptNote de bas de page 47 en a fait état de façon un peu plus détaillée en écrivant qu’entre août et septembre, le centre de paye de Miramichi a été confronté à une charge de dossiers supplémentaires au-delà de sa charge de travail normale. SPAC a déclaré que cela était dû en grande partie aux pics de réception saisonniers. Toutefois, la tendance générale à la baisse du nombre de dossiers depuis 2018 devrait se poursuivre.

La couverture a commencé à être modérée à la mi-janvier lorsqu’une lettre fournie à l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) par le SCT a indiqué que l’ARC avait conclu que l’accord de règlement visant à payer jusqu’à 2 500 dollars en dommages-intérêts généraux devait être imposable. L’AFPC a déclaré que la lettre n’était pas une décision fiscale officielle et elle va la contester. (National PostNote de bas de page 48, La Presse CanadienneNote de bas de page 49, Radio-CanadaNote de bas de page 50).

Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale

La couverture médiatique a été modérée et factuelle, la plupart des articles ayant un ton plus négatif.

Plusieurs articles (Radio-CanadaNote de bas de page 51, CBCNote de bas de page 52, Journal de MontréalNote de bas de page 53, MacleansNote de bas de page 54) ont fait état d’une « bataille interprovinciale acharnée » pour savoir si le chantier naval Davie ou Seaspan allait obtenir le contrat de construction du brise-glace John G. Diefenbaker, le plus grand navire jamais construit par le gouvernement canadien, qui est maintenant estimé à plus de 2 milliards. L’article de Radio-CanadaNote de bas de page 55, publié le 9 décembre, indique qu’une décision sur le chantier naval qui obtiendra le contrat devrait être prise dans les prochaines semaines. L’article du SoleilNote de bas de page 56 a critiqué le gouvernement fédéral en affirmant que la seule raison pour laquelle le contrat serait attribué au chantier naval Seaspan est d’ordre politique.

Le John’s Telegram JournalNote de bas de page 57 a écrit un long article sur la Stratégie nationale de construction navale du Canada et sur son évolution au fil des ans. L’article aborde le projet Navire de combat canadien (NCC) et explique comment le coût prévu est passé de 14 milliards à environ 70 milliards, soit l’achat militaire le plus coûteux de l’histoire du Canada. L’article a souligné que bien que le lancement officiel du projet ait eu lieu en 2012, « il n’existe pas encore de contrat réel pour la construction d’un seul navire de guerre, et encore moins de 15 navires. Jusqu’à présent, les contrats attribués, principalement à Irving, se sont élevés à 521,8 millions de dollars ».

L’Ottawa CitizenNote de bas de page 58 a rapporté qu’une société anonyme était en plein procès contre le NCC, alléguant que l’approvisionnement avait été « bâclé ». L’article a souligné que la prochaine audience était prévue pour le 13 janvier.

Le 22 décembre, Radio-CanadaNote de bas de page 59 a rapporté que le gouvernement fédéral avait attribué un contrat de 36,16 millions à Elbit Systems Ltd. pour l’acquisition d’un drone israélien pour la surveillance maritime de l’Arctique. L’article était factuel et positif, et personne de notre ministère n’a été cité.

Le 23 décembre, CBCNote de bas de page 60 a indiqué que le directeur parlementaire du budget était prêt à fournir une évaluation du programme de remplacement des frégates de la Marine royale canadienne au début de 2021. L’article est écrit sur un ton quelque peu négatif et anticipe une « bataille politique majeure sur les dépenses de défense, comme on n’en a pas vu depuis près d’une décennie ». L’article a noté qu’Alan Williams, un ancien haut fonctionnaire de la défense, estimait que le coût de la construction et les dépenses de fonctionnement et d’entretien pendant la durée de vie de la nouvelle flotte de 15 navires de guerre pourraient se situer entre 213 et 219 milliards.

Quelques organes de presse (Journal de QuébecNote de bas de page 61, Le SoleilNote de bas de page 62, Journal de MontréalNote de bas de page 63) ont rapporté que le gouvernement fédéral aurait investi environ 3 milliards de dollars pour agrandir l’espace d’amarrage existant à la cale sèche d’Esquimalt en Colombie-Britannique. Les députés conservateurs Steven Blaney (Bellechasse-Les-Etchemins-Lévis) et Jacques Gourde (Lévis-Lotbinière) qualifient cela d’injustice envers le chantier naval Davie. Ils affirment que les améliorations apportées au chantier naval de la cale sèche d’Esquimalt vont profiter au chantier naval Seaspan, situé sur la côte ouest, pendant qu’elles seront payées avec l’argent des contribuables. Les articles indiquaient qu’il restait à décider si c’était le chantier naval Davie ou Seaspan qui allait obtenir le contrat pour le brise-glace John G. Dienfenbaker.

Le Miramichi LeaderNote de bas de page 64 et CBCNote de bas de page 65 ont fait un reportage sur une « étape » importante au chantier naval Irving à Halifax. Le 22 janvier, la grande section centrale du NCSM Max Bernays, son troisième navire de patrouille arctique, est sortie de l’usine d’assemblage de front de mer. On a rapporté que cela était un « moment de fierté » pour le chantier naval après de nombreux retards liés à la COVID-19.

David Pugliese (Ottawa CitizenNote de bas de page 66) a indiqué qu’en raison des retards constants dans la livraison des navires de soutien interarmées, la Marine canadienne loue actuellement un navire de ravitaillement, le MV Asterix de Federal Fleet Services (associé aux Chantiers Davie). Le bail, initialement fixé à cinq ans, devrait augmenter de 71 millions de dollars en raison de l’utilisation fréquente. Le coût du bail est maintenant passé à 691 millions de dollars. L’article cite un porte-parole du MDN qui note qu’aucune décision n’a été prise concernant la prolongation du bail.

Jody Thomas, sous ministre, ministère de la Défense nationale

Citation tirée de l’article de l’Ottawa CitizenNote de bas de page 67 :

« Je pense qu’il y a encore trop de bruit de la part des soumissionnaires non retenus, ce qui rend mon travail et celui de Bill très difficile » (en référence à Bill Matthews, ministre adjoint à Services publics et Approvisionnement Canada)

James Fitz-Morris, porte-parole, Services publics et Approvisionnement Canada

Citation de l’article de CBCNote de bas de page 68 :

« Aucune décision finale n’a été prise concernant le lieu de construction d’un éventuel brise-glace »

Marc-André Charbonneau, porte-parole, Services publics et Approvisionnement Canada

Citation de l’article de CBCNote de bas de page 67 :

« Compte tenu de l’importance de la capacité de brise-glace, le gouvernement étudie également des options pour s’assurer que le brise-glace polaire est construit de la manière la plus efficace possible, mais aucune décision n’a encore été prise »

Steven Blaney, député conservateur

Citation du Journal de QuébecNote de bas de page 60 :

« Il est inconcevable que les contribuables financent une entreprise privée alors que le Chantier Davie dispose déjà de la capacité de production nécessaire », affirme Steven Blaney

Projet de capacités futures en matière d’avions de chasse

La couverture médiatique a été relativement faible et surtout négative en ce qui concerne l’industrie de la défense pendant la pandémie de COVID-19. L’Ottawa CitizenNote de bas de page 69 a rapporté qu’après avoir dépensé plus de deux milliards auprès d’entreprises américaines, le gouvernement libéral veut donner un coup de pouce important aux entreprises canadiennes de la défense en allant de l’avant avec des projets qui peuvent acheter du matériel de défense pour les militaires. L’article du 3 décembre a noté que les 4 principaux achats d’équipements militaires au cours des derniers mois ont été effectués auprès d’entreprises basées aux États-Unis. Le porte-parole du MDN, Dan Le Bouthillier, a confirmé que l’on étudiait des options en vue d’aider à minimiser les répercussions de la COVID-19 sur l’industrie de la défense.

Murray Brewster (CBCNote de bas de page 70) a indiqué que seuls 3 des 7 avions de combat F-18 achetés à l’Australie avaient été intégrés à l’armée de l’air jusqu’à présent. L’article a mentionné que cette lente introduction ainsi que l’absence de calendrier précis avaient amené les conservateurs de l’opposition à remettre en question la valeur de la flotte provisoire, qui est censée renforcer la flotte existante de CF-18 du Canada.

Dan Le Bouthillier, porte-parole, ministère de la Défense nationale

Citations tirées de l’article de l’Ottawa CitizenNote de bas de page 68 :

« Nous examinons les projets d’approvisionnement en cours afin de déterminer ce que nous pourrions privilégier pour garantir le soutien de nos partenaires de l’industrie de la défense »

« Cela est en cours pour l’instant, bien qu’aucune décision n’ait été prise à ce stade »

Vision et plan à long terme de la Cité parlementaire

La couverture médiatique a été modérée, essentiellement factuelle et positive en ce qui concerne les visites à l’intention des médias organisées les 2, 14 et 15 décembre et les importants travaux de restauration qui ont lieu à l’édifice du Centre.

Rob Wright, sous-ministre adjoint (SMA) à SPAC, a déclaré aux journalistes qu’aucun changement ne serait apporté aux impacts de balles restants de la fusillade de 2014. Cela étant dit, le National PostNote de bas de page 71 a rapporté que les parlementaires étaient divisés sur la préservation des impacts de balles à la suite de l’attaque, et que certains d’entre eux ont déjà été réparés, car des éléments du bâtiment ont été remplacés lorsque cela s’est avéré nécessaire. Il y a également eu un débat sur la question de savoir s’il fallait mentionner les impacts de balles, ainsi que les tirs en général, lors des visites guidées du bâtiment. La Bibliothèque du Parlement, responsable des visites, a finalement décidé de ne pas l’inclure, car elle n’est pas liée au fonctionnement du parlement.

CBCNote de bas de page 72 a indiqué que les rénovations étaient censées prendre 10 ans du début à la fin, mais de nombreux observateurs prédisent qu’elles seront plus longues, étant donné leur complexité et leur valeur historique. Le SMA Wright s’est opposé à ce calendrier, affirmant qu’ils n’ont jamais dit que ce serait un projet sur 10 ans.

CTVNote de bas de page 73 a rapporté que « les fonctionnaires avaient déclaré qu’à l’heure actuelle, le travail est en avance sur le calendrier. Toutefois, le budget et le calendrier définitifs ne devraient pas être achevés avant le premier trimestre de l’année 2021 ». L’article indique également que le prochain grand défi sera la restauration de la maçonnerie des murs extérieurs de l’édifice du Centre, qui devrait prendre entre 5 et 6 ans. Le Hill TimesNote de bas de page 74 a publié un rapport et une correction ultérieure mentionnant que 40 % des travaux de démolition et de réduction avaient été réalisés. Le rapport a également précisé que 655 millions avaient été initialement alloués à la rénovation de l’édifice du Centre, mais que 119,6 millions avaient été dépensés à ce jour. Le 15 décembre, le SMA Wright a déclaré que SPAC prévoyait que la démolition et la réduction des émissions seraient achevées d’ici fin 2021 ou début 2022, les travaux et les excavations devant durer 2 ans au total. Cela étant dit, SPAC ne s’est pas encore engagé publiquement sur un calendrier et un budget pour le projet, mais le SMA Wright a déclaré que le Ministère s’en rapprochait.

L’Ottawa CitizenNote de bas de page 75 a rapporté que des excavatrices avaient été prises au dépourvu en retirant les premières couches, car on a découvert que le bâtiment avait été construit sur des fondations en moellons. Le SMA Wright a mentionné que tout le monde l’ignorait et que c’était l’un des défis de l’édifice du Centre, car il n’avait pas été livré avec des plans. Un autre défi majeur est d’équilibrer la restauration et la conservation avec la modernisation du bâtiment.

Rob Wright, sous-ministre adjoint, Services publics et Approvisionnement Canada

Citations de l’article de CBCNote de bas de page 76 :

« Nous n’avons jamais précisé qu’il s’agissait d’un projet sur 10 ans »

« Les médias ont indiqué qu’il s’agissait d’un projet sur 10 ans »

« Je pense qu’en fin de compte, nous devrions être en bonne position au premier trimestre de l’année 2021 pour établir réellement un budget et un calendrier de base »

Préoccupations concernant la santé et la sécurité des interprètes

Quelques articles ont été publiés en janvier concernant les préoccupations soulevées par les interprètes couvrant les débats parlementaires. Les articles ont mentionné sur un ton neutre que les interprètes avaient vécu des incidents acoustiques qui les avaient obligés à partir en congé pour se rétablir. Selon la section canadienne de l’Association internationale des interprètes de conférence, une enquête récente a révélé que 70 % de ses membres avaient subi des lésions acoustiques depuis le début de la pandémie en raison de l’utilisation de plateformes virtuelles telles que Zoom. En outre, l’association déclare que les langues officielles du Canada ne peuvent pas être correctement traduites en raison de problèmes techniques découlant de l’utilisation des plateformes numériques pendant la pandémie. La couverture note que le Bureau de la traduction a adopté des mesures visant à réduire le risque de blessures auditives pour ses interprètes. (Le DroitNote de bas de page 77, Times ColonistNote de bas de page 78, The Hill TimesNote de bas de page 79, Radio CanadaNote de bas de page 80)

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