La Cité parlementaire : Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires – novembre 16 2020

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État de la Vision et du plan à long terme pour la Cité parlementaire

Contexte

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) met en œuvre la vision et le plan à long terme (VPLT), une stratégie de restauration et de modernisation de la Cité parlementaire qui s’échelonne sur plusieurs décennies.

Remarque

Les questions relatives à un nouveau lieu national consacré aux peuples autochtones devraient être adressées à la ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, car elle est la ministre fédérale responsable de cette initiative.

Réponse suggérée

Si l’on insiste sur la gouvernance et le coût des travaux à l’édifice du Centre :

Si l’on insiste sur le réaménagement de l’îlot 2 :

Si l’on insiste sur le 100, rue Wellington :

Si l’on insiste sur la participation des Autochtones aux projets de la Cité :

Si l’on insiste sur la collaboration du Parlement :

Historique

La VPLT a été approuvée en 2001 en vue de la réhabilitation et la modernisation de la Cité parlementaire du Canada. Les échéances et le budget continuent à être respectés pour tous les grands projets.

À ce jour, SPAC a investi environ 3,5 milliards de dollars dans la Cité parlementaire, ce qui a permis de créer plus de 25 000 emplois dans les économies locales et nationales, notamment dans les secteurs de l’ingénierie, de l’architecture, de la construction, de la fabrication et des métiers spécialisés.

L’édifice de l’Ouest et l’édifice du Sénat du Canada restaurés, ainsi que le nouveau Centre d’accueil des visiteurs (phase 1) ont été transférés au Parlement à l’automne 2018. Ces projets ont fait suite à l’achèvement des 21 projets importants réalisés depuis la restauration de la Bibliothèque du Parlement en 2006, entre autres les projets relatifs à l’édifice du 180, rue Wellington (2016) et à l’édifice Sir-John-A.-Macdonald (2015).

Désormais, les efforts se concentrent sur la restauration et la modernisation de l’édifice du Centre et sur la valorisation des 23 biens restants de la Cité afin de créer un complexe parlementaire intégré qui répond aux besoins à long terme du Parlement, notamment en matière de manutention de matériel, de circulation des personnes et des biens, d’accessibilité, de durabilité et de sécurité.

La restauration de l’édifice du Centre est l’un des objectifs premiers de la VPLT. Il s’agira du plus vaste projet du genre jamais entrepris au Canada. Le programme est dans la bonne voie et plusieurs importants jalons clés ont été réalisés :

SPAC travaille avec les partenaires parlementaires (Sénat, Chambre des communes, Bibliothèque du Parlement, Bureaux du premier ministre et du Conseil privé) pour définir leurs exigences fonctionnelles et de conception. Des progrès ont été réalisés au cours de l’été 2020; la taille du Centre d’accueil des visiteurs du Parlement et l’approche à retenir pour préserver la Chambre des communes ont été confirmées. Toutefois, certaines décisions importantes n’ont toujours pas été prises, notamment en ce qui concerne la séquence d’entrée au Parlement et la conception des halls d’entrée de la Chambre des communes. Les résultats de ces décisions appuieront directement les efforts de conception déployés pour la réfection de l’édifice. En plus de la conception schématique, qui a été achevée en juin, ils éclaireront la portée de base, le calendrier et le budget du projet.

Dans le cadre de l’engagement du gouvernement du Canada à renouveler les relations avec les peuples autochtones et à faire progresser la réconciliation, le premier ministre a annoncé le 21 juin 2017 – la Journée nationale des peuples autochtones – que le 100, rue Wellington deviendrait un lieu national pour les peuples autochtones. Le projet comprend également le réaménagement de l’ancien immeuble de la CIBC situé au 119, rue Sparks et d’un espace intercalaire situé entre les 2 bâtiments.

En juin 2019, alors que la planification du développement à long terme se poursuivait, SPAC a achevé un projet d’utilisation à court terme au 100, rue Wellington, qui avait été élaboré conjointement avec les organisations autochtones nationales (Assemblée des Premières Nations, Inuit Tapiriit Kanatami et le Ralliement national des Métis), la Nation algonquine, RCAAN et SPAC. Toutefois, l’espace n’a pas été ouvert comme prévu en raison d’une absence de consensus entre les organisations autochtones nationales par rapport à la gouvernance et d’une demande de la Nation algonquine (représentée par le Conseil tribal de la Nation algonquine Anishinabeg [CTNAA]) visant un partenariat égal et complet.

La colline du Parlement attire des millions de visiteurs chaque année et est un moteur essentiel du tourisme, qui contribue de façon importante à l’économie d’Ottawa. SPAC s’engage à faire en sorte que l’expérience positive des visiteurs et des parlementaires se poursuive tout au long du programme de réhabilitation.

SPAC a tiré parti de la VPLT afin de créer des occasions favorables pour les Canadiens de partout au pays, y compris les jeunes et les Autochtones. Nous nous sommes engagés à ajouter des dispositions à tous nos contrats pour les grands projets afin qu’au moins 5 % du travail soit donné en sous-traitance à des entreprises autochtones.

La VPLT vise à réduire l’empreinte carbone du gouvernement. SPAC a déjà réduit les niveaux de gaz à effet de serre dans la Cité de 60 % par rapport aux niveaux de 2005 et est en voie d’atteindre 80 % d’ici 2030 tout en détournant plus de 90 % des matériaux de démolition des sites d’enfouissement.

La Cité est un exemple d’accessibilité; elle atteindra et, dans certains cas, dépassera les normes en matière d’accessibilité. L’édifice de l’Ouest et l’édifice du Sénat du Canada comprennent un accès libre et des caractéristiques d’accessibilité améliorées dans les chambres, les galeries publiques, les bureaux, les lieux de rassemblement, les toilettes et les corridors.

Enquête sur le contrat de services d’architecture et de génie pour le projet de restauration et de modernisation de l’édifice du Centre

Contexte

En vertu de la Loi sur l’accès à l’information, les renseignements concernant les conclusions d’une enquête sur des allégations de conflit d’intérêts et d’avantage indu pouvant être obtenu par l’entreprise de services d’architecture et de génie pour le projet de l’édifice du Centre sont divulgués.

Réponse suggérée

Historique

Afin de s’assurer que les contrats sont attribués suivant des processus d’approvisionnement équitables, ouverts et transparents et que les travaux connexes respectent une norme élevée de qualité et présentent un bon rapport qualité-prix, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a mis en place un cadre de surveillance et de contrôle rigoureux.

Peu après l’attribution, au printemps 2017, du contrat de services d’architecture et de génie pour l’édifice du Centre à CENTRUS, une coentreprise composée de HOK et de WSP Global Inc., les fonctionnaires de SPAC ont relevé un conflit d’intérêts potentiel lié à ce contrat.

L’enquête interne a révélé qu’un conflit d’intérêts est né lorsque CENTRUS a embauché un consultant ayant des relations professionnelles non divulguées dans le cadre d’un contrat à court terme, mais que ce conflit était accidentel et de nature administrative, et qu’il n’entraînait aucun avantage pour l’entreprise et ne compromettait donc pas la validité du processus d’approvisionnement.

Afin que l’enquête interne soit soumise à une vérification externe, SPAC a également retenu les services d’un tiers indépendant qui devait examiner l’enquête. Cet examen indépendant a confirmé les conclusions de l’enquête, à savoir que le conflit était accidentel et de nature administrative et qu’aucun avantage n’avait été obtenu.

Étant donné que l’enquête ministérielle et l’examen par un tiers ont révélé qu’aucun avantage indu n’avait été obtenu, SPAC a maintenu le contrat de services d’architecture et de génie conclu avec CENTRUS.

Le processus concurrentiel a également été surveillé par un surveillant de l’équité indépendant, qui a observé les activités du processus d’approvisionnement et en a validé l’intégrité. Un rapport présentant ses observations a été déposé en août 2017, après la conclusion de l’enquête. Le rapport est Réhabilitation de l’édifice du Centre services d’architecture et de génie.

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