Bureau de la traduction généraux : Comité permanent des langues officielles – 16 février 2021
Navigation pour document « Comité permanent des langues officielles : 16 février 2021 »
Sur cette page
- Survol du Bureau de la traduction
- Capacité virtuelle en interprétation du Bureau de la traduction
- Mesures de qualité du Bureau de la traduction
- Comparution devant le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre : Le Bureau de la traduction en appui à un Parlement virtuel
- Profil du comité
Survol du Bureau de la traduction
Créé en 1934, le Bureau de la traduction est le centre d’excellence en services linguistiques du gouvernement fédéral (traduction, interprétation et terminologie) :
- appuie le gouvernement du Canada dans ses efforts visant à fournir des services aux Canadiens et aux Canadiennes et à communiquer avec eux dans la langue officielle de leur choix, de même qu’en langues autochtones et étrangères et en langues des signes
- a obtenu l’autorisation d’exploiter un fonds renouvelable, ce qui lui permet de fonctionner selon le principe du recouvrement des coûts depuis qu’il est devenu un organisme de service spécial en 1994 en vertu de la Politique sur les services communs du Conseil du Trésor
- traduit en faits les dispositions de la Loi sur les langues officielles et de la Loi sur les langues autochtones par les services linguistiques qu’il fournit au Parlement, aux tribunaux et aux ministères et organismes fédéraux
Demande du gouvernement du Canada
- Le volume d’affaires représente approximativement 70 % des dépenses du gouvernement du Canada en services de traduction et d’interprétation
- Le Bureau de la traduction sous-traite 45 % de son volume d’activités au secteur privé
Faits saillants sur les activités pour 2019 à 2020
- 1 249 équivalents temps plein à l’échelle nationale (y compris les employés de nos 8 bureaux régionaux)
- 8478 jours d’interprétation de conférences
- 343 millions de mots traduits pour les ministères, les organismes et le parlement
Responsabilités des langues officielles
En vertu de la Loi sur les langues officielles, les responsabilités sont bien définies et partagées entre plusieurs organisations fédérales :
- vos collègues l’honorable ministre Joly, ministre du Développement économique et des Langues officielles, l’honorable Jean-Yves Duclos, président du Secrétariat du Conseil du Trésor, et l’honorable Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien, ont le mandat de faire la promotion des langues officielles et de soutenir les communautés de langue officielle en situation minoritaire
- Raymond Théberge, le commissaire aux langues officielles, traite les plaintes et s’assure que les institutions fédérales respectent la loi
- les sous-ministres sont chargés de voir au respect de la loi au sein de leurs institutions
Le Plan d’action pour les langues officielles – 2018 à 2023 reconnaît l’importance du Bureau de la traduction; l’organisme encourage la dualité linguistique canadienne en protégeant la qualité de la langue dans la fonction publique. Services publics et Approvisionnement Canada et le Bureau de la traduction ne sont pas mentionnés dans la Loi sur les langues officielles (en cours de révision).
Responsabilités de la ministre
La ministre de Services publics et Approvisionnement Canada doit :
- fournir des services de traduction et d’interprétation à la Chambre des communes, au Sénat, aux comités parlementaires et au Cabinet du Premier ministre ainsi que dans le cadre d’événements internationaux
- fournir des services de traduction, de révision et d’interprétation à la Cour suprême, aux cours fédérales, aux ministères et aux organismes fédéraux établis par une loi du Parlement ou nommés par le gouverneur en conseil
- fournir des services de sous-titrage pour les délibérations parlementaires et d’interprétation en langues des signes pour les fonctionnaires et les députés sourds, devenus sourds et malentendants
- normaliser la terminologie au gouvernement fédéral
Le pouvoir est prévu à l’alinéa 6 (i) de la Loi sur le ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux.
Services linguistiques : 100 % optionnels
En vertu de la Politique sur les services communs, tous les services du Bureau de la traduction sont optionnels.
Traduction
Traduction, postédition et révision :
- services fournis au Parlement, à tous les ministères et les organismes fédéraux, sauf pour les exemptions accordées par décret du gouverneur en conseil
- financement : Les services se font à 100 % à recouvrement des coûts, à l’exception des services fournis au Parlement qui sont entièrement financés au moyen de crédits parlementaires
Interprétation
Interprétation, y compris l’interprétation en langues des signes, le sous-titrage codé, la lecture sur les lèvres et le processus d’accréditation des interprètes :
- services fournis au Parlement, à tous les ministères et les organismes fédéraux, sauf pour les exemptions accordées par décret du gouverneur en conseil
- financement : Les services pour le Parlement sont entièrement financés au moyen de crédits parlementaires
- financement : L’interprétation de conférence pour le gouvernement du Canada est en grande partie financée au moyen de crédits parlementaires; les coûts liés aux frais de voyages sont entièrement recouvrés. Certaines exceptions s’appliquent
Terminologie et portail linguistique
Terminologie : Les clients y ont accès grâce à Termium, un outil Web :
- financement : Les services sont entièrement financés au moyen de crédits parlementaires
La population canadienne et les fonctionnaires ont tous accès au Portail linguistique du Canada :
- financement : Les services sont entièrement financés au moyen de crédits parlementaires par l’entremise du Plan d’action pour les langues officielles : 2018 à 2023 – Investir dans notre avenir
Services linguistiques durant la pandémie
- Tout au long de la pandémie, le Bureau de la traduction a été disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour fournir son niveau habituel de services au Parlement du Canada, aux ministères et à l'appareil judiciaire
- Traduction de documents liés à la santé publique en 50 langues autochtones et plusieurs langues étrangères
- 298 demandes de services d’interprétation en langues des signes liées à la COVID-19 (dont 41 % urgentes)
- Lexique sur la pandémie de COVID-19
- Lexique sur l’enseignement à distance et le télétravail
Vision modernisée
- Les clients veulent un accès libre-service convivial aux produits et aux services et ont des attentes plus élevés en matière de qualité
- L’intelligence artificielle révolutionne l’industrie langagière :
- la traduction automatique neuronale (TAN) est accessible facilement et partout
- des flux de travail automatisés pour les services linguistiques
- Les initiatives de gouvernement ouvert se multiplient pour une plus grande transparence des gouvernements, ce qui a un impact direct sur le volume de travail en traduction
- Il faut investir dans les technologies innovantes pour demeurer pertinents
- Une motion proposée en 2016 devant le Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes visait à demander la tenue d’une étude sur le Bureau de la traduction, ce qui a mené à notre vision modernisée
« Aujourd’hui, l’industrie des services de traduction subit plus qu’une transformation numérique; elle est révolutionnée efficacement par les forces combinées de la technologie, de la géolinguistique et de la pression du marché sur les délais, les coûts et la qualité. » – The Language Data Network (TAUS)
GClingua
Un nouveau modèle qui assure la qualité
Le Bureau de la traduction met en œuvre un nouveau modèle d’affaires axé sur la qualité qui repose sur 2 piliers :
- des liens plus serrés et directs avec les clients, pour une service rapide et personnalisé
- la mise à profit des progrès technologiques et de l’intelligence artificielle, pour un service efficace et moderne
Le remplacement de la plateforme technologique vieillissante du Bureau de la traduction est un projet phare du nouveau modèle d’affaires.
La liste suivant explique les étapes du fonctionnement de GClingua du début à la fin :
- les clients soumettent une demande de traduction dans GClingua et fournissent le texte original qu’ils souhaitent faire traduire
- le texte original est passé dans la mémoire de traduction (qui contient plus de 4 milliards de mots)
- la traduction automatique neuronale et d’autres outils linguistiques sont aussi utilisés pour traduire le texte. La traduction automatique neuronale s’améliore avec change utilisation (apprentissage profond)
- avant que la traduction ne soit livrée au client, elle est examinée par un traducteur humain, en guide d’assurance qualité, afin de s’assurer qu’elle réponde aux normes de qualité du Bureau de la traduction
- le texte traduit final est remis au client
Mise en oeuvre progressive
Mise en place progressive et prudente en faisant fonctionner les 2 systèmes parallèlement :
- le déploiement de GClingua débutera à l’hiver 2021 et s’échelonnera sur 11 vagues
- l’intégration des ministères se fera par vague. Ils seront informés de leur date d’accès au système dès que possible
- dans les semaines précédant l’intégration à GClingua, nous mettrons à la disposition des employés, des clients et des fournisseurs de la formation en ligne, des guides d’utilisation et des vidéos explicatives
- le Bureau de la traduction veillera à ce que de l’aide soit disponible à chaque étape de la mise en œuvre de cette nouvelle solution
Services d’interprétation : Nos partenaires
Association canadienne des employés professionnels (ACEP) :
- l’ACEP est le syndicat qui représente les employés du groupe traduction (TR), y compris les interprètes
Association internationale des interprètes de conférence (AIIC) :
- l’AIIC représente les interprètes pigistes qui travaillent pour le Bureau de la traduction en tant que fournisseurs
- l’AIIC s’efforce de favoriser la santé des interprètes, donne des conseils sur les normes techniques et négocie les modalités de travail avec les grandes organisations internationales comme l’Organisation des Nations Unies et l’Union européenne. Pour elle, l’excellence professionnelle repose sur la formation, la préparation, un code d’éthique strict et un système rigoureux d’évaluation par les pairs, conjugués à un développement professionnel incessant
Associations professionnelles :
- les associations professionnelles, telles que l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ), le Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes du Canada (CTTIC) ou l’Association des traducteurs et interprètes de l’Ontario (ATIO), sont responsables de l’agrément des langagiers
Capacité en interprétation au Parlement
Type | Nombre |
---|---|
Employés pouvant faire de l’interprétation à temps plein | 48 |
Employés pouvant faire de l’interprétation à temps partiel (accommodement en raison des problèmes de son) | 5 |
Employés assignés à tâches autres qu’à l’interprétation à temps plein (en raison des problèmes de son) | 1 |
Employés en congé pour des raisons non liées aux problèmes de son (congé de maternité, par exemple) | 5 |
Employés dont les tâches ont été modifiées pour des raisons non liées aux problèmes de son | 2 |
Employés en congé de maladie pour des raisons liées aux problèmes de son | 2 |
Nombre total d’interprètes permanents en langues officielles | 63 |
Note
Au total, le Bureau de la traduction compte 74 interprètes permanents :
- 63 interprètes en langues officielles
- 4 interprètes en langues étrangères
- 1 interprète en langue autochtone
- 6 interprètes en langue des signes
Type | Nombre |
---|---|
Interprètes pigistes offrant des services au Parlement dans le cadre d’un contrat ouvert | 76 |
Programme de protection auditive chez les interprètes du Bureau de la traduction
Contexte
Depuis le recours à l'interprétation à distance, les interprètes signalent de plus en plus de cas d’incidents acoustiques dans le cadre de leurs fonctions. En septembre 2019, le Bureau de la traduction (BT) a décidé d’élaborer un Programme de protection auditive pour les interprètes permanents.
La situation a empiré avec la pandémie de COVID-19 et depuis le mois de mars, les interprètes signalent régulièrement des incidents acoustiques. Les interprètes sont souvent aux prises avec une mauvaise qualité du son qui nuit à leur capacité de comprendre les propos de l’orateur. Cette situation les pousse à augmenter le volume et à s’exposer à des niveaux de son potentiellement dangereux.
Objectif du programme
L’objectif du Programme de protection auditive consiste à :
- bien identifier les risques liés à l’ouïe des interprètes
- instaurer des mesures administratives et techniques pour prévenir ces risques
- déployer des dispositifs de protection auditive pour protéger les interprètes si un risque devait se concrétiser
- identifier les ressources pour les tests, la surveillance et le traitement audiologiques spécialement adaptés aux conditions spécifiques des interprètes
Le programme
Le Programme de protection auditive comporte une série d’initiatives qui visent à assurer la santé auditive des interprètes et à instaurer des conditions de travail sécuritaires.
Ces initiatives se séparent en 2 catégories :
- projets de recherche qui nous permettent de recueillir des données probantes afin d’orienter le programme
- mesures concrètes qui assurent la protection auditive des interprètes dans le cadre de leur travail
Projets de recherche en cours
- Projet de recherche sur la charge cognitive des interprètes en situation d’interprétation à distance en collaboration avec l’Université de Genève
- Projet de recherche sur l’exposition des interprètes à des niveaux sonores élevés et sur la qualité sonore du signal audiovisuel (AV) dans les séances d’interprétation à distance avec le Conseil National de Recherche du Canada (CNRC)
- Projet de recherche avec des audiologistes à l’Université de Marseille, sur les symptômes de troubles auditifs ressentis par les interprètes lors des séances d’interprétation à distance
- Projet de recherche avec un audiologiste à l’Université d’Ottawa, sur la perception de la parole dans le bruit
- Test en laboratoire de plusieurs dispositifs de protection auditive en collaboration avec le CNRC
Mesures prises par le Bureau de la traduction
- Formation sur le son et les enjeux liés à la santé auditive élaborée en collaboration avec le conseiller en santé et sécurité de Services publics et Approvisionnements Canada (SPAC)
- Élaboration d’exigences techniques du BT pour l’interprétation simultanée et l’interprétation simultanée à distance
- Exigence, à compter du 1er avril 2021, du respect de la norme ISO 20109 pour les consoles d’interprétation (munies de compresseur-limiteur intégré) pour l’ensemble des affectations dotées par le BT
- Distribution de nouveaux écouteurs conçus pour les nouvelles consoles d’interprétation
- Sensibilisation soutenue des clients à l’importance de la qualité sonore pour les services d’interprétation
- Consigne communiquée aux interprètes d’interrompre le service si la qualité du son ne permet pas un service sécuritaire
- Examens audiométriques administrés par le département d’audiologie de l’Université d’Ottawa pour assurer une surveillance médicale de l’ouïe des interprètes et une prise en charge des interprètes ayant subis des incidents acoustiques et des blessures auditives
Résultats attendus
Les résultats des recherches/études effectuées dans le cadre du programme de protection auditive permettront d’établir des paramètres clairs sur le travail des interprètes dans un contexte virtuel, et ce, à l’échelle nationale. Il permettra aussi de mettre sur pied des initiatives concrètes ayant pour objectif d’assurer des conditions de travail sécuritaires pour les interprètes permanents du BT et ultimement pour toutes les personnes qui exercent le travail d’interprètes au pays.
Projets de recherche
- Projet de recherche sur la charge cognitive des interprètes en situation d’interprétation à distance en collaboration avec l’Université de Genève
- en cours : décembre 2021
- Projet de recherche sur l’exposition des interprètes à des niveaux sonores élevés et sur la qualité sonore du signal AV dans les séances d’interprétation à distance avec le Conseil National de Recherche du Canada
- complété : Phase 1 complétée en décembre 2020
- en cours : Phase 2 en cours
- Projet de recherche avec Dr. Fournier et Dr. Norena, audiologistes à l’Université de Marseille, sur les symptômes de troubles auditifs ressentis par les interprètes lors des séances d’interprétation à distance
- à venir : à déterminer
- Projet de recherche avec Dr. Lagacé, audiologiste à l’Université d’Ottawa, sur la perception de la parole dans le bruit
- à venir : à déterminer
- Test en laboratoire des plusieurs dispositifs de protection auditive en collaboration avec le Conseil Nation de Recherche du Canada
- complété : phase 1 complété printemps 2020
- en cours : phase 2 en cours
Mesures
- Formation sur le son et les enjeux liés à la santé auditive élaborée en collaboration avec le conseiller en santé et sécurité de Services publics et approvisionnements Canada
- complété : 2 formations complétées (40 interprètes)
- en cours : séances prévues en février 2021
- Élaboration d’exigences techniques du BT pour l’interprétation simultanée et l’interprétation simultanée à distance
- complété : janvier 2020
- Exigence, à compter du 1er avril 2021, du respect de la norme ISO 20109 pour les consoles d’interprétation (munies de compresseur-limiteur intégré) pour l’ensemble des affectations dotées par le BT
- complété : déjà intégrée à l’offre à commande sur les services AV
- Distribution de nouveaux écouteurs conçus pour les nouvelles consoles d’interprétation
- complété : complété janvier 2021
- Sensibilisation soutenue des clients à l’importance de la qualité sonore pour les services d’interprétation
- en cours : en cours
- Consigne communiquée aux interprètes d’interrompre le service si la qualité du son ne permet pas un service sécuritaire
- complété : février 2020
- Examens audiométriques administrés par le département d’audiologie de l’Université d’Ottawa pour assurer une surveillance médicale de l’ouïe des interprètes et une prise en charge des interprètes ayant subis des incidents acoustiques et des blessures auditives
- à venir : à déterminer
Rapports sur la santé et la sécurité au travail
Contexte
Les interprètes permanents sont tenus de signaler les situations dangereuses. L’adoption des séances virtuelles et hybrides au Parlement en mars 2020 a causé des changements dans les conditions de travail en interprétation et a provoqué une détérioration de la qualité du son. Ces circonstances ont mené à un nombre accru de rapports d’enquête sur les situations comportant des risques auprès de la Direction de la santé et de la sécurité au travail de Services publics et Approvisionnement Canada.
Depuis janvier 2020, 46 interprètes permanents ont déposé au total 141 rapports liés à la mauvaise qualité du son et 15 ont déposé au total 30 rapports faisant état de blessures nécessitant un arrêt de travail.
Type de blessure | Nombre |
---|---|
Blessures invalidantes (nécessitant un arrêt de travail d’une durée variable ou une modification de tâches) | 30 |
Blessures légères ne nécessitant pas un arrêt de travail (nécessitant un traitement médical autre que les premiers soins) | 1 |
Quasi-accident ou blessure n’étant pas invalidante ou légère | 110 |
Total | 141 |
Type de blessures | Nombre |
---|---|
Fatigue indue | 66 |
Acouphène | 42 |
Maux de tête | 65 |
Maux d’oreille | 24 |
Hypersensibilité | 9 |
Processus d’approvisionnement pour l’interprétation
Contexte
Le Bureau de la traduction (BT) s’appuie sur la collectivité des pigistes pour s’assurer d’avoir la capacité d’offrir les services d’interprétation.
Contrats en cours avec les interprètes pigistes
Depuis le début de la pandémie, le BT a constaté une augmentation considérable de l’interprétation à distance. Par conséquent, en décembre 2020, le contrat a été modifié afin d’inclure, rétroactivement au mois de mai 2020, les conditions de travail applicables à l’interprétation à distance.
Prochaine itération du contrat ouvert
Un nouveau contrat ouvert d’interprétation est en cours de préparation en consultation avec la collectivité des interprètes; il entrera en vigueur le 1er juillet 2021. La Direction générale des approvisionnements de Services publics et Approvisionnement Canada mène un processus de demande de renseignements, qui a été affiché dans achats et ventes le 5 février 2021.
Entre septembre 2020 et janvier 2021, le BT a tenu plusieurs réunions du groupe de travail sur l'approvisionnement, qui comprend des représentants de la communauté des pigistes. De plus, le 15 janvier 2021, le BT a organisé une séance d'information à l'intention de tous les interprètes pigistes de langue officielle pour entendre leurs points de vue, partager de l’information et répondre à leurs questions concernant l’amendement au contrat actuel et la préparation du contrat ouvert qui entrera en vigueur le 1er juillet 2021.
Capacité virtuelle en interprétation du Bureau de la traduction
Contexte
Le Bureau de la traduction (BT) continue de travailler avec l’administration de la Chambre des communes et tous ses partenaires pour appuyer la tenue des séances virtuelles du Parlement tout en veillant à la santé et à la sécurité de ses interprètes.
Réponse suggérée
- Le gouvernement est déterminé à fournir les services de traduction et d’interprétation essentiels aux parlementaires et à la population canadienne
- Nous travaillons avec l’administration de la Chambre et tous nos partenaires pour appuyer la tenue des séances virtuelles du Parlement
- Le gouvernement du Canada est soucieux d’assurer la santé et la sécurité des interprètes
- Des lignes directrices ont été élaborées de façon à réunir les conditions optimales afin que les interprètes puissent fournir un service d’excellente qualité en toute sécurité
Si l’on insiste au sujet des contrats de pige :
- Services public et Approvisionnement Canada (SPAC) est déterminé à offrir des services de haute qualité à sa clientèle
- SPAC travaille avec ses fournisseurs à modifier le contrat en vigueur pour tenir compte des conditions d’interprétation difficiles en cette situation exceptionnelle de pandémie
- SPAC mènera de vastes consultations auprès de la collectivité des interprètes afin continuer à garantir une manière juste et transparente d’obtenir des services d’interprétation
Si l’on insiste au sujet de la santé et de la sécurité des interprètes :
- nous continuons à prendre des mesures pour assurer aux interprètes des conditions de travail sûres qui respectent les normes de l’Organisation internationale de normalisation relatives à l’interprétation
- le BT fourni à ses interprètes des casques d’écoute dotés de limiteurs de son pour les protéger des chocs acoustiques, a réduit la durée de leurs affectations et a mis en œuvre une série de mesures d’hygiène et de distanciation physique
- nous analysons les conditions de travail actuelles des interprètes afin de disposer de données probantes qui éclaireront nos décisions concernant leur santé et leur sécurité ainsi que les autres aspects de leur travail
- en tout temps, les interprètes ont pour instruction d'interrompre le service si la qualité du son ne permet pas l’interprétation
- afin de tenir compte de l'effort accru requis pour interpréter les séances virtuelles, le BT a réduit les heures de travail des interprètes affectés à ces séances, sans diminuer leur rémunération
Si l’on insiste au sujet de la capacité en interprétation :
- à l’heure actuelle, nous avons la capacité nécessaire pour continuer à servir le Parlement et le gouvernement du Canada
- nous recevons un nombre sans précédent de demandes de services d’interprétation à distance. Avec l’aide de nos clients, nous surveillons de près la situation et nous nous efforçons de prévoir les besoins. Lorsqu’il convient de le faire, nous avons recours à nos ressources contractuelles
Si l’on insiste sur les outils de passation de marchés :
- le BT a reconnu l’augmentation de la charge cognitive des interprètes dans le contexte de la pandémie et modifié leurs conditions de travail – en réduisant leurs heures et en augmentant les ressources – par le biais d’un communiqué qui a été publié en mai 2020
- SPAC travaille actuellement avec les interprètes afin de modifier leur contrat actuel de manière à ce que les mesures de santé et de sécurité appropriées soient en place et à ce que les conditions de travail modifiées en raison de la prestation de services à distance y soient intégrées
- en février 2021, SPAC entamera des consultations avec les interprètes sur le renouvellement de leur nouveau contrat par le biais d'une demande de renseignements (RFI) et d’une table ronde du secteur langagier
Historique
Depuis le début de la pandémie, le BT collabore étroitement avec l’administration de la Chambre des communes à rendre possibles les séances virtuelles des comités.
Le BT a modifié son fonctionnement pour répondre aux besoins du Parlement. Les conditions se sont améliorées au fil du temps et la collaboration se poursuit afin de trouver une solution durable pour réduire le risque d’interruptions des services d’interprétation attribuables à la technologie utilisée par les participants à distance.
Pour que l’interprétation à distance soit offerte avec succès, certains critères doivent être respectés, entre autres :
- tous les participants doivent porter un casque d’écoute avec microphone pour assurer la qualité du son
- les participants doivent participer par vidéoconférence afin que l’interprète puisse voir leurs expressions faciales et communiquer clairement le ton de leur message
- les participants doivent respecter scrupuleusement les règles qui régissent le droit de parole et attendre leur tour pour parler
- un technicien doit être présent en tout temps dans la salle où se trouvent les interprètes pour résoudre tout problème technique
- l’alimentation audio des consoles d’interprétation doit être dotée de limiteurs ou de compresseurs pour éviter les chocs acoustiques
- les interprètes doivent être en mesure de faire des vérifications de la qualité du son avec le technicien et les participants avant le début de chaque réunion
- comme toujours, les participants qui prévoient prononcer des allocutions écrites doivent les fournir aux interprètes à l’avance
Ces critères doivent être respectés pour que soient réunies les conditions optimales permettant aux interprètes de fournir un service d’excellente qualité en toute sécurité. Le respect de ces critères n’élimine pas complètement le risque d’interruptions du service d’interprétation attribuables à la technologie utilisée par les personnes qui participent à distance, mais il réduira considérablement ce risque et contribuera à assurer la meilleure interprétation possible.
Contrats avec les interprètes pigistes
Depuis le début de la pandémie, le BT a constaté une augmentation considérable de l’interprétation à distance. Par conséquent, en décembre 2020, il a annoncé une modification au contrat rétroactive à mai 2020 afin d’inclure les conditions de travail pour l’interprétation à distance.
Un nouveau contrat ouvert d’interprétation est en cours de préparation en consultation avec la collectivité des interprètes; il entrera en vigueur le 1er juillet 2021. La Direction générale des approvisionnements de SPAC mène un processus de demande de renseignements (DDR), qui a été affiché dans achats et ventes le 5 février 2021.
Au cours des mois précédant la publication du processus de DDR, le BT a organisé plusieurs réunions de consultation avec les interprètes pigistes pour entendre leurs points de vue, partager de l’information et répondre à leurs questions concernant la modification au contrat actuel et la préparation du contrat ouvert qui entrera en vigueur le 1er juillet 2021.
Il s’agit de processus d’approvisionnement importants pour le BT, qui s’appuie sur la collectivité des interprètes pour offrir ses services.
La santé et la sécurité au Bureau de la traduction
En raison du recours accru à la vidéoconférence, on a constaté une augmentation du nombre d’incidents signalés par les interprètes, ces derniers se plaignant entre autres de maux de tête, de maux d’oreille et de fatigue causés par une piètre qualité du son.
Le 28 septembre 2020, le Hill Times a fait état d’une nouvelle étude internationale selon laquelle le Canada figurerait parmi les pays affichant le plus haut taux d’incidents de choc acoustique subis par des interprètes langagiers.
Le BT a fourni à ses interprètes des casques d’écoute dotés de limiteurs de son pour les protéger des chocs acoustiques et a mis en œuvre une série de mesures d’hygiène et de distanciation physique. De plus, le BT exige de ses clients qu’ils prennent des mesures techniques pour favoriser non seulement la santé de ses interprètes, mais aussi la qualité des services d’interprétation. Ces mesures comprennent la présence en tout temps d’un technicien en audiovisuel qualifié, l’utilisation par les personnes qui participent à distance de casques d’écoute de bonne qualité avec microphone intégré, l’utilisation d’une connexion internet à large bande stable, et la remise des documents pertinents aux interprètes avant la tenue des réunions ou au début des réunions.
L’approche du BT concorde avec les pratiques exemplaires internationales, y compris les principes, les lignes directrices pour les institutions et les pratiques exemplaires de l’Association internationale des interprètes de conférence. Le BT est considéré comme un chef de file dans le domaine.
Études
Le BT mène actuellement 3 études axées sur la technologie, la qualité du son et la santé auditive des interprètes :
- Avec l’aide du Conseil national de recherches Canada, le BT analyse la qualité sonore et la pression acoustique auxquelles les interprètes sont exposés sur la Colline du Parlement, ainsi que le rendement des dispositifs de protection de l’ouïe (PreservEar) qu’il utilise
- Le BT s’est associé à deux audiologistes spécialistes des chocs acoustiques au Laboratoire de neurosciences sensorielles et cognitives de l’Université d’Aix-Marseille, en France, qui soumettront des interprètes ayant subi un choc acoustique dans l’exercice de leurs fonctions à des examens de l’ouïe et évalueront l’incidence de la réception à distance des signaux audiovisuels sur l’ouïe des interprètes
- Le BT réalise avec l’Université de Genève en Suisse une étude de l’incidence pour les interprètes de la charge cognitive accrue suscitée par l’interprétation à distance
Mesures de qualité du Bureau de la traduction
Contexte
Le Bureau de la traduction (BT) reste déterminé à assurer la qualité de ses services de traduction et d’interprétation.
Réponse suggérée
- Pour le gouvernement, être au service des Canadiens signifie entre autres faire la promotion des langues officielles et respecter l’esprit de la Loi sur les langues officielles
- Le BT est soucieux d’appuyer les ministères et organismes fédéraux en leur offrant des services linguistiques de qualité
- Le BT continue de moderniser ses outils et ses processus afin de pouvoir fournir des services linguistiques rapides, économiques et de haute qualité
Si l’on insiste au sujet de la qualité des traductions :
- le BT applique un processus d’assurance de la qualité rigoureux
- nous nous engageons à revoir toute traduction qui ne satisferait pas entièrement au client
Si l’on insiste au sujet des recommandations du commissaire aux langues officielles :
- depuis le début de la pandémie, le BT a maintenu la prestation de ses services de haute qualité au Parlement, aux ministères et aux tribunaux
- c’est à chaque ministère fédéral qu’il revient de veiller à respecter ses obligations en matière de langues officielles
- en situation d’urgence, les ministères et organismes fédéraux peuvent faire appel aux services linguistiques de haute qualité du BT 24 heures par jour, 7 jours par semaine afin de s’acquitter de leurs obligations en matière de langues officielles
- mon ministère continue de collaborer avec ses clients pour prévoir et suivre de près la demande, et fait appel à des ressources contractuelles au besoin
Historique
Le BT de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a réalisé d’importants progrès en matière de qualité linguistique. Il s’est doté de cadres d’évaluation de la qualité tant pour la traduction que pour l’interprétation, et il applique un processus d’assurance de la qualité rigoureux.
Pendant la pandémie, le BT a maintenu son niveau de service normal au Parlement du Canada, aux ministères et aux tribunaux. Tous les services de traduction, d’interprétation et de terminologie en langues officielles, étrangères et autochtones, ainsi que les services d’interprétation en langue des signes et de sous-titrage sont toujours offerts, selon les procédures habituelles.
Le 29 octobre 2020, le commissaire aux langues officielles a publié son rapport intitulé Une question de respect et de sécurité: L’incidence des situations d’urgence sur les langues officielles, qui contient ses observations relatives aux questions de langues officielles en temps de crise. Sa première recommandation consiste à ce que le BT et les institutions fédérales élaborent et mettent en œuvre « un plan d’action pour garantir que les structures et outils sont en place afin de faciliter la rédaction et la diffusion simultanée des communications d’urgence dans les 2 langues officielles ». Le BT, dans le cadre de services optionnels, continue de collaborer avec ses ministères clients pour veiller à ce que leurs besoins en services linguistiques soient comblés. En outre, la mise en œuvre du nouveau modèle d’affaires du BT permettra de donner suite aux recommandations formulées par le commissaire aux langues officielles, car il prévoit notamment :
- l’augmentation de l’offre de services personnalisés offerts par des traducteurs qui comprennent le style et les préférences de leur client et qui sont à même d’offrir ces services en temps opportun, car ils peuvent changer de priorité à tout moment à la demande du client
- la modernisation des outils technologiques du BT grâce à la mise en œuvre de GClingua, un nouveau système infonuagique qui permettra de fournir et de gérer, de A à Z, les services de traduction, de terminologie et d’interprétation offerts au gouvernement du Canada
Comparution devant le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre : Le Bureau de la traduction en appui à un Parlement virtuel
Le 28 avril 2020
Ottawa (Ontario)
Déclaration préliminaire de Nathalie Laliberté
Vice-présidente des Services au Parlement et de l’Interprétation, Bureau de la traduction, Services publics et Approvisionnement Canada
(L’allocution prononcée fait foi)
Introduction
Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les membres du comité, bonjour.
Je m’appelle Nathalie Laliberté, je suis vice-présidente des Services au Parlement et de l’Interprétation au Bureau de la traduction (BT) de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC). Je suis accompagnée de mon collègue Matthew Ball, directeur de l’Interprétation et interprète en chef.
Je vous remercie de cette invitation à contribuer à vos travaux pour la tenue de séances virtuelles au Parlement. Le BT a le mandat de fournir les services linguistiques pour les séances, et à ce titre, nous sommes heureux de pouvoir vous offrir notre point de vue. Je précise toutefois que nous ne sommes pas responsables du soutien technologique pour les séances.
Mandat et vision
Comme vous le savez, la Loi sur le Bureau de la traduction nous donne le mandat de servir les 2 Chambres du Parlement ainsi que les ministères et organismes du gouvernement fédéral pour tout ce qui concerne la traduction et la révision de leurs documents, la terminologie et l’interprétation. Nous offrons des services linguistiques de qualité dans les 2 langues officielles, en langues autochtones et étrangères, ainsi qu’en langues des signes.
Le BT joue un rôle essentiel dans l’application de la Loi sur les langues officielles. Ce mandat fait du BT un acteur clé en ce qui a trait à la communication avec le public, à la langue de travail dans la fonction publique et à la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne.
Depuis 2017, nous appliquons une vision claire pour tracer notre avenir à titre de centre d’excellence en services linguistiques du gouvernement du Canada. Dans le cadre de cette vision :
- nous avons lancé des initiatives importantes pour renforcer notre contrôle de la qualité, moderniser notre modèle d’affaires et disposer des outils langagiers les plus sophistiqués
- nous avons renforcé notre capacité en langues autochtones et notre collaboration avec l’industrie canadienne de la langue
- nous avons mis en place des processus pour mieux soutenir nos employés, leur offrir la formation dont ils ont besoin et veiller à leur santé mentale
- nous avons repensé nos processus de recrutement et conclu des partenariats pour stimuler la relève dans les professions langagières. Je pense entre autres à notre collaboration avec l’Université d’Ottawa pour son programme de maîtrise en interprétation de conférence : nous prêtons du matériel et des professeurs à l’université, et en retour nous bénéficions d’un bassin de nouveaux interprètes hautement compétents
Réaction à la COVID
C’est avec ce même dynamisme que nous nous adaptons à la pandémie de COVID-19. Vous avez pu le constater, depuis la mi-mars, nous demeurons bien présents pour remplir notre mission et aider le Parlement à respecter son obligation de veiller à l’interprétation de ses séances et à la traduction de ses documents.
Cela dit, comme c’est le cas partout au gouvernement et ailleurs, nous devons donc composer avec une capacité réduite. Heureusement pour nous, la traduction est une activité qui se prête bien au télétravail, et nous avons pu assurer l’isolement de nos traducteurs tout en maintenant nos services.
En ce qui concerne l’interprétation – qui est au cœur de notre discussion aujourd’hui – il s’agit d’un service que le BT offre depuis 1959 et que nous parvenons à maintenir au fil des ans grâce au dévouement de nos formidables employés et pigistes. En cette période de pandémie, compte tenu des conditions techniques que l’interprétation exige, les interprètes doivent continuer à venir sur place au Parlement. Mais je peux vous assurer que nous avons à cœur leur santé, et nous avons appliqué rigoureusement les conseils des experts pour les protéger :
- nous avons ajouté des cabines d’interprétation portatives et installé des cloisons dans les cabines existantes pour que les interprètes n’aient pas à se côtoyer dans la même cabine
- nous avons veillé à ce que les cabines d’interprétation soient désinfectées 2 fois par jour
- nous avons mis des lingettes désinfectantes à la disposition des interprètes pour qu’ils puissent désinfecter le matériel avant et après chaque affectation
- pour éviter la manipulation de documents papier, nous prêtons des tablettes aux interprètes dans les cabines afin qu’ils consultent les documents de référence
- nous avons réduit la taille des équipes et appliqué les règles d’éloignement physique pour éviter les contacts entre les interprètes
- nous avons mis des espaces de stationnement à la disposition des interprètes pour qu’ils n’aient pas à utiliser les transports en commun
- nous prenons en compte la situation individuelle de nos interprètes qui ont de jeunes enfants ou qui doivent rester à la maison pour d’autres raisons, et nous maintenons un dialogue ouvert avec les syndicats
Pourquoi ne pas avoir tout simplement permis aux interprètes d’offrir le service depuis leur domicile, me demanderez-vous? Eh bien, nous avons commencé à étudier cette possibilité, mais l’interprétation à distance représente un défi de taille.
Critères pour l’interprétation à distance
Nous parlons d’interprétation à distance lorsqu’un ou plusieurs des participants ne sont pas au même endroit que les interprètes. Au cours des dernières années, avec la popularité et l’accessibilité grandissantes de la vidéoconférence, la demande d’interprétation à distance n’a pas cessé d’augmenter.
Le BT avait donc commencé à effectuer des essais et à examiner les pratiques exemplaires en la matière à l’échelle internationale. L’arrivée soudaine de la pandémie nous a cependant poussés à mettre les bouchées doubles, et depuis quelques semaines, nous nous penchons activement sur la question en collaboration avec l’administration de la Chambre.
Nous avons pu déterminer que certains critères doivent être respectés pour que l’interprétation à distance soit possible. Ces critères incluent les suivants :
- Il est très important que tous les participants soient munis d’un casque d’écoute avec micro pour assurer une qualité sonore adéquate
- Les participants doivent participer par vidéoconférence pour que l’interprète puisse utiliser leur expression faciale afin de bien rendre le ton de leur message
- Les participants doivent respecter strictement le droit de parole, et parler chacun leur tour
- Un technicien doit être présent en tout temps dans la salle où se trouvent les interprètes afin de régler tout problème technique
- La chaîne audio qui alimente les consoles d’interprétation doit être dotée de limiteurs-compresseurs pour éviter les chocs acoustiques
- Les interprètes doivent avoir la possibilité de faire des tests de son avec le technicien et les participants avant le début de chaque rencontre
- Comme d’habitude, les personnes qui prévoient lire des déclarations écrites doivent les faire parvenir d’avance à nos interprètes
L’objectif est de permettre aux interprètes de travailler dans des conditions optimales pour assurer la qualité du service et la sécurité des interprètes. Le respect de ces critères n’éliminera pas entièrement les risques d’interruption du service d’interprétation dus à la technologie utilisée par les participants à distance, mais il les atténuera grandement et il favorisera la qualité de l’interprétation.
Les critères liés à la qualité du son sont particulièrement importants, étant donné que le son est la pierre angulaire de l’interprétation. Par exemple, avec un son de mauvaise qualité, l’interprète pourrait confondre les mots « symptomatique » et « asymptomatique », et donner un sens entièrement différent au message. De plus, un son de mauvaise qualité met l’ouïe des interprètes en danger. On a d’ailleurs signalé au cours des 2 dernières années une vingtaine d’incidents de santé et sécurité associés à des problèmes de son lors de téléconférences.
Pour ce qui est des ressources humaines requises afin d’assurer l’interprétation de séances virtuelles, le BT devra renforcer ses équipes d’interprètes : les variations dans la qualité du son requièrent une plus grande concentration pour les interprètes, qui peuvent donc travailler moins longtemps, ce qui nous obligera à affecter plus d’interprètes pour une même séance. Cela dit, nous ne ménagerons pas nos efforts pour satisfaire les besoins.
Conclusion
Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les membres du comité, notre mission est claire : nous sommes ici pour servir le Parlement, et nous nous faisons un devoir de répondre à l’appel. Nous sommes déterminés à poursuivre notre collaboration avec l’administration de la Chambre et tous nos partenaires pour appuyer le bon fonctionnement d’un Parlement virtuel.
Le BT est fier de pouvoir aider le Parlement à poursuivre son travail essentiel pendant la crise. Et nous sommes fiers d’aider le gouvernement du Canada à transmettre aux Canadiennes et aux Canadiens l’information dont ils ont besoin pour rester en santé et suivre l’évolution de la situation, en français, en anglais, en American Sign Language et en langue des signes québécoise.
Je souligne tout particulièrement le travail incroyable de nos interprètes en langues officielles et en langues des signes qui participent chaque jour aux conférences de presse du premier ministre et de l’Agence de la santé publique. La crise a mis l’excellence de leur travail à l’avant-plan, et nous sommes reconnaissants pour leur dévouement.
En terminant, je remercie les interprètes de la présente séance. Je remercie également tous les employés qui travaillent en coulisses, malgré les conditions difficiles que nous connaissons, pour rendre possibles les rencontres importantes comme celle-ci. Un merci tout spécial à nos précieux partenaires du Service multimédia de la Chambre et de la Direction générale des comités, dont vous appréciez sans doute comme moi les efforts et la compétence.
Et merci à vous, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les membres du Comité, de votre attention et de votre intérêt envers nos services. C’est avec plaisir que Matthew et moi répondrons à vos questions.
Notes d’allocution pour le Comité permanent du Sénat Régie interne, budgets et administration
Le 25 juin 2020
Bonjour. Je m’appelle Lucie Séguin. Je suis la présidente-directrice générale du Bureau de la traduction (BT) de Services publics et Approvisionnement Canada. C’est un plaisir pour moi d’accompagner aujourd’hui madame Piccinin, avec ma collègue Nathalie Laliberté, vice-présidente des Services au Parlement et de l’Interprétation, afin de faire le point sur les services de traduction.
Le groupe de travail consultatif du comité a recommandé qu’une telle rencontre ait lieu tous les ans, et nous sommes heureuses de donner suite à cette recommandation. La dernière présence du BT devant le comité remonte d’ailleurs à mai 2019.
Le BT a pour vision d’être un centre d’excellence en services linguistiques. Or, cette quête d’excellence repose sur une collaboration étroite avec notre clientèle pour bien comprendre et satisfaire ses besoins.
À cet effet, Nathalie et moi avons rencontré plusieurs honorables sénatrices et sénateurs, y compris quelques membres du comité, pour obtenir leur rétroaction et saisir les occasions d’amélioration.
Je tiens à souligner le travail exemplaire que le BT et le Sénat ont accompli ces dernières années afin de répondre aux préoccupations des honorables sénatrices et sénateurs, et de leur garantir des services de la plus haute qualité. Ce travail est résumé dans le rapport intitulé « La qualité en traduction et en interprétation » que nous avons remis au comité.
La pandémie n’a aucunement refroidi notre ardeur à bien servir le Sénat. Nous avons mis en place des mesures sanitaires strictes pour éviter la contamination de nos employés tout en continuant à offrir nos services.
De plus, comme les séances virtuelles gagnent en popularité, nous avons dressé une liste de critères à respecter pour assurer la qualité de l’interprétation de ces séances, et protéger la santé de nos interprètes :
- utiliser un casque d’écoute avec micro intégré
- participer par vidéoconférence et non par téléphone
- utiliser une connexion Internet de bonne qualité et éviter le Wi-Fi
- respecter le droit de parole et éviter de parler trop rapidement
- assurer la présence d’un technicien et effectuer des tests de son
- utiliser un système audio doté de limiteurs-compresseurs
- faire parvenir les discours d’avance aux interprètes
Le respect de ces critères n’élimine pas entièrement les risques d’interruption du service d’interprétation, mais il les atténue grandement.
Je remercie le Comité, l’ensemble des honorables sénatrices et sénateurs, et tout particulièrement madame Piccinin et le personnel du Sénat de leur collaboration à notre effort soutenu pour garantir au Sénat des services linguistiques de la plus haute qualité.
Réponse au Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre : avril 2020
Question prise en note:
Augmentation des rapports d’incidents liés à la fatigue et à des blessures parmi les interprètes depuis le début des réunions virtuelles.
Le Bureau de la traduction (BT) travaille étroitement avec l’administration de la Chambre des communes et du Sénat ainsi qu’avec ses autres partenaires, notamment avec ses fournisseurs du secteur privé, pour fournir des services d’interprétation dans le cadre de séances du Parlement, y compris celles qui se déroulent de façon virtuelle. Le BT n’est pas responsable de fournir le soutien technologique durant ces séances.
Du 1er janvier 2019 au 15 mars 2020, il y a eu un rapport d’incident concernant une blessure invalidante et un autre rapport concernant une blessure mineure. Les 2 employés concernés sont maintenant rétablis et sont de retour au travail. Les 2 incidents se sont produits durant une séance d’interprétation traditionnelle (en personne). Au cours de la même période, 28 autres situations comportant des risques ont été signalées en raison d’une piètre qualité du son (par exemple : rétroaction acoustique, sons aigus, interférence) qui ont entraîné de la fatigue, des maux de tête et une sensibilité auditive. Deux de ces situations se sont produites lors de séances d’interprétation à distance (téléconférences), tandis que les autres ont eu lieu durant des séances d’interprétation traditionnelles.
En raison de l’utilisation accrue des vidéoconférences au cours des 2 derniers mois, on a constaté une augmentation des rapports d’incident concernant des interprètes, ces derniers souffrant notamment de maux de tête, de maux d’oreille et de fatigue causés par une piètre qualité sonore. Aucun choc acoustique ni aucune autre blessure nécessitant une hospitalisation n’ont été signalés.
Du 16 mars au 29 avril 2020, aucune blessure mineure ou invalidante n’a été signalée. Trente-neuf autres situations comportant des risques résultant d’une mauvaise qualité du son ont été rapportées. Elles ont généralement causé des maux de tête, une sensibilité auditive et de la fatigue. Quatorze de ces situations comportant des risques étaient liées à des téléconférences et 25 à des vidéoconférences.
Le BT considère la santé et la sécurité des employés une priorité et il a pris des mesures pour protéger ses interprètes qui travaillent durant la pandémie.
Par exemple, le BT a fourni à ses interprètes des casques d’écoute dotés de limiteurs de son pour les protéger contre un choc acoustique et a mis en œuvre une série de mesures d’hygiène et de distanciation physique. De plus, le BT demande à ses clients de prendre des mesures techniques qui non seulement préservent la santé de ses interprètes mais favorisent aussi la prestation de services d’interprétation de grande qualité. Ces mesures englobent la présence en tout temps d’un technicien audiovisuel qualifié, l’utilisation par les participants à distance de casques d’écoute avec microphones intégrés et de connections internet de bonne qualité, ainsi que la fourniture des documents pertinents aux interprètes avant la tenue des réunions.
L’approche du BT s’aligne étroitement sur les pratiques exemplaires internationales, y compris les principes, le guide d’orientation pour les institutions et les meilleures pratiques de l’Association internationale des interprètes de conférence.
Profil du comité
Emmanuel Dubourg, parti libéral du Canada, président

Circonscription :
Bourassa (Québec)
Profession/Occupation :
Comptable professionnel agréé, enseignant
Élu pour la première fois comme député en 2013.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Comptable professionnel agréé doté d’une maîtrise en administration des affaires pour cadres, Emmanuel Dubourg a été gestionnaire dans la fonction publique canadienne pendant 20 ans.
Consultant en vérification fiscale à l’international, conférencier, il a enseigné dans plusieurs institutions avant de faire le saut en politique québécoise puis canadienne. En 2017, il a célébré sa 10ième année de vie politique.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Projets de loi d’intérêt et motions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
- Racisme, discrimination et préjugés contre les Noirs
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Intérêts principaux
Le comité permanent des langues officielles sera le premier comité auquel Emmanuel Dubourg prendra part. Étant professeur de profession il pourrait orienter ses questions sur l’éducation.
Terry Duguid, parti libéral du Canada

Circonscription :
Winnipeg-Sud (Manitoba)
Profession/Occupation :
Expert-conseil en environnement, cadre de direction, activiste communautaire
Élu pour la première fois comme député en 2015.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Terry Duguid a été élu pour la première fois comme député de Winnipeg-Sud en 2015
Grâce à ses antécédents diversifiés, notamment dans le milieu de l'administration municipale, des affaires et du leadership environnemental, M. Duguid a démontré un profond engagement envers la fonction publique tout au long de sa carrière. En 1997, il a fondé Sustainable Development International, une société d’experts-conseils qui se spécialise dans la gestion environnementale, le développement durable, le transport et les affaires internationales. En 2000, il a été nommé président de la Manitoba Clean Environment Commission et il est devenu en 2004 président et chef de la direction de l’International Centre for Infectious Diseases, un organisme de recherche à but non lucratif qu’il a aidé à mettre sur pied.
Hormis dans sa carrière professionnelle, M. Duguid a consacré beaucoup de temps et d’efforts à sa communauté, y compris à titre de directeur général du groupe de travail sur les changements climatiques du Manitoba en 2001, de président du groupe de travail sur la nature en 2003 et de membre du groupe de travail sur l’échange de droits d’émission du Manitoba en 2004.
M. Duguid s’intéresse depuis toujours aux sciences et au rôle qu’elles jouent dans l’amélioration de la société. Titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec distinction en biologie, il a abordé dans sa maîtrise en conception environnementale (science de l’environnement) les enjeux cruciaux de la qualité de l’eau, de l’appauvrissement de l’ozone et des pluies acides.
M. Duguid et sa femme Linda ont 2 filles.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Secrétaire parlementaire
2019-12-12 jusqu’au présent : Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles (Diversification de l’économie de l’Ouest canadien) et du ministre de l’Environnement et du Changement climatique (Agence canadienne de l’eau).
2017-01-28 à 2018-12-12 : Secrétaire parlementaire pour la Condition féminine.
Projets de loi d’intérêt et motions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Intérêts principaux
Ayant été secrétaire parlementaire pour la Condition féminine par le passé, il pourrait orienter ses questions vers l’égalité des sexes et l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+).
Marie-France Lalonde, parti libéral du Canada

Circonscription :
Orléans (Ontario)
Profession/Occupation :
Travailleuse sociale, entrepreneure, politicienne
Élue pour la première fois comme députée en 2019.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Marie-France Lalonde a été députée provinciale de 2014 à 2019 représentant le Parti libéral de l’Ontario. Elle a a occupé les fonctions de ministre de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels de même que de ministre des Affaires francophones. Auparavant, elle a été ministre des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs, Whip en chef du gouvernement et adjointe parlementaire au ministre du Développement économique, de l’Emploi et de l’Infrastructure, responsable du développement économique, et à la ministre déléguée aux Affaires francophones.
Lalonde, qui détient un diplôme en travail social de l’Université de Québec à Hull, met ses qualités de leadership et ses compétences au service d’une carrière qui a débuté à la Société d’aide à l’enfance avant de se poursuivre au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario et à l’Hôpital d’Ottawa.
Au cours de la dernière décennie, Lalonde a continué de travailler dans le domaine des soins et est devenue copropriétaire et directrice générale de la résidence de retraite, le Manoir Portobello à Orléans. Elle a ouvert le Manoir Portobello en 2008, non seulement pour faire évoluer la collectivité, mais aussi pour répondre à un besoin croissant en matière de soins de longue durée et aux aînés. Le travail et le dévouement dont elle a fait preuve pendant ses années au Manoir Portobello lui ont valu le prix Nouvelle entreprise de l’année de la Chambre de commerce d’Orléans en 2010.
Outre sa carrière en travail social, Lalonde, elle a été membre du Comité consultatif communautaire du Centre d’accès aux soins communautaires de Champlain et a fait partie du groupe de travail de Centraide sur le logement abordable pour les aînés. Elle a aussi été vice-présidente de CARP Ottawa où elle a continué de défendre les intérêts des personnes âgées et les soins aux aînés.
Marie-France Lalonde, fière franco-ontarienne, est une leader communautaire qui vit dans la circonscription d’Orléans depuis 20 ans maintenant avec son époux Alvaro et sa fille Monica.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Projets de loi d’intérêt et motions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Intérêts principaux
Nouvellement députée, Marie-France Lalonde est fière d’être une franco-ontarienne ce qui peut porter à croire que ses questions porteront sur les communautés francophones. Avant d'être élue députée dans sa circonscription d'Orléans, elle était également députée provinciale et en 2017, a été nommée ministre des Affaires francophones sous le gouvernement de Kathleen Wynne.
Soraya Martinez Ferrada, parti libéral du Canada

Circonscription :
Hochelaga (Québec)
Profession/Occupation :
Politique municipale pendant plus de 10 ans. Elle a aussi occupé le poste de chef de cabinet et conseillère principale de la ministre de Patrimoine canadien
Élue pour la première fois comme députée en 2019.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Soraya Martinez Ferrada a été élue pour la première fois députée de Hochelaga en 2019.
Citoyenne de l’Est de Montréal depuis son arrivée au Canada en 1980, Madame Martinez Ferrada est profondément enracinée dans sa communauté.
Pendant plus de 20 ans, elle a acquis de l’expérience en communication et en développement de projets en s’impliquant dans les milieux communautaires, culturels et politiques. Elle a notamment mis sur pied le premier programme culturel et d’insertion socioprofessionnelle de la TOHU, un complexe référence en matière de développement durable à Montréal.
En politique municipale pendant plus de 10 ans, Madame Martinez Ferrada a été élue conseillère municipale de Saint-Michel et nommé Conseillère associée à la Culture au comité exécutif en 2005. Entre 2015 et 2018, elle a occupé le poste de chef de cabinet et conseillère principale de la ministre de Patrimoine canadien.
Fonctions à titre de parlementaire
- Secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté
Comités de la Chambre des communes
Membre
43e législature, deuxième session (2020-10-14 jusqu’au présent) : Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration.
43e législature, deuxième session (2020-10-06 jusqu’au présent) : Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration.
Projets de loi d’intérêt et motions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
- Les langues officielles
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Intérêts principaux
Soraya Martinez Ferrada est membre du Comité permanent de langues officielles pour une première fois, remplaçant Emmanuella Lambropoulos. Elle est aussi membre et conseillère de la Section canadienne de ParlAmericas (CPAM). Elle s’est aussi impliquée dans les milieux communautaires, culturels et politiques. Elle a notamment mis sur pied le premier programme culturel et d’insertion socioprofessionnelle de la TOHU, un complexe référence en matière de développement durable à Montréal.
Patricia Lattanzio, parti libéral du Canada

Circonscription :
Saint-Léonard – Saint-Michel (Québec)
Profession/Occupation :
Avocate, conseillère municipale
Élue pour la première fois comme députée en 2019.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Patricia R. Lattanzio est mère de 3 jeunes adultes et une leader communautaire dans la circonscription de Saint-Léonard dans laquelle elle y habite depuis sa jeune enfance.
Patricia a été conseillère municipale de Ville pour le district Saint-Léonard-Est, et elle connaît très bien les défis et priorités de son arrondissement.
Détentrice d’un baccalauréat en droit de l’Université du Québec à Montréal, d’un certificat en droit de l’Université de Montréal et d’un baccalauréat avec mention en sciences politiques de l’Université McGill, Patricia est avocate et membre du Barreau du Québec, ayant pratiqué dans le domaine du droit civil pendant 29 ans.
Elle a été élue pour une première fois lors d’une élection partielle en novembre 2015 et réélue pour un second mandat aux élections municipales de novembre 2017. Dès son entrée en fonction, Patricia a été appelée à occuper des responsabilités au sein de l’administration municipale. Dans l’arrondissement de Saint-Léonard, Patricia est actuellement présidente de la Commission permanente des travaux publics, des infrastructures, des parcs et de la foresterie urbaine, et présidente de la Commission permanente de l’urbanisme, de l’environnement, de la qualité du milieu et du développement économique, et l’élue responsable des politiques venant en aide aux enfants.
À la Ville de Montréal, elle a servi à titre de vice-présidente de la Commission sur l’Inspecteur général et également la porte-parole de l’Opposition officielle pour les dossiers d’infrastructures de la voirie et de l’eau, des services électriques, et des affaires juridiques.
En plus d’être conseillère, Mme Lattanzio a aussi servi sa communauté comme commissaire à la Commission scolaire English-Montréal depuis 2007 et présidente du Comité de gestion de la taxe scolaire de l’île de Montréal depuis 2014.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Comités de la Chambre des communes
Membre
43e législature, deuxième session (2020-10-06 jusqu’au présent) : Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique.
Projets de loi d’intérêt et motions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Intérêts principaux
Patricia Lattanzio est nouvellement députée. Elle est une anglophone de Montréal qui a à cœur l’éducation. Il est probable que ses questions se concentrer sur l’enseignement dans la langue de la minorité.
René Arseneault, parti libéral du Canada

Circonscription :
Madawaska – Restigouche (Nouveau-Brunswick)
Profession/Occupation :
Avocat
Élu pour la première fois comme député en 2015.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
René Arseneault est député pour la circonscription de Madawaska – Restigouche (Nouveau-Brunswick). Il est membre du Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie. Il a également siégé au Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir.
Ayant toujours vécu au sein de la circonscription de Madawaska – Restigouche, René Arseneault est bien au fait de ses enjeux et des intérêts de ses concitoyens(nes). Parfaitement bilingue, il veut maintenant être la voix qui les défendra à la Chambre des communes.
Avocat spécialisé en droit des sociétés commerciales et en litige civil depuis plus de 20 ans, René a fondé son propre cabinet en 1996 en compagnie de son épouse, Me Michèle Pelletier. Il est également auteur-compositeur-interprète. Il a d’ailleurs remporté le Prix du public lors du Gala de la chanson de Caraquet en 1989.
René s’implique au sein de sa communauté depuis plus de 25 ans. En plus d’offrir des services d’avocat-conseil pro bono, il n’hésite pas à utiliser ses talents artistiques lors de collectes de fonds au profit d’organismes à but non lucratif (OSBL) régionaux. Par ailleurs, René a siégé au conseil d’administration de plusieurs OSBL. Il a également cofondé l’Association du développement économique de Balmoral, la Fondation École Régionale BDES inc. et la Coopérative Radio Restigouche ltée. Il est d’ailleurs l’actuel président du conseil d’administration de cette dernière. René s’est aussi investi dans le développement du sport chez les jeunes pendant de nombreuses années, notamment comme entraîneur ou entraîneur adjoint de soccer et de volley-ball et comme bénévole aux Jeux de l’Acadie.
René est titulaire d’un baccalauréat en sciences sociales (majeure en économie et mineure en science politique) et d’un baccalauréat en droit de l’Université de Moncton.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canadien
Aucune
Comités de la Chambre des communes
Membre
42e législature, première session (2016-01-29 à 2016-09-19) : Comité permanent de l'industrie, des sciences et de la technologie.
Projets de loi et motions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucune
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucune
Intérêts principaux
René Arsenault est présentement le Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles (Agence de promotion économique du Canada atlantique et Langues officielles). Il était membre du Comité permanent des langues officielles lors de la dernière législation et ses questions portaient principalement sur la Feuille de route en immigration, les obligations de CBC/Radio-Canada en matière de langues officielles, le Programme de contestation judiciaire ainsi que bilinguisme des juges à la Cour suprême. Fait intéressant, lors de la dernière législature l’ancien député du Nouveau parti démocratique (NPD), François Choquette, avait introduit le projet de loi C-203, Loi modifiant la Loi sur la Cour suprême (compréhension des langues officielles), le député René Arsenault avait été l’un des seuls députés libéraux à voter pour le projet de loi.
Steven Blaney, parti conservateur du Canada, vice-président

Circonscription :
Bellechasse – Les Etchemins – Lévis (Québec)
Profession/Occupation :
Expert-conseil en environnement, ingénieur
Élu pour la première fois comme député en 2006.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Steven Blaney est né à Sherbrooke et a grandi à Sainte-Marie-de-Beauce. Résident de Lévis, Steven est marié à Marie Bouchard et a 2 enfants, William-Antoine et Alexandra. Diplômé de l’Université de Sherbrooke, Steven est devenu ingénieur civil en 1988 et a complété une maîtrise en administration des affaires en 2002 à Lévis.
Après ses études, il a travaillé comme consultant, entrepreneur et conseiller en infrastructures urbaines et en technologies environnementales. Steven a été un membre actif du plus important regroupement de professionnels en environnement au Canada, Réseau Environnement, dont il a d’ailleurs présidé le chapitre de Québec-Chaudière-Appalaches de 2003 à 2006.
Élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2006, il a été réélu en 2008 et en 2011 comme député de Bellechasse – Les Etchemins – Lévis. Steven Blaney veut contribuer à la prospérité durable de son comté. Fier de représenter une circonscription aussi diversifiée et dynamique, il se dévoue avec passion au service de ces concitoyens.
Après sa première élection, Steven Blaney a été nommé vice-président du caucus conservateur québécois. En octobre 2008, il en est devenu le président. Il a siégé au Comité des Affaires indiennes ainsi qu’à celui des Transports, de l’infrastructure et des collectivités. Compte tenu de l’importance de la mission en Afghanistan, Steven s’est joint au Comité de la défense et a participé à une visite à Kandahar en janvier 2006. Le 31 mai 2007, Steven Blaney s’est vu confier la présidence du Comité permanent des langues officielles qui vise à promouvoir la dualité linguistique partout au pays. Il a également siégé au sein de l’Association interparlementaire Canada-France.
Suite aux élections de 2011, Steven Blaney est nommé ministre des Anciens combattants. En février 2013, il reçoit la responsabilité additionnelle de la Francophonie. En juillet 2013, Steven Blaney devient le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Projets de loi et motions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canada
- Les langues officielles
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canada
- Aide aux éditeurs du Fonds du Canada pour les périodiques (43-1)
- Diffuseurs de contenu (43-1)
Intérêts principaux
Steven Blaney est vice-président du Comité permanent des Langues officielles. Il est aussi membre exécutif de la Section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, de l’Association interparlementaire Canada-France, du Groupe interparlementaire Canada-Irlande, de l’Association parlementaire Canada-Europe, du Groupe canadien de l’Union interparlementaire et de la Section canadienne de ParlAmericas.
John Williamson, parti conservateur du Canada

Circonscription :
Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest (Nouveau-Brunswick)
Profession/Occupation :
Partisan des contribuables, directeur des communications, chroniqueur de journal, éditorialiste
Élu pour la première fois comme député en 2011.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
John Williamson possède plus de 20 ans d’expérience en recherche sur les politiques publiques. Il était député de la circonscription Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest jusqu’en 2015. Avant son élection à la Chambre des communes en 2011, M. Williamson travaillait comme directeur des communications au bureau du premier ministre.
En 2016, il a lancé Canadians for Affordable Energy afin de promouvoir les avantages de l’énergie à coût abordable. Il a été directeur national de la Fédération canadienne des contribuables (FCC) de janvier 2004 à septembre 2008 et directeur pour l’Ontario de la FCC de septembre 2002 à décembre 2003. Il a travaillé à l’Atlantic Institute for Market Studies et il a été agrégé au Manning Centre for Building Democracy ainsi qu’agrégé supérieur au Fraser Institute.
M. Williamson a occupé la fonction d’éditorialiste au National Post et est un membre fondateur de l’équipe de rédaction de ce journal. Il détient un baccalauréat de l’Université McGill et une maîtrise du London School of Economics en histoire économique.
John est marié à la commandante Kelly Williamson de la Marine royale du Canada et il partage son temps entre leur résidence de Saint-Andrews et là où Kelly est déployée (sauf pour les déploiements dangereux).
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Comités de la Chambre des communes
Aucun
Membre
43ième législature deuxième session (2020-10-06 jusqu’au présent) : Comité spécial sur les relations sino-canadiennes.
Projets de loi et motions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Intérêts principaux
John Williamson était rédacteur éditorial pour le National Post, directeur de la Fédération canadienne des contribuables et directeur des communications au cabinet du premier ministre de Stephen Harper. En 2011, il a été élu député de la circonscription de Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest. Il a perdu son siège aux élections de 2015, puis l'a retrouvé en 2019.
Bernard Généreux, parti conservateur du Canada

Circonscription :
Montmagny – L'Islet – Kamouraska – Rivière-du-Loup (Québec)
Profession/Occupation :
Entrepreneur, homme d'affaires
Élu pour la première fois comme député en 2009.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Bernard Généreux a été maire de la ville de La Pocatière de 2005 à 2009. En 2009, il a entrepris sa carrière en politique fédérale comme député de Montmagny – L’Islet – Kamouraska – Rivière-du-Loup. En attendant de pouvoir se représenter, Bernard est resté très impliqué dans l’association conservatrice de sa circonscription.
Depuis 1993, Bernard est le président-directeur général de l’entreprise Impressions Soleil. Il a également été membre du conseil et du comité exécutif de 2011 à 2014 du Port de Québec. Également, depuis 2012, il est membre du conseil d’administration de la Corporation de la Grosse-& ICIRC et du mémorial des Irlandais.
Bernard Généreux est titulaire d’un certificat en gouvernance de l’Université Laval.
À titre d’ancien député de Montmagny – L’Islet – Kamouraska – Rivière-du-Loup, Bernard est le candidat le mieux placé pour représenter les électeurs. Depuis son expérience en 2009, Bernard a eu l’occasion de prendre du recul et de réaliser à quel point le travail de député est une tâche stimulante à ses yeux. Bernard serait très fier de représenter les électeurs de Montmagny – L’Islet – Kamouraska – Rivière-du-Loup une seconde fois.
Bernard et son épouse Tracey ont 2 enfants, Tristan et Kaïla, également grands-parents de magnifiques petits enfants.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Projets de loi et motions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canada
- Les langues officielles
- Contrat à UNIS (43-1)
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucune
Intérêts principaux
Depuis que Bernard Généreux est député, il a toujours eu un intérêt marqué pour les langues officielles. Lors de la dernière législature il était aussi membre du Comité permanent des langues officielles et ses questions portaient principalement sur Air Canada, l’éducation, la reddition de compte ainsi que la modernisation de la Loi sur les langues officielles (LLO).
Marc Dalton, parti conservateur du Canada

Circonscription :
Pitt Meadows – Maple Ridge (British Columbia)
Profession/Occupation :
Enseignant
Élu pour la première fois comme député en 2019.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Marc est un enseignant du secondaire qui a servi 2 mandats à titre de député à l’Assemblée législative et qui défend les intérêts de ses électeurs. Marc a grandi dans une famille de l’Aviation royale du Canada. Il a également servi dans les Forces armées canadiennes et est membre de la filiale 88 de la Légion royale canadienne. Marc est autochtone (Métis) et a été secrétaire parlementaire du ministre des Relations autochtones dans l’un de ses portefeuilles. Il est titulaire d’un baccalauréat en français et en histoire et d’une maîtrise en leadership pédagogique de l’Université Simon Fraser.
Du côté de sa mère, Marc est canadien-français et parle la langue. Il a été désigné président de l’Assemblée parlementaire non partisane de la Francophonie et a été le représentant législatif des francophones de la Colombie-Britannique aux événements provinciaux et nationaux. Depuis sa jeunesse, Marc a fait du bénévolat pour des organismes sans but lucratif tels que notre banque alimentaire locale et l’Armée du Salut, ce qui témoigne de son désir de soutenir les gens. Il est actif dans son église communautaire locale et est un ancien pasteur.
Marc est fier de son bilan public en matière de défense des résidents et de réalisations à l’échelle locale et provinciale : une nouvelle école à Albion, l’élargissement à 4 voies de l’autoroute 7 entre Maple Ridge et Mission, le financement de nombreux organismes locaux, le logement pour les aînés à faible revenu, un appareil imagerie par résonance magnétique (IRM) pour le Ridge Meadows Hospital, plus d’ambulances, un allégement fiscal pour les familles avec enfants, la restauration des écoles à vocation sportive et plus encore. Marc est reconnu pour sa ténacité et son souci sincère des gens. Marc fait avancer les choses et ses années d’expérience en tant que député l’aideront à mieux servir les résidents de Maple Ridge et de Pitt Meadows à titre de député conservateur.
Marc est marié à sa femme Marlene depuis 30 ans. Ils ont 3 enfants adultes.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Projets de loi et motions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canada
- Évaluation des risques liés à Huawei
Intérêts principaux
Marc Dalton est membre du Comité permanent des langues officielles et est aussi vice-président du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis. De plus, il est membre du Groupe interparlementaire Canada-Allemagne, de l’Association interparlementaire Canada-France, du Groupe interparlementaire Canada-Irlande, du Groupe interparlementaire Canada-Israël, de l’Association parlementaire canadienne de l’OTAN, de la Section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, de la Section canadienne de l’Association parlementaire du Commonwealth, du Groupe interparlementaire Canada-États-Unis, de la Section canadienne de ParlAmericas et de l’Association interparlementaire Canada-Royaume-Uni.
, Bloc Québécois, vice-président

Circonscription :
La Pointe-de-l'Île (Québec)
Profession/Occupation :
Pédagogue
Élu pour la première fois comme député en 2015.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Élu chef du parti en 2014, M. Beaulieu a de nouveau occupé la chefferie du Bloc Québécois à titre de chef intérimaire lors de la session d’automne 2018, puis comme chef parlementaire désigné par Yves-François Blanchet à son arrivée à la tête du parti. Il est le porte-parole du Bloc Québécois en matière de langues officielles et d’immigration. Au cours de son mandat, M. Beaulieu a déposé le projet de loi C-421 pour faire de la connaissance suffisante du français une condition pour l’obtention de la citoyenneté au Québec, ce qui avait semé la controverse chez les partis fédéralistes. Il a porté divers autres enjeux liés à la protection et la promotion de la langue française. Il a également travaillé d’arrache-pied pour les personnes sans statut d’origine haïtienne menacées d’expulsion vers un Port-au-Prince en pleine crise. M. Beaulieu a également travaillé à tisser des liens avec les communautés culturelles, notamment palestiniennes et kabyles, en plus d’instaurer localement une cérémonie de citoyenneté pour accueillir les nouveaux arrivants. Mario Beaulieu milite dans le mouvement indépendantiste depuis 30 ans.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Projets de loi et motions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
42e législature, première session : C-421, loi modifiant la Loi sur la citoyenneté (connaissance suffisante de la langue française au Québec)
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canada
- Langues officielles dans la fonction publique
- Les langues officielles
- Le déclin du français au Québec
- Le français au Québec et la loi 101
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucune
Intérêts principaux
Mario Beaulieu est depuis 2015 le Porte-parole de l’opposition en matière de langues officielles. C’est la première fois qu’il se retrouve comme membre du Comité permanent des langues officielles. Lors de la dernière législature, il a été très vocal sur ses intérêts en matière de langues officielles. La connaissance suffisante du français pour les immigrants est un sujet très important pour lui il a d’ailleurs déposé le projet de loi C-421, loi modifiant la Loi sur la citoyenneté (connaissance suffisante de la langue française au Québec) lors de la dernière législature. Le bilinguisme institutionnel est aussi très important pour lui.
Alexandre Boulerice, Nouveau parti démocratique

Circonscription :
Rosemont – La Petite-Patrie (Québec)
Profession/Occupation :
Journaliste
Élue pour la première fois comme députée en 2011.
Biographie (tirée du site Internet du parti politique)
Alexandre Boulerice est né et a grandi à Saint-Jean-sur-Richelieu, sur la Rive-Sud de Montréal.
Après sa formation collégiale, il déménage à Montréal pour faire un baccalauréat en sociologie à l’Université de Montréal. Il poursuit ensuite des études en science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et entame une scolarité de maîtrise à l’Université McGill.
Après ses études, il travaille comme journaliste-monteur pour la chaîne d’information LCN. Peu après, il passe à la salle de rédaction de TVA, où il commence à s’impliquer dans son syndicat. Prenant goût à l’engagement social, il quitte le journalisme pour travailler dans un groupe communautaire, l’Union des travailleurs et travailleuses accidentés de Montréal (UTTAM). Pendant près d’un an, il vient en aide à des personnes qui luttent pour faire respecter leurs droits. Il a occupé ensuite un poste de conseiller au service des communications du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le syndicat qui représente les employés de TVA pendant 9 ans.
Son militantisme auprès du NPD remonte à la fin des années 1990. En 2008, il se présente pour la première fois comme candidat de l’équipe de Jack Layton dans Rosemont – La-Petite-Patrie.
En 2011, le NPD remporte une victoire historique au Québec. Alexandre est élu avec plus de 50% des voix. Il devient officiellement « Monsieur le député », un sobriquet qui le fait sourire, car il se considère toujours le même homme, animé par le même sens de l’engagement social et la même volonté d’aider ses concitoyens.
Grâce à son expérience de communicateur, Alexandre s’est rapidement imposé comme un orateur redoutable à la Chambre des communes et un parlementaire respecté. Il se fait confier d’importantes responsabilités, comme porte-parole de l’Opposition officielle en matière de travail et pour Postes Canada et aussi comme porte-parole adjoint en matière d’éthique.
Ce dernier rôle l’a tenu particulièrement occupé lors des nombreux scandales qui ont marqué le règne de Stephen Harper, comme le scandale du Sénat, le scandale des appels robotisés, le scandale des dépenses électorales conservatrices et le détournement de l’argent du G20.
En 2015, il est réélu avec 49,2 % des voix. Il se fait rapidement nommer lieutenant du NPD au Québec. Puis en janvier 2018, il endosse le rôle de porte-parole en matière d’environnement et de changements climatiques.
En mars 2019, il se fait nommer chef adjoint du parti par Jagmeet Singh. Son nouveau rôle l’amène à mettre les enjeux importants pour le Québec au centre des préoccupations du NPD.
Quotidiennement, il insiste sur l’importance de redonner des moyens financiers à la classe moyenne, de bâtir un monde plus vert et plus prospère. Comme représentant de Rosemont – La Petite-Patrie, sa première préoccupation est de lutter contre le cynisme et inciter les citoyens à s’impliquer dans leur communauté.
Une fois sa journée de député terminée, il reprend son rôle de père : avec 4 enfants à la maison, l’action ne manque pas.
Fonctions à titre de parlementaire d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Projets de loi d’intérêt et motions d’intérêt pour Patrimoine Canada
Aucun
Période des questions d’intérêt pour Patrimoine Canada
- Impacts de la COVID-19 sur le secteur culturel
- Radiodiffusion
Questions écrites d’intérêt pour Patrimoine Canada
- Q-297 – la mise sur pied de programmes et les dépenses reliées à la COVID-19
Navigation pour document « Comité permanent des langues officielles : 16 février 2021 »
- Date de modification :