Items généraux : Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires – juin 2 2021

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Mot d’ouverture

Merci. Je suis heureuse de me présenter devant vous pour vous parler des demandes que nous faisons dans le Budget principal des dépenses de 2021 à 2022, ainsi que du Plan ministériel 2021 à 2022 de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC).

Je suis accompagnée aujourd’hui du sous-ministre Bill Matthews, du sous-ministre délégué Michael Vandergrift, et du dirigeant principal des finances Wojo Zielonka.

Étant donné que SPAC agit comme un fournisseur de services central auprès des autres ministères, il est investi d'un mandat vaste et diversifié.

Monsieur le Président, comme vous le savez, SPAC continue de jouer un rôle crucial dans la lutte contre la pandémie. Notre objectif, pour le moment, consiste à obtenir le plus grand nombre de doses de vaccins contre la COVID-19 le plus rapidement possible.

Grâce au portefeuille diversifié de vaccins que nous avons commencé à monter dès que des candidats-vaccins se sont révélés prometteurs, nous faisons des progrès.

À ce jour, plus de 27 millions de doses de vaccinsp09 autorisés par Santé Canada sont arrivées au Canada.

Les provinces et les territoires ont administré plus de 24 millions de ces doses. Plus de 60 % des adultes du pays ont reçu au moins une dose. En fait, le Canada est aujourd’hui en tête des pays du G20 en termes de pourcentage de la population qui a reçu au moins une dose du vaccin. Je continue de faire pression sur nos fournisseurs pour qu'ils devancent les livraisons prévues.

De plus, les membres savent peut-être que nous sommes déjà en train de planifier l'avenir. Nous avons passé un contrat avec Pfizer pour la fourniture de doses en 2022 et en 2023, et nous avons la possibilité de le prolonger jusqu'en 2024. Grâce à ce contrat, nous allons pouvoir obtenir 65 millions de doses et avoir accès à 120 millions de doses additionnelles.

Tout cela est le fruit d'un travail d’équipe à l’échelle du gouvernement du Canada, travail qui poursuivra jusqu'à ce que la pandémie soit derrière nous.

Parallèlement, comme l'indique le Plan ministériel du présent exercice, SPAC continuera de concrétiser les autres engagements du gouvernement, comme la promotion de la diversité et de l'inclusion, la lutte contre les changements climatiques et la relance de l'économie.

L'une de nos grandes priorités demeure la mise en œuvre de la Stratégie nationale de construction navale. Nous réalisons des progrès importants. La construction navale est néanmoins une affaire complexe, et nous devons nous améliorer de façon continue.

Nous continuons de livrer des navires à la Garde côtière et à la Marine. Et par le fait même, nous faisons croître l'industrie canadienne de la construction navale, qui contribue à hauteur de 1,4 milliard de dollars au produit intérieur brut du pays et au maintien d'environ 12 800 emplois chaque année.

Nous continuerons de collaborer avec la Défense nationale, la Garde côtière canadienne et l'industrie pour renouveler la flotte fédérale canadienne de navires de combat et de navires non destinés au combat.

Comme l'indique notre plan, nous adoptons de nouvelles façons de mener les approvisionnements fédéraux.

Nous prévoyons augmenter la participation des entreprises dirigées par des Autochtones, des Noirs, des personnes racisées, des femmes ainsi que des membres de la communauté lesbien, gai, bisexuel, transgenre, queer et bispirituel (LGBTQ2) et d'autres groupes sous-représentés, en nous appuyant sur des projets pilotes concluants et une plus grande sensibilisation auprès de ces entreprises.

Nous poursuivons par ailleurs notre modernisation en mettant de l'avant une solution d'achats électroniques infonuagique novatrice.

La solution, appelée AchatsCanada, permet aux entreprises, petites et grandes, de soumissionner plus facilement les appels d'offres et de gérer les contrats et les commandes de biens et de services du gouvernement.

D’ailleurs, nous utilisons déjà AchatsCanada pour les achats liés à la COVID-19, notamment les blouses et les masques en tissu.

Monsieur le Président, ce ne sont là que quelques-unes de nos priorités pour 2021 à 2022.

Pour mener à bien ces projets ambitieux et appuyer le travail du gouvernement, SPAC demande plus de 4,4 milliards de dollars dans le Budget principal des dépenses de 2021 à 2022.

Il s'agit d'une augmentation nette de 443 millions de dollars par rapport au Budget principal de l'an dernier.

De cette somme, 285 millions de dollars seront consacrés à la réparation et à l'entretien des biens immobiliers, afin que nous puissions en protéger l'intégrité, continuer de faire des progrès en matière de durabilité, de carboneutralité et d'accessibilité, ainsi qu'assurer la santé et la sécurité des fonctionnaires pendant et après la pandémie.

Cette somme comprend aussi un peu plus de 200 millions de dollars pour que nous puissions poursuivre l'élimination de l'arriéré des problèmes de paye des fonctionnaires et la stabilisation du système de paye. Nous avons fait d'énormes progrès dans la réduction de l'arriéré, et nous continuerons de nous employer diligemment à éliminer les problèmes de paye en attente de résolution.

Monsieur le Président, le Canada vit actuellement une période sans précédent de son histoire, mais heureusement, nous pouvons maintenant entrevoir de la lumière au bout du tunnel.

Pendant que mon ministère continuera de soutenir la réponse du Canada à la pandémie, il veillera aussi à la prestation des autres services essentiels auxquels s'attend la population.

Je suis impatiente de collaborer avec mes collègues parlementaires et nos fonctionnaires dévoués pour mettre ces projets de l’avant.

Merci.

Analyse des médias

Couverture du 1er mars 2021 au 28 mai 2021

Veuillez noter que s’il n’y a aucune citation pour une date précise, cela signifie qu’aucune discussion n’a eu lieu relativement aux approvisionnements.

Les éventuelles erreurs grammaticales et/ou expressions indéchiffrables sont dues à des problèmes d'enregistrement des entrevues/conférences de presse.

COVID-19

La couverture médiatique de mars à mai a été importante. Des articles sur le gouvernement du Canada et Services publics et Approvisionnement Canada et la COVID-19 ont notamment fait les manchettes partout au pays. La plupart étaient factuels et neutres, et de nombreux articles citaient la ministre Anand. Les articles reprenaient également des renseignements tirés de conférences de presse du gouvernement. Pendant cette période, des conférences de presse avec le premier ministre, certains ministres et des médecins de la santé publique ont continué d’avoir lieu toutes les deux semaines. Des séances d’information techniques avec les représentants du gouvernement avaient également lieu chaque semaine.

Approvisionnement en vaccins et distribution

Mars 2021

Au début du mois de mars, Santé Canada a annoncé l’approbation d’un quatrième vaccin contre la COVID-19, celui de Johnson & Johnson. Il s’agit du premier vaccin à dose unique. De nombreux médias ont couvert cette nouvelle, y compris le National Post et l’Ottawa Citizen, et mentionné que le Canada avait acheté à l’avance 10 millions de doses, avec la possibilité d’acheter 28 millions de doses supplémentaires. (National Post, 5 mars 2021; Ottawa Citizen, 5 mars 2021)

La semaine du 8 mars, des médias ont relaté les propos de la ministre Anand, qui a dit que le Canada s’attendait à recevoir 36,5 millions de doses d’ici la fin du mois de juin. Le National Post a également signalé que 445 000 doses du vaccin de Pfizer-BioNTech et les 465 000 autres doses du vaccin de Moderna devaient arriver au Canada. (National Post, 8 mars 2021; Miramichi Leader, Adam Huras et Tom Bateman, 8 mars 2021; Ottawa Sun, Elizabeth Payne, 8 mars 2021; National Post, 8 mars 2021).

Le New Westminster Record a fait rapport du fait que le gouvernement fédéral est en attente de renseignements de la part de Johnson & Johnson au sujet des doses qui doivent être livrées au Canada après la réglementation du vaccin le vendredi. Selon l’article, la ministre Anand avait déclaré que le nouveau vaccin commencerait à arriver au cours du deuxième trimestre, et précisé qu’une première livraison de 10 millions de doses aurait lieu d’ici le mois de septembre et qu’il serait possible de commander 27 millions de doses supplémentaires. (New Westminster Record, Tyler Orton, 8 mars 2021)

À la mi-mars, plusieurs médias ont couvert l’annonce du premier ministre Justin Trudeau concernant le nouveau calendrier de livraison accéléré de Pfizer, qui prévoyait la livraison de 1 million de doses chaque semaine du 22 mars au 10 mai. Les articles mentionnaient que, jusqu’à maintenant, le Canada avait distribué 3,8 millions de doses aux provinces et territoires. La CBC a souligné que le Canada devrait recevoir 36,5 millions de doses de vaccin contre la COVID-19 d’ici le mois de juillet. (New Westminster Record, Tyler Orton, 8 mars 2021; CBC, John Paul Tasker, 10 mars 2021)

À la fin du mois de mars, The Globe and Mail et l’Ottawa Sun ont écrit que Pfizer allait livrer 5 millions de doses plus tôt que prévu ce printemps et que la première livraison de Johnson & Johnson devrait arriver à la fin du mois d’avril. (The Globe and Mail, Marieke Walsh et Laura Stone, 31 mars 2021; Ottawa Sun, 31 mars 2021)

Anita Anand, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Citation d’un article de Marieke Walsh et de Laura Stone paru dans The Globe and Mail le 31 mars 2021 :

[Traduction] « En bonne voie d’avoir plus de doses que nécessaire pour vacciner entièrement tous les Canadiens intéressés d’ici la fin de l’été… »

Citation d’un article de Cormac Mac Sweeney paru dans le City News le 31 mars 2021 :

[Traduction] « Nos livraisons de Johnson & Johnson commenceront dès la fin avril »

Avril 2021

Le 1er avril, Reuters a signalé que Pfizer accélérait les livraisons de vaccins pour le Canada et que les doses de Johnson & Johnson étaient prévues pour ce mois-ci. On y cite le premier ministre Trudeau : [traduction] « Nous serions ainsi en très bonne situation pour dire que d’ici la fin de l’été, tout le monde aurait reçu 2 doses. » (Reuters, Steve Scherer, 1er avril 2021)

De nombreux médias se sont intéressés au 1,5 million de doses de vaccins d’AstraZeneca qui ont été empruntées aux États-Unis et livrées vers la fin du mois de mars. CTV News a rapporté que les livraisons aux provinces avaient commencé le 1er avril. (CTV News, Sarah Turnbull, 1er avril 2021)

La Presse a rapporté que des employés d’Emergent BioSolutions, une usine qui fabrique le vaccin de Johnson & Johnson, auraient confondu les ingrédients et fabriqué un lot de 15 millions de doses qui ne respectaient pas les normes de qualité. Johnson & Johnson a répondu aux journalistes que l’usine n’était pas encore autorisée à fabriquer des vaccins. « Le New York Times précise que les doses de ce vaccin actuellement livrées aux États-Unis ne sont pas affectées, car elles proviennent des Pays-Bas. Mais de futures livraisons devaient provenir de cette usine de Baltimore, dont l’autorisation de la production subit désormais un retard », ajoute le quotidien. (La Presse, le 1er avril 2021)

Le 6 avril, le Business Insider a écrit qu’il fallait vérifier 62 millions de doses du vaccin de Johnson & Johnson pour détecter toute trace de contamination. Les vaccins proviennent de la même usine de Baltimore qui a déjà gâché 15 millions de doses. (Business Insider, Kelly McLaughlin, 6 avril 2021)

Le 16 avril, La Presse Canadienne a rapporté que le Canada négociait des contrats pour des doses de rappel en 2022. L’article précise que même si l’objectif et l’échéancier actuel devraient permettre à tous les adultes d’être complètement vaccinés pour la fin du mois de septembre, « de nombreux experts pensent que des injections de rappel supplémentaires seront nécessaires, soit pour rappeler au système immunitaire ce qu’il doit faire, soit pour se protéger contre certaines nouvelles variantes du virus qui causent la COVID-19 ». (La Presse Canadienne, le 14 avril 2021)

Le 19 avril, la CBC a relaté les propos de la ministre Anand, qui, lors d’une entrevue avec Rosemary Barton, a dit que Moderna n’aurait pas violé son contrat malgré les retards dans la livraison de 1,2 million de doses ce mois-ci. (CBC, Raisa Patel, 19 avril 2021)

Le 22 avril, le World Socialist website a rapporté que la [traduction] « débâcle du programme canadien de vaccination » est un grand facteur ayant contribué à la troisième vague. L’article reprend les propos de la ministre Anand, qui a dit qu’une augmentation de l’approvisionnement en vaccins aiderait à augmenter le taux de vaccination, mais que toutefois, cette annonce aurait subi un coup dur lorsque Moderna a réduit de moitié son approvisionnement pour le mois d’avril. (World Socialist website, Omar Ali, 22 avril 2021)

Le 23 avril, le National Post et La Presse ont rapporté que l’Inde retardait une livraison de 1,5 million de doses du vaccin d’AstraZeneca qui devait arriver au Canada d’ici la fin du mois. Les articles notent que l’Inde est au milieu d’une troisième vague qui prend rapidement de l’ampleur et avait plus de 300 000 nouveaux cas ce mercredi-là. Les articles mentionnent également que les livraisons sont retardées, mais que la société dit être toujours en mesure de livrer la commande à un moment donné. (National Post, 23 avril 2021; La Presse, Mélanie Marquis, 23 avril 2021)

Le 27 avril, iPolitics a rapporté que le coût payé pour les vaccins d’AstraZeneca a été rétroactivement caviardé dans un courriel affiché sur le site Web de la Chambre des communes, expliquant que les représentants du gouvernement auraient demandé le caviardage pour motif de renseignements commerciaux confidentiels. Le courriel provenait d’un employé du Cabinet du premier ministre et indiquait que le gouvernement avait payé 8,18 $ par dose pour 20 millions de doses. L’article mentionne que la ministre Anand a répété maintes fois que les clauses de confidentialité l’empêchaient de révéler les détails concernant les prix. (iPolitics, Charlie Pinkerton, 26 avril 2021)

Le 28 avril, Johnson & Johnson a été accueilli à l’aéroport par la ministre Anand lors de sa première livraison de vaccins au Canada. Toutefois, le lot reçu provenait d’Emergent Biosolutions. Ainsi, le 3 mai, il a été rapporté que le lot était retenu pendant l’évaluation de la qualité.

L’article rapporte également qu’AstraZeneca a ralenti ses livraisons puisque l’Inde a cessé ses exportations, mais la ministre Anand aurait dit que la cadence devrait s’accélérer au mois de juin. (Toronto Star, Alex Ballingal, 30 avril 2021)

La CBC a rapporté que Moderna prévoyait envoyer 1 million de doses supplémentaires au Canada au cours de la semaine du 10 mai et a envoyé 650 000 doses le 29 avril, ce qui représente la moitié du nombre attendu. [Traduction] « Le Major général Dany Fortin a signalé que la période de livraisons inégales allait prendre fin lorsque Pfizer et Moderna, les 2 fournisseurs les plus importants du Canada, trouveront leur équilibre. » L’article rapporte que le Canada attend 24,2 millions de doses de Pfizer dans le deuxième trimestre de cette année. (CBC, John Paul Tasker, 30 avril 2021)

Certains médias ont rapporté que BioNTech allait commencer à approvisionner le Canada avec des vaccins contre la COVID-19 en provenance de leur usine aux États-Unis. La ministre Anand a déclaré pourvoir [traduction] « qu’à compter du 3 mai, l’approvisionnement canadien du vaccin Pfizer/BioNTech proviendra de ses installations à Kalamazoo ». (National Post, 30 avril 2021; CTV News, 30 avril 2021)

Anita Anand, ministre, Services publics et Approvisionnement Canada

Citation d’un article du Oakville News paru le 29 avril 2021 :

[Traduction] « Au cours des derniers mois, nous avons dû acquérir 2,7 milliards d’articles, y compris de l’équipement de protection individuelle, 43,5 millions de trousses de dépistage rapide pour les provinces et, bien évidemment, des vaccins. Nous aurons livré entre 48 et 50 millions de doses d’ici la fin du mois de juin, assez pour que tous les Canadiens aient eu une première dose et pour que bon nombre d’entre eux aient eu une deuxième dose »

Mai 2021

Le National Post rapporte que le Canada devrait recevoir plus de 2 millions de doses du vaccin de Pfizer-BioNTech chaque semaine à compter du 3 mai. Il reprend les propos de la ministre Anand concernant l’annonce du 30 avril, qui dit qu’Ottawa était très tenace, surtout avec le fournisseur. L’article mentionne également qu’il n’y a pas eu de nouvelles à savoir si les États-Unis allaient fournir des doses supplémentaires du vaccin Oxford-AstraZeneca. (National Post, 3 mai 2021)

Le 4 mai, La Presse Canadienne a rapporté que Pfizer allait livrer 2 millions de doses cette semaine et chaque semaine par la suite alors que la compagnie accélère ses livraisons et commence à livrer à partir des États-Unis. L’article mentionne aussi que le nombre de livraisons augmentera au mois de juin. (La Presse Canadienne, 4 mai 2021)

Le 7 mai, la CBC a rapporté que plus de 650 000 doses d’AstraZeneca du programme COVAX devaient arriver dans les semaines à suivre, pour un total de 1 million de doses entre aujourd’hui et la fin du mois de juin. Le Miramichi Leader mentionne que la ministre Anand a confirmé la livraison de ces 650 000 doses, tout en notant qu’il n’y avait pas de date ferme. (CBC, John Paul Tasker, 7 mai 2021)

Le 11 mai, la CBC a rapporté que les représentants du Canada surveillent de près les recherches sur le mélange des vaccins, qui commencent à montrer que de mélanger les doses pourrait offrir une protection supplémentaire. La Dre Helen Fletcher, professeure en immunologie à la London School of Hygiene and Tropical Medicine au RoyaumeUni, dit qu’un programme de vaccination mélangé pourrait fournir des avantages pratiques. L’article mentionne que la [traduction] « logistique de livraison des vaccins serait grandement simplifiée, mais qu’un programme vaccinal à dose mélangée offre d’autres avantages ». (CBC, John Paul Tasker, 11 mai 2021)

Le 12 mai, iPolitics a écrit que la demande faite par le Comité permanent de la santé (HESA) qui voulait voir les contrats sur les vaccins n’avait toujours pas obtenu de réponse après 3 mois, et l’article cite un porte-parole anonyme des SPAC qui dit que le gouvernement s’employait à répondre à la demande du comité le plus rapidement possible. L’article mentionne aussi que [traduction] « la motion visant les contrats n’est pas contraignante, ce qui veut dire qu’en théorie, le gouvernement pourrait retarder de les envoyer jusqu’à ce que le Parlement se dissout, ce qui mettrait fin à la demande. Toutefois, le comité pourrait rendre sa demande plus stricte en désignant une date d’échéance ou en la transformant en ordonnance. Cette démarche nécessiterait que tous les membres de l’opposition siégeant au comité votent collectivement pour une autre motion, comme ils l’ont fait le 19 février pour la première motion. » (iPolitics, Charlie Pinkerton, 12 mai 2021)

Le 17 mai, la CBC et le National Post ont rédigé des articles sur l’arrivée de vaccins prévue par le Canada cette semaine. La CBC a cité la ministre Anand, qui a dit que 4,5 millions de doses devaient arriver avant la longue fin de semaine. Les articles mentionnent que 3,4 millions de doses du vaccin de Pfizer et 1,1 million de doses du vaccin de Moderna étaient attendues. (CBC, 17 mai 2021; National Post, 17 mai 2021)

The Hill Times et le Global News ont écrit des articles sur les doses supplémentaires du vaccin d’AstraZeneca du Canada qui pourraient être données et sur les questions entourant le vaccin et les très rares cas de caillots sanguins qui y sont associés. Selon l’article du Global News, la ministre Anand a dit que des discussions étaient en cours au sujet des millions de doses que le Canada s’attendait à recevoir et qu’après l’administration d’environ 2,3 millions de doses du vaccin, 17 millions de doses étaient attendues dans les mois à venir. (The Hill Times, Samantha Wright Allen, 17 mai 2021; Global News, Amanda Connolly, 16 mai 2021)

Les 20 et 21 mai, la CBC, Radio-Canada et l’Ottawa Citizen ont rapporté que les livraisons de vaccins du mois de juin pourraient être plus petites que prévu, selon la nouvelle superviseure de la distribution des vaccins, le Bgén Krista Brodie. Joelle Paquette de SPAC a dit : [traduction] « Nous travaillons encore avec Moderna pour déterminer la livraison des vaccins pour le mois de juin. » Les articles mentionnent que la ministre Anand était réticente à l’idée de célébrer, expliquant qu’elle croyait qu’il restait encore beaucoup de chemin à faire, mais que c’était incroyable qu’autant de personnes soient déjà vaccinées. (CBC, John Paul Tasker, 20 mai 2021; Radio-Canada; Ottawa Citizen, Ryan Tumilty, 21 mai 2021)

Le 25 mai, le National Post a rapporté que le gouvernement fédéral ne montrait aucun intérêt pour le vaccin de Providence Therapeutics fabriqué au Canada, mais avait accordé 200 millions de dollars à une société ne possédant aucune expérience des vaccins à base d’ARN messager pour construire des installations pour vaccins à base d’ARNm en Ontario, qui produiront des vaccins d’ici 2024. Un porte-parole du ministère de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a dit que le gouvernement appuyait en fait cette société, notamment en accordant un financement de 10 millions de dollars, et que des discussions étaient en cours. (National Post, Tom Blackwell, 25 mai 2021)

Le 27 mai, le Victoria Times-Colonist a rapporté que des milliers de doses du vaccin d’AstraZeneca allaient arriver à échéance d’ici la fin du mois de mai et que le gouvernement fédéral demandait aux provinces de les utiliser d’urgence ou de donner ce qu’elles ne pouvaient pas utiliser aux autres provinces. La Province de l’Ontario a annoncé qu’elle commencerait à donner des deuxièmes doses à ceux qui avaient reçu leur première dose en début du mois de mars, mais les rendez-vous sont difficiles à obtenir puisque de nombreuses pharmacies n’ont pas les vaccins en main. [Traduction] « Le nombre exact de doses à risque d’être perdues n’est pas connu, mais l’Ontario fait tout ce qu’elle peut pour utiliser 45 000 doses d’AstraZeneca d’ici la fin du mois de mai, sans oublier que 10 000 autres doses expireront au mois de juin, tandis que le Manitoba a annoncé que la province a 7 000 doses qui expireront dans quelques jours. » (Victoria Times-Colonist, 27 mai 2021)

Les 27 et 28 mai, de nombreux médias ont signalé que la ministre Anand avait annoncé que Moderna livrerait 2 millions de doses lors des trois premières semaines de juin et plusieurs autres millions d’ici la fin du mois de juin, quoiqu’aucune date n’ait été divulguée. The Globe and Mail a écrit que Moderna devra doubler ce nombre d’ici la fin du mois de juin si la société veut atteindre ses cibles de livraison. (The Globe and Mail, Marieke Walsh, 28 mai 2021)

La Presse Canadienne a rapporté qu’il n’y avait pas eu de réponse aux questions concernant les 300 000 doses de Johnson & Johnson qui sont dans les congélateurs depuis l’annonce du 30 avril, selon laquelle ces doses seraient retenues pour faire l’objet de tests. (La Presse Canadienne, 28 mai 2021)

Anita Anand, ministre, Services publics et Approvisionnement Canada

Citation d’un article du National Post paru le 3 mai 2021 :

[Traduction] « [Ottawa est] très tenace, surtout avec le fournisseur »

Citation d’un article du National Post paru le 12 mai 2021 :

[Traduction] « Je suis heureuse de constater que la discussion se dirige vers ce que le Canada fera avec les vaccins excédentaires attendus dans cinq mois. Toutefois, je reste concentrée sur l’accélération de la livraison du plus grand nombre de vaccins possible pour les Canadiens. Voilà ma priorité »

Citation d’un article d’Amanda Connolly paru dans le Global News le 16 mai 2021 :

[Traduction] « Notre premier ministre, moi-même, [la ministre du Développement international, l’honorable Karina] Gould et [la ministre de la Santé, l’honorable Patty] Hajdu sommes tous d’accord en ce qui concerne le besoin de donner les doses excédentaires que les Canadiens n’utilisent pas, alors nous réfléchissons à toutes les options possibles »

Dépistage rapide

CTV News et BNN Bloomberg ont annoncé que Spartan Bioscience, une entreprise de biotechnologie située à Ottawa, s’était placée à l’abri des créanciers le 5 avril 2021, à la suite de préoccupations concernant ses tests de dépistage rapide de la COVID-19. L’entreprise a également temporairement mis à pied entre 60 et 90 employés ainsi que des étudiants et des stagiaires. CTV News a rapporté que la directrice générale par intérim, Mme Jennifer Ross-Carriere, a dit qu’en raison de problèmes de rendement et d’un manque de ressources, l’entreprise était dans une situation où des pressions s’exerçaient sur les flux de trésorerie ». BNN Bloomberg a déclaré que ce n’est pas la première fois que l’entreprise essuie un revers. Elle a reçu l’approbation de Santé Canada en avril 2020, et plusieurs semaines plus tard, elle a retiré ses tests en raison de problèmes d’écouvillons. L’entreprise a soumis ses tests à nouveau en décembre et a reçu une deuxième approbation de Santé Canada en janvier 2021. Le 13 avril, Le Journal de Québec a déclaré que puisque Spartan Bioscience s’était placée à l’abri des créanciers, le Québec pourrait perdre environ 8,75 millions de dollars dans la restructuration de la dette de l’entreprise. L’article fait mention d’un contrat évalué à 16 millions de dollars. Celui-ci stipule que la Province a commandé 200 000 trousses de dépistage ainsi que 100 dispositifs d’analyse auprès de Spartan. (CTV News, Jackie Dunham, 6 avril 2021; BNN Bloomberg, 6 avril 2021; Le Journal de Québec, JeanMichel Genois Gagnon, 13 avril 2021)

Le 18 avril, le Global News a rapporté qu’en raison du nombre croissant de cas de COVID-19 dans la région de Toronto, le premier ministre Justin Trudeau avait annoncé que le gouvernement fédéral mobilisait les travailleurs de la santé fédéraux de différents ministères pour qu’ils travaillent sur la ligne de front en Ontario, et souligné que la région du Grand Toronto était l’endroit où la situation est la plus critique. L’article souligne également que les tests de dépistage rapide seraient envoyés dans les zones à risque de l’Ontario. (Global News, Hannah Jackson, 18 avril 2021)

National Post et la CBC ont rapporté que sur les 41 852 454 tests de dépistage rapide achetés par le gouvernement fédéral et distribués dans les provinces et les territoires, seulement 1 731 673 d’entre eux avaient été utilisés, soit 4,2 %. Leila El Shennawy (The Globe and Mail) a également déclaré que sur une réserve de 800 000 tests non utilisés destinés au fédéral, seulement 8 % avaient été utilisés. Dans un article, Brian Platt (National Post, 12 avril 2021) avance que la bureaucratie lente engendre un ralentissement dans le déploiement du dépistage rapide. Les tests de dépistage rapide ont initialement été approuvés par Santé Canada en octobre 2020, et en décembre 2020, le Canada avait accès à 2 tests de dépistage, le Panbio d’Abbott et le BD Veritor. Toutefois, à ce moment-là, les tests pouvaient être administrés uniquement par des professionnels de la santé, ce qui a alourdi le fardeau des ressources en soins de santé. L’article souligne qu’en Ontario, il a fallu attendre au 19 mars 2021 pour que les tests puissent être administrés par des non-spécialistes formés plutôt que par des professionnels de la santé. L’article indique également que les préoccupations entourant l’efficacité des tests ont contribué à la méfiance des provinces et des territoires envers l’utilisation de ces tests de dépistage rapide. (National Post, Ryan Tumilty, 29 avril 2021; CBC, Peter Zimonjic, 27 avril 2021; The Globe and Mail, Leila EI Shennawy, 13 mai 2021; National Post, Brian Platt, 12 avril 2021)

L’article du National Post précise également que le prix des tests rapides n’a pas été complètement divulgué, mais qu’une demande d’accès à l’information montre que le gouvernement a acheté 23 millions d’unités du test antigénique Panbio d’Abbott pour une valeur de 173 millions de dollars. (National Post, Brian Platt, 19 avril 2021)

The Hill Times a écrit de nombreux articles sur le lancement du programme de dépistage rapide pour les travailleurs de la construction de l’édifice du Centre qui a eu lieu le 29 avril. Comme mentionné précédemment par Marco Vigliotti (The Ottawa Citizen), la décision de mettre en œuvre le programme de dépistage rapide est venue après qu’une unité de travail entière a dû être renvoyée chez elle après avoir été testée positive à la COVID-19. The Hill Times a indiqué que le député conservateur et président du groupe de travail pour le projet de réhabilitation de l’édifice du Centre, M. Bruce Stanton, avait tout à fait confiance en SPAC et approuvait le programme de dépistage rapide (The Hill Times, Samantha Wright Allen, 11 mai 2021 et 3 mai 2021; The Ottawa Citizen, 23 avril 2021).

Le 13 mai, le Fredericton Daily Gleaner et Radio-Canada ont déclaré qu’il était de plus en plus facile pour les entreprises et le grand public d’avoir accès au dépistage rapide. Le Fredericton Daily Gleaner indique que le premier ministre a annoncé un portail en ligne dans lequel les organismes pouvaient présenter une demande d’accès à des tests de dépistage rapide sur les lieux de travail. Radio-Canada a indiqué que le 23 avril, Santé Canada avait approuvé le test check it COVID-19 de l’entreprise états-unienne, Lucira Health. Le test de dépistage à domicile coûtera 75 $ et produira le résultat en 30 minutes. L’article mentionne que l’entreprise termine actuellement la traduction française de la trousse afin de se conformer aux normes canadiennes et que le produit pourrait être en vente dès juin. (Fredericton Daily Gleaner, Adam Huras, 13 mai 2021; Radio-Canada, Fannie Bussières Mcnicoll, 13 mai 2021)

Anita Anand, ministre, Services publics et Approvisionnement Canada

Citation d’un article de Peter Zimonjic paru sur la CBC le 27 avril 2021 :

[Traduction] « Il est extrêmement important pour nous d’être prêts sur toute la ligne, d’avoir suffisamment d’équipement de protection individuelle (EPI) et de produits pour que nous puissions être en mesure, par l’intermédiaire de l’Agence de la santé publique du Canada, de répondre à tous les besoins des provinces et des territoires, notamment l’approvisionnement en tests de dépistage rapide »

Justin Trudeau, premier ministre du Canada

Citation d’un article de Hannah Jackson paru dans le Global News le 19 avril 2021 :

[Traduction] « Nous travaillons avec les municipalités pour envoyer les tests de dépistage rapide aux endroits critiques en Ontario, particulièrement pour les travailleurs essentiels et les lieux de travail », souligne M. Trudeau. « De cette manière, nous nous assurons que les tests que nous livrons sont utilisés aux endroits où le besoin est le plus grand »

Citation d’un article de Ryan Tumilty paru dans le National Post le 29 avril 2021 :

[Traduction] « Le gouvernement fédéral se doit d’être présent et d’offrir les mesures de soutien nécessaires, et c’est ce que nous continuons de faire. Nous respectons la compétence des provinces et leur processus décisionnel, mais à chaque étape, nous travaillerons pour honorer les promesses que nous avons faites à la population canadienne »

Approvisionnement en équipement de protection individuelle

Au début d’avril, le Global News a fait état de la livraison de 700 000 masques respiratoires N95, premiers masques fabriqués au Canada. Les masques sont arrivés seulement 8 mois après la conclusion d’un marché de 5 ans entre les gouvernements fédéral et provincial et l’usine de 3M de Brockville, en Ontario, marché consistant à fournir 55 millions de respirateurs annuellement afin de répondre aux demandes en EPI des travailleurs de première ligne. Le Gananoque Reporter mentionne également que l’expansion du site de Brockville a permis d’ajouter 30 emplois à temps plein à l’économie locale. (Global News, Alexandra Mazur, 7 avril 2021; Gananoque Reporter, Ronald Zajac, 7 avril 2021)

Ulysse Bergeron et Boris Proulx du journal Le Devoir ont écrit que plusieurs petites entreprises du Québec voulaient participer aux efforts collectifs visant à produire de l’EPI pour faire face à la pandémie. Toutefois, ces mêmes entreprises se sont retrouvées dans une situation financière difficile après les réductions draconiennes des commandes d’EPI. L’article mentionne que le nombre de commandes de blouses jetables a diminué de 30 millions, étant passé de 50 millions à 20 millions. L’article mentionne également que ces réductions sont attribuables à un changement dans les priorités. (Le Devoir, Ulysse Bergeron, Boris Proulx, 16 avril 2021)

À la suite des déclarations voulant que l’Inde se trouve au milieu d’une troisième vague qui accélère rapidement, Le Journal de Montréal a fait état, à la mi-avril, que c’était au tour du Canada d’offrir du soutien au gouvernement indien. L’article cite la ministre Anand, qui déclare que le Canada fournira du soutien en envoyant de l’EPI. L’article indique également que les États-Unis, le RoyaumeUni et l’Union européenne offriront eux aussi leur aide. (Le Journal de Montréal, 16 avril 2021)

Au début de mai, la couverture entourant l’approvisionnement en EPI était plus importante que d’habitude. Bon nombre de médias ont rendu compte factuellement du gouvernement du Canada qui intente des poursuites judiciaires contre une entreprise montréalaise afin de récupérer 81 millions de dollars. Le fédéral a payé d’avance pour des millions de masques protecteurs qui ne répondent pas aux normes du Canada. L’article précise que le gouvernement poursuit Tango Communication Marketing et son représentant Michel Octeau pour près de 40 millions de masques défectueux commandés plus tôt pendant la pandémie. Selon le document de poursuite, Tango aurait dit aux représentants du gouvernement qu’il pouvait obtenir des masques répondant aux normes chinoises connus sous le nom de masques KN95. Toutefois, 80 % des masques arrivés de la Chine ne répondaient pas à cette norme. Les articles indiquent que le gouvernement a annulé les contrats et exigé un remboursement de plus de 80 millions de dollars. Les membres du comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires ont unanimement adopté une motion invitant l’entreprise et les fonctionnaires fédéraux concernés par cette commande à s’expliquer en public. La ministre Anand est citée dans les articles, où elle dit avoir l’intention de récupérer l’argent des contribuables. (London Free Press, Ryan Tumilty, 8 mai 2021; La Presse, JoëlDenis Bellavance, 5 mai 2021; La Presse, Vincent Larouche, 10 mai 2021; La Presse, Vincent Larouche, 7 mai 2021; La Presse, Vincent Larouche, 4 mai 2021)

Le 26 mai, de nombreux médias ont fait état de l’achat d’EPI après la parution de 2 rapports de la vérificatrice générale Karen Horgan, qui a notamment conclu que les réserves d’urgence d’EPI du Canada au début de la pandémie n’étaient pas suffisantes pour répondre aux besoins des provinces et territoires. The Hill Times mentionne que, malgré les vérifications internes de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) de 2010 et 2013, qui formulent des recommandations pour améliorer les réserves et les systèmes de suivi des articles, les améliorations n’ont pas été apportées. Selon l’article, le rapport de la vérificatrice générale mentionnerait que SPAC avait pris un « risque raisonnable » en faisant l’acquisition d’EPI et de dispositifs médicaux d’urgence pour la pandémie. (The Hill Times, Palak Mangat, 26 mai 2021)

D’après le bilan dressé par The Globe and Mail, en date du 31 décembre 2020, le gouvernement fédéral avait dépensé 7,3 milliards de dollars pour l’achat d’EPI. En date du 26 avril 2021, le site Web du gouvernement montre que les livraisons d’EPI se poursuivent. L’article mentionne que, durant la première vague de la pandémie, les travailleurs de la santé de première ligne étaient contraints de rationner et de réutiliser l’EPI en raison des graves pénuries dans l’ensemble du pays. Les pénuries de stocks ont été résolues en grande partie au cours de l’été 2020. (The Globe and Mail, Marieke Walsh et Kristy Kirkup, 26 mai 2021)

Radio-Canada a souligné que SPAC avait mobilisé ses ressources pour obtenir rapidement de grandes quantités d’équipement dans un marché où la demande dépasse souvent l’offre. Selon l’article, le rapport de la vérificatrice générale indiquerait que Santé Canada et SPAC ont aidé à répondre aux besoins en EPI des provinces et des territoires. (Radio-Canada, 26 mai 2021)

Anita Anand, ministre, Services publics et Approvisionnement Canada

Citations d’un article de Ronald Zajac paru dans le Gananoque Reporter le 7 avril 2021 :

[Traduction]« Nous savons que vous avez déjà livré plus d’un million de respirateurs N95 fabriqués au Canada et que des millions d’autres sont à venir », a dit la ministre, en ajoutant que le pays était le deuxième fournisseur de masques N95 à l’échelle nationale

« Voilà qui marque une étape importante dans nos efforts déployés à l’échelle nationale face à cette pandémie »

Citation d’un article du Journal de Montréal publié le 16 avril 2021 :

« Nous sommes en contact avec l’Inde et le Haut-Commissaire indien Nadir Patel au sujet d’un certain nombre d’options qui pourraient nous permettre d’apporter notre aide. Nous nous tiendrons prêts à fournir des équipements de protection individuelle, des ventilateurs et tous les articles qui pourraient être utiles »

Article de JoëlDenis Bellavance paru dans La Presse le 5 mai 2021 :

« Nous entreprenons des recours juridiques. Nous n’allons pas payer pour des masques défectueux »

Vincent Chabot, propriétaire de Confection Katvin

Citations d’un article d’Ulysse Bergeron et de Boris Proulx paru dans Le Devoir le 16 avril 2021 :

« Je trouve ça plate pour les gens que je n’ai pas pu réembaucher. Je ne pourrai pas les réaffecter à d’autres produits que ce qu’on faisait dans le médical »

« C’est dommage, parce qu’on s’est mobilisés, on a mobilisé des employés, explique l’entrepreneur, joint par téléphone par Le Devoir. Je sais que plusieurs autres fabricants, qui eux ne sont pas dans le domaine du vêtement extensible ou dans la couture de vêtements minces, ont dû faire des investissements assez majeurs »

Pierre PaulHus, Parti conservateur, critique en matière d’approvisionnement

Citation d’un article de Vincent Larouche paru dans La Presse le 7 mai 2021 :

« Nous sommes totalement consternés par la façon dont ce contrat a été géré. Maintenant, 80 millions de dollars provenant de l’argent des contribuables sont probablement perdus, et ce, en raison d’une gestion négligente. Nous devons tout faire pour que cela ne se reproduise jamais. Les Canadiens méritent des institutions publiques et des représentants transparents et responsables »

JeanFrançois Létourneau, porte-parole de Services publics et Approvisionnement Canada

Citation d’un article de Vincent Larouche paru dans La Presse le 4 mai 2021 :

« Une part importante des quelque 11 millions de respirateurs KN95 initialement expédiés au Canada par le fournisseur ne répondait pas aux exigences énoncées dans les contrats. Par conséquent, au début du mois de mai 2020, le Canada a pris des mesures pour suspendre toute nouvelle expédition de respirateurs KN95 en provenance du fournisseur. Aucun des respirateurs KN95 qui ont échoué aux tests n’a été distribué à des fins médicales »

Transparence

Beaucoup de médias continuent de rapporter le fait que, tandis que plusieurs autres pays comme les États-Unis, l’Union européenne et Israël ont rendu publique l’information sur les contrats d’approvisionnement en vaccins, le Canada n’a pas encore donné de détails à ce chapitre. La ministre Anand a expliqué que chaque pays était différent, compte tenu des capacités nationales, par exemple, et que, par conséquent, les négociations avec les pays et les contrats qui en résultent n’étaient pas identiques. Le fait de ne pas diffuser l’information sur les contrats a notamment pour conséquence de soulever des questions, entre autres sur les pénalités imposées si les objectifs de livraison ne sont pas respectés, comme l’indiquent le Toronto Star et The Globe and Mail, qui se demandent si le Canada négocie des assurances dans les contrats. CBC a rapporté qu’en demandant si les fournisseurs de vaccins du Canada feraient face à un recours judiciaire s’ils ne respectaient pas leurs obligations contractuelles, le premier ministre Trudeau n’a pas répondu. (Toronto Star, 6 février 2021; The Globe and Mail, Robert Fife, Marieke Walsh, 5 février 2021; CBC, John Paul Tasker, 5 février 2021)

Le Toronto Star a fait état de la chaîne d’approvisionnement mondiale fragile en ce qui concerne les seringues spéciales à faible volume mort requises pour extraire la sixième dose des flacons de vaccin Pfizer. Compte tenu de la demande de seringues à l’échelle mondiale, le Canada ne divulgue pas les principaux renseignements du contrat. La ministre Anand est citée dans l’article. Elle y mentionne que, de façon similaire à la situation vécue en mars avec les masques N95, les détails sur les fournisseurs n’ont pas été rendus publics [traduction] « parce que nous nous trouvons actuellement dans une lutte serrée pour obtenir ces seringues ». (Toronto Star, Tonda Maccharles, Alex Ballingall, 10 février 2021)

The Globe and Mail a rapporté que, malgré la réticence du gouvernement fédéral à rendre publique l’information sur les contrats de vaccination, en invoquant le secret des affaires, Novavax a annoncé publiquement son accord conclu avec Canada consistant à fournir 52 millions de doses de son vaccin. Le contrat rendu public, qui a été enregistré auprès de la US Securities and Exchange Commission, indique que la transaction finale a été signée le 19 janvier. L’article indique que le premier ministre avait déjà mentionné que le contrat avait été signé en août dernier. Toutefois, il n’est pas précisé s’il s’agissait d’une entente de principe ou d’un contrat définitif. (The Globe and Mail, Justin Ling, Marieke Walsh, 4 mars 2021)

Dans une entrevue avec La Presse réalisée le 6 avril, la ministre Anand a rappelé qu’elle s’opposait à la divulgation de toute information sur les contrats de vaccins, comme le prix par dose et le montant dépensé à ce jour. Dans l’article, la ministre mentionne qu’elle ne veut pas mettre en péril les livraisons de vaccins. Alors que d’autres pays ont rendu publique l’information sur le coût des vaccins, la ministre Anand signale que cette information pourrait être accessible une fois le budget déposé, en avril. (La Presse, Mélanie Marquis, 6 avril 2021)

iPolitics a fait état des retards entourant la divulgation des contrats de vaccins du Canada après l’adoption de la motion par le Comité de la Chambre des communes sur la santé. Les articles indiquent que la ministre Anand maintient sa position selon laquelle la divulgation des contrats constitue une violation des clauses de confidentialité. Dans un article de iPolitics, il est noté qu’Ottawa négocie encore avec les fabricants de vaccin en ce qui concerne les détails de la divulgation de l’information. De plus, l’article cite les propos de la sous-greffière du Bureau du Conseil privé, Christyne Tremblay : [traduction] « Ces documents appartiennent aux compagnies pharmaceutiques (et) nous travaillons activement avec elles (pour s’assurer que les contrats sont communiqués au comité). » Selon Charlie Pinkerton (iPolitics), la porte-parole de SPAC, Michèle LaRose, a dit que le gouvernement s’employait actuellement à répondre à la demande du comité le plus rapidement possible. Dans l’article, il fait toutefois observer que la motion n’est pas contraignante et que, par conséquent, les contrats n’ont pas à être transmis. Il poursuit en mentionnant que, une fois le Parlement dissous, pour une élection ou pour empêcher sa prorogation, le comité et ses motions en suspens le seraient aussi. (iPolitics, Charlie Pinkerton, 8 avril 2021, 10 mai 2021)

La CBC a rendu compte de l’entrevue de la ministre Anand à l’émission Rosemary Barton Live, où été discutée la question de savoir si Moderna avait violé son contrat avec le Canada compte tenu de plusieurs retards dans la réception de ses vaccins. Dans l’article du 18 avril, la ministre Anand mentionne que l’entreprise n’a pas violé son contrat et que les délais de livraison [traduction] « ne sont pas nécessairement coulés dans le béton ». (CBC, Raisa Patel, 18 avril 2021)

Plusieurs médias (iPolitics, National Post) ont fait état du prix payé par le Canada pour l’approvisionnement en vaccins. Le 26 avril, iPolitics a rapporté qu’un courriel déposé auprès du Comité de la Chambre des communes sur la santé mentionnait que le Canada avait payé 8,18 $ par dose du vaccin d’AstraZeneca. Toutefois, dans un autre article de iPolitics, il est rapporté que plusieurs autres pays ont acheté le vaccin pour environ 3 $ US. Lorsqu’on l’a interrogée sur la raison de cet écart dans les prix, la ministre a répondu que c’était parce que le Canada n’était pas en mesure de produire ses propres vaccins. Le National Post a rapporté que, durant une comparution devant le Comité de la Chambre des communes sur la santé, la ministre Anand avait révélé que le gouvernement avait dépensé environ 8 milliards de dollars pour les vaccins. (iPolitics, Charlie Pinkerton, 14 avril 2021, 26 avril 2021; National Post, Ryan Tumilty, 14 avril 2021)

Le 21 mai, iPolitics a rapporté que, d’après un représentant de SPAC, le Canada serait incapable de se retirer de son contrat avec AstraZeneca ni d’un contrat avec tout autre fabricant de vaccin dont les doses pourraient ne pas être utilisées pendant le programme de vaccination du Canada. Le vaccin d’AstraZeneca n’est plus utilisé comme première dose en raison des risques liés à un problème de coagulation sanguine rare. L’article mentionne que, tandis que l’information sur les contrats n’est pas divulguée en raison de clauses de confidentialité, un courriel du Cabinet du premier ministre indique que le Canada a payé 163,6 millions de dollars pour 20 millions de doses du vaccin d’AstraZeneca. (iPolitics, Charlie Pinkerton, 21 mai 2021)

Le Toronto Star a rapporté que la réticence à se faire vacciner chez les Canadiens pourrait s’expliquer par un manque d’information. Selon l’article, le fait de garder les détails des contrats de vaccination confidentiels aurait une incidence sur la confiance du public et contribuerait à la réticence envers les vaccins. Le Canada a été l’un des 2 pays examinés dans une étude de l’Université de Toronto qui divulguait les rapports d’essais cliniques. L’étude a révélé que cette situation s’inscrivait dans [traduction] « une tendance alarmante des gouvernements à censurer les principaux détails de leurs commandes passées auprès des compagnies pharmaceutiques ou à ne pas divulguer tous les détails ». (Toronto Star, Omar Mosleh, 24 mai 2021)

Anita Anand, ministre, Services publics et Approvisionnement Canada

Citations d’un article de Charlie Pinkerton paru dans iPolitics le 26 avril 2021 :

[Traduction] « AstraZeneca a clairement fait savoir qu’il offrait des prix sans but lucratif dans tous les cas »

« Les prix diffèrent d’un pays à l’autre, en fonction des autres facteurs qui doivent être pris en compte, dont la capacité de fabrication nationale »

Citation d’un article de Raisa Patel paru sur la CBC le 18 avril 2021 :

[Traduction] « Nous payons une juste valeur de marché pour ces doses, et elles répondent à nos demandes. Nous avons exercé des options pour ces 8 millions de doses, et nous avions prévu cette flexibilité dans nos contrats »

Craintes exprimées par les provinces et les territoires

En mars, plusieurs médias ont rapporté que le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, avait critiqué la manière dont le gouvernement fédéral s’y prenait pour acheter les vaccins contre la COVID-19. Le premier ministre Ford a mentionné que la province n’avait pas assez de vaccins du gouvernement fédéral et que c’était une plaisanterie. Ford a émis les commentaires après avoir été interrogé au sujet des écarts dans la façon dont l’Ontario distribuait les vaccins aux bureaux locaux de santé publique en fonction du nombre d’habitants. Après la déclaration de Ford, The Hill Times a rapporté que la ministre Anand avait réagi aux propos de ce dernier lors d’une entrevue à l’émission Power Play sur CTV. La ministre s’est dite surprise par les commentaires de Ford, qui, selon elle, n’étaient pas fondés sur des faits. (Global News, Ryan Rocca, 27 mars 2021; La Presse Canadienne, 31 mars 2021; The Hill Times, Alice Chen, 7 avril 2021)

Le 23 mars, CNN a rapporté que la Province de l’Ontario avait déclaré qu’elle se trouvait au début d’une troisième vague, au regard d’une hausse des cas et des hospitalisations, et de la propagation de variants. Des fonctionnaires des quatre coins du pays craignent que le gouvernement fédéral ne distribue pas les vaccins à temps pour éviter un nombre important d’hospitalisations et de décès. (CNN, Paula Newton, 23 mars 2021)

Le 1er mai, The Hamilton Spectator a rapporté que le premier ministre Justin Trudeau et le premier ministre de l’Ontario Doug Ford s’étaient disputés au sujet des mesures prises aux frontières internationales, alors que Trudeau a rejeté les allégations de Ford, qui affirmait que les frontières du Canada étaient dissoutes. Selon l’article, Trudeau aurait dit que le gouvernement fédéral travaillerait étroitement avec l’Ontario sur la demande de la province de suspendre l’arrivée d’étudiants étrangers, en aidant les provinces à réviser la liste des établissements que les autorités frontalières utilisent pour permettre à ces étudiants d’entrer dans le pays sans difficulté. (The Hamilton Spectator, Adina Bresge, 1er mai 2021)

La semaine du 10 mai, plusieurs articles ont rapporté que les provinces avaient décidé d’arrêter d’administrer les premières doses du vaccin d’AstraZeneca, même si le gouvernement fédéral continuait d’affirmer que le vaccin était sécuritaire et efficace pour toute personne âgée de 18 ans et plus. Les articles mentionnent que l’Alberta, la ColombieBritannique et la Saskatchewan ont cessé de distribuer le vaccin en raison du manque d’approvisionnement. Quant aux autres provinces, d’après leurs représentants, elles auraient cessé de distribuer le vaccin en raison de préoccupations entourant le risque de caillots sanguins. Les articles mentionnent également que le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) n’a pas changé la façon dont il recommande d’utiliser le produit d’AstraZeneca et continue d’avancer que ce produit ne peut être utilisé que par les personnes de 30 ans et plus, comme mesure préventive contre la thrombocytopénie thrombotique immunitaire induite par le vaccin (TTIV). (CTV, Sarah Turnbull, 11 mai 2021; iPolitics, Charlie Pinkerton, 13 mai 2021)

Le 27 mai, plusieurs médias ont rapporté que le gouvernement fédéral encourageait vivement les provinces à injecter les doses d’AstraZeneca dans les prochains jours, car des milliers de doses expireraient à la fin de mai. Les articles mentionnent que la ministre fédérale de la Santé, Patty Hadju, a écrit une lettre à ses homologues provinciaux et territoriaux où elle invite les provinces qui ne sont pas en mesure d’utiliser leurs doses avant la date d’expiration à donner ces doses aux autres provinces qui peuvent les utiliser. Il est noté que le gouvernement fédéral peut aider à la logistique et la coordination. (Victoria Times-Colonist, 27 mai 2021; La Presse Canadienne, 27 mai 2021; La Tribune, 27 mai 2021)

Depuis plusieurs semaines, la question entourant Switch Health Holdings Inc. continue de faire l’objet d’une couverture médiatique. SPAC et l’ASPC ont tous deux reçu de nombreuses demandes des médias à ce sujet. Le gouvernement du Canada évalue attentivement toutes les propositions reçues dans le cadre d’une demande de propositions (DP). Après un processus d’approvisionnement concurrentiel et une évaluation de toutes les propositions, un contrat a été attribué à Switch Health Holdings Inc. le 20 février 2021, comme il a été déterminé que l’entreprise avait la capacité d’aider le Canada à procéder au dépistage à la frontière, selon la description faite dans la DP. Le gouvernement du Canada étudie continuellement des options afin d’améliorer la prestation de services de dépistage de la COVID-19 équitables, opportuns et efficaces pour tous les voyageurs.

Anita Anand, ministre, Services publics et Approvisionnement Canada

Citations d’un article de The Hill Times publié le 7 avril 2021 :

[Traduction] « Je suis vraiment surprise par ces remarques, car elles ne sont pas fondées sur des faits »

La ministre a souligné que 9,5 millions de doses de vaccin étaient prêtes à être livrées au Canada en date de la semaine du 30 mars, ce qui comprend des doses de Moderna auxquelles M. Ford a fait référence, et a dit que le gouvernement faisait preuve de transparence à l’égard des délais de livraison. Qui plus est, elle a affirmé qu’en Ontario, l’approvisionnement en vaccins se faisait plus vite que leur livraison

Citation d’un article de Charlie Pinkerton paru dans iPolitics le 13 mai 2021 :

[Traduction] « Nous continuerons d’importer l’AstraZeneca dans notre pays, étant donné que ce produit a été approuvé en tant que vaccin sécuritaire et efficace »

Citation d’un article de Sarah Turnbull paru sur CTV le 11 mai 2021 :

[Traduction] « Les chefs des partis politiques, Jagmeet Singh, Erin O’Toole et notre premier ministre ont tous reçu l’AstraZeneca. Ainsi, ils ne parviennent peut-être pas à s’entendre en politique, mais ils sont certainement d’accord pour dire que l’AstraZeneca est un vaccin sécuritaire et efficace »

Doug Ford, premier ministre de l’Ontario

Citations d’un article de Ryan Rocca paru dans le Global News le 27 mars 2021 :

Ford a affirmé que la cause profonde de la pénurie de vaccins au niveau municipal est le processus d’approvisionnement du gouvernement fédéral

[Traduction] « Nous ne recevons pas suffisamment de vaccins du gouvernement fédéral. C’est une plaisanterie »,a dit le premier ministre. « Cinquante-cinquième dans le monde »

Citations d’un article d’Adina Bresge paru dans The Hamilton Spectator le 1er mai 2021 :

[Traduction]« (Les variants) sont entrés en raison de mesures frontalières défaillantes »

« Je ne saurais trop insister là-dessus. Nous ne viendrons jamais à bout de ce virus si nous sommes incapables de tenir ces nouveaux variants mortels hors de notre pays »

Système de paye Phénix

La couverture médiatique entourant le système de paye Phénix a commencé à être modérée et défavorable en avril. Le 3 mars, iPolitics a rapporté que, même après que le syndicat eut demandé au gouvernement d’attendre 4 semaines de plus avant d’émettre les paiements, le Conseil du Trésor a refusé et a envoyé l’indemnisation. [Traduction] « L’indemnisation reçue mercredi a été ajoutée aux chèques de paye réguliers. Cette mesure fait en sorte qu’il est difficile pour les bénéficiaires de connaître, par l’entremise du système Phénix, le montant exact qu’ils ont reçu en dédommagement et la portion de ce montant qui est imposé. » (iPolitics, Jolson Lim, 3 mars 2021)

Le 19 mars, le gouvernement fédéral a présenté le budget 2021. L’Ottawa Citizen a rapporté que le budget prévoit un montant de 23 millions de dollars pour chacune des 2 prochaines années en vue d’éliminer l’arriéré des mouvements de paye. Selon le budget, SPAC aurait demandé cet argent pour aider le personnel à traiter les mouvements en attente. (Ottawa Citizen, Jon Willing, 19 avril 2021)

Plusieurs articles ont fait état des cauchemars et du stress vécus par les fonctionnaires en raison de l’impôt sur le revenu de cette année. MarcAndré Charbonneau, porte-parole de SPAC, a dit : « Nous recommandons aux employés actuels et anciens de s’adresser au Centre de contact avec la clientèle (CCC) et de consulter le site Web suivant [...] ».

Le 2 mai, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) a annoncé que l’Agence du revenu du Canada (ARC) avait refusé sa demande consistant à examiner l’imposition des dommages causés par Phénix. Le National Post a rapporté que l’AFPC envisageait d’intenter des poursuites judiciaires pour porter la décision de l’ARC en appel. (La Presse, Isabelle Dubé, 27 avril 2021; Journal de Québec, 22 mars 2021; TVA, Louis Cloutier, 30 avril 2021; National Post, 3 mai 2021)

Selon iPolitics, l’AFPC voulait que les parlementaires veillent à ce que les travailleurs de la Colline parlementaire obtiennent, pour le fiasco du système de paye Phénix, un dédommagement égal à celui reçu par les autres fonctionnaires. En mars, plus de 140 000 fonctionnaires ont reçu des paiements forfaitaires de 2 500 $ avant impôt à titre de dédommagement pour les paiements manquants, erronés ou en retard faits par le système de paye Phénix depuis 2016. Toutefois, on n’a pas inclus le personnel de la Colline, qui est soumis à des lois différentes de la plupart des lois qui régissent la fonction publique. Alex Silas, vice-président exécutif régional de l’AFPC de la région de la capitale nationale, a dit : [traduction] « C’est une simple question d’équité. » (iPolitics, Jolson Lim, 3 mai 2021)

Le Droit a rapporté que le secrétaire parlementaire Steven MacKinnon avait mentionné que le système de paye était plus stable et que « [g]lobalement, le nombre de cas problématiques avait diminué des deux tiers par rapport au pire de la crise », tandis qu’Alex Silas, vice-président exécutif régional de l’AFPC de la région de la capitale nationale, a dit que « l’inaction de la part du gouvernement fédéral à vraiment [répondre à] ces problèmes-là existait encore, aussi. C’est frustrant, c’est décevant, et c’est inacceptable. » (Le Droit, LouisDenis Ebacher, 10 mai 2021; Radio-Canada, 15 mai 2021)

Chris Aylward, président national de l’Alliance de la Fonction publique du Canada

Citations d’un article de Jolson Lim paru dans iPolitics le 3 mars 2021 :

[Traduction] « Les fonctionnaires sont en train de perdre des centaines de dollars auxquels ils ont droit »

« Nos membres sont mécontents »

« Le Conseil du Trésor n’a pas respecté notre demande consistant à retarder le paiement. Ainsi, nous nous retrouverons maintenant avec un énorme gâchis »

Steven MacKinnon, secrétaire parlementaire

Citation d’un article de LouisDenis Ebacher paru dans Le Droit le 10 mai 2021 :

« Globalement, le nombre de cas problématiques a diminué des deux tiers par rapport au pire de la crise. »

Yvon Barrière, vice-président exécutif régional de l’Alliance de la Fonction publique du Canada de la région du Québec

Citation d’un article du Journal de Québec publié le 22 mars 2021 :

« On a l’impression que le Conseil du Trésor refuse d’être proactif »

Stratégie nationale de construction navale

Rapport du directeur parlementaire du budget, projet des navires de combat canadiens

Après la publication du rapport du directeur parlementaire du budget (DPB) sur le coût du projet des navires de combat canadiens (NCC), The Hill Times a présenté un compte rendu, sur un ton négatif. Les articles mentionnent que le coût de la flotte de navires de guerre proposée a bondi, pour atteindre environ 77 milliards de dollars, une hausse de 7,3 milliards de dollars en moins de 2 ans. Les articles indiquent également que le coût du projet NCC pourrait grimper encore si le programme fréquemment retardé faisait face à d’autres revers. (The Hill Times, Alan Williams, 1er mars 2021)

Le Cape Breton Post a rapporté que le ministère de la Défense nationale (MDN) refusait d’apporter des modifications au projet NCC de 77 milliards de dollars, qu’il aurait plutôt lancé une campagne dans les médias sociaux pour mettre en valeur le nouveau navire proposé, le navire de type 26 issu du consortium de Lockhead Martin et BAE. L’article mentionne que le MDN a également utilisé les ressources du gouvernement pour promouvoir des entreprises privées associées à Lockhead Martin dans le cadre du projet NCC. Le porte-parole du MDN, Dan Le Bouthillier, a dit que les efforts déployés dans les médias sociaux pour promouvoir certaines entreprises visent à présenter des faits. Alan Williams, un ancien responsable en chef de l’approvisionnement fédéral, a affirmé que ce que faisait le Ministère était contraire à l’éthique. (Cape Breton Post, David Pugliese, 2 mars 2021)

L’Ottawa Citizen a de nouveau fait état du rapport du DPB en décrivant la hausse du coût du projet NCC, cette fois en soulignant que le DPB reconnaissait qu’il ne savait pas trop pourquoi le coût continuait d’augmenter. (Ottawa Citizen, David Pugliese, 9 mars 2021)

Rapport de la vérificatrice générale sur la Stratégie nationale de construction navale

De nombreux articles ont été publiés sur un ton négatif après la publication du rapport de la vérificatrice générale sur la Stratégie nationale de construction navale (SNCN). Les articles mentionnent que plusieurs ministères, dont SPAC, n’ont pas géré le processus d’une manière qui favorise le renouvellement en temps opportun de la flotte fédérale. Les articles font état de préoccupations à l’égard des retards qui pourraient faire en sorte que plusieurs navires soient retirés avant que de nouveaux bâtiments ne soient opérationnels. (Marine Log, Nick Blenkey, 26 février 2021; Radio-Canada, Marc Godbout, 25 février 2021; National Post, John Ivison, 25 février 2021)

Le Global News a fait ressortir la réponse donnée au rapport par la ministre Anand relativement. Elle y mentionne que la construction navale est un sujet complexe et que l’expérience acquise en menant à bien les projets procure au gouvernement des données de qualité lui permettant d’aller de l’avant, tout en acceptant les recommandations de la vérificatrice générale. (Global News, 25 février 2021)

Annonce concernant les brise-glaces polaires du gouvernement du Canada

Le 6 mai, le gouvernement a annoncé qu’il allait de l’avant avec la construction de deux brise-glaces polaires dans le cadre de la SNCN. Une séance d’information technique avec les hauts fonctionnaires gouvernementaux a été tenue, suivie d’une annonce ministérielle. La couverture médiatique a été modérée, et le ton a été équilibré et essentiellement factuel. (Communiqué de la Garde côtière canadienne, 6 mai 2021)

Le Global News a rapporté que, pendant une réunion d’information générale avant l’annonce, des fonctionnaires supérieurs avaient dit que la décision de construire 2 brise-glaces lourds viendrait répondre aux conditions changeantes dans les régions de l’Arctique canadien, de plus en plus accessibles. Également, ils défendaient la décision consistant à diviser les travaux entre les 2 chantiers navals, plutôt que de confier les 2 brise-glaces à un seul chantier, estimant qu’il s’agissait d’une démarche prudente compte tenu du besoin pressant de mettre les 2 navires à l’eau le plus tôt possible. (La Presse Canadienne, Lee Berthiaume, 6 mai 2021)

La CBC a rapporté que Bernadette Jordan, ministre des Pêches et des Océans et responsable de la Garde côtière canadienne, a dit qu’ils [traduction] « feront travailler des milliers de Canadiens à la construction d’une flotte qui desservira ces communautés durant des décennies ». Le Journal de Québec a affirmé que le projet permettrait de créer environ 300 emplois par navire et près de 2 500 emplois dans la chaîne d’approvisionnement. (CBC, Murray Brewster, 6 mai 2021; Le Journal de Québec, Diane Tremblay, 6 mai 2021)

La CBC a rapporté que les fonctionnaires fédéraux avaient refusé plus d’une fois de fournir une estimation des coûts ou un budget pour les 2 brise-glaces. Les articles soulignent que la décision de diviser les travaux aura sans doute pour effet d’apaiser la tension entre Seaspan et Davie, mais qu’elle pourrait entraîner un coût pour les contribuables. Business in Vancouver mentionne également que le coût final des 2 navires ne sera connu que lorsque les contrats seront négociés avec Seaspan et Davie, et que le coût total prévu pour la construction des deux brise-glaces dépassera la dernière estimation de 1,3 milliard de dollars pour le Diefenbaker seul. (CBC, Murray Brewster, 6 mai 2021; Business in Vancouver, Nelson Bennett, 6 mai 2021)

Plusieurs médias ont décrit l’annonce du partage des travaux entre 2 chantiers navals de 2 provinces différentes, avant une éventuelle campagne électorale en automne, comme étant une décision politique. Reuters a écrit que le gouvernement fédéral avait promis de construire 2 brise-glaces arctiques et de créer des centaines d’emplois dans 2 provinces influentes sur le plan politique, ce qui jouerait sans doute un rôle décisif dans les prochaines élections fédérales. La Presse Canadienne a indiqué que les partis de l’opposition critiquaient le gouvernement, l’accusant de faire de la politique électorale un jeu. (Radio-Canada, Marc Godbout, 7 mai 2021; Reuters, David Ljunggren, 6 mai 2021; La Presse Canadienne, 6 mai 2021)

Autres

Le 25 mai, le Victoria Times-Colonist a rapporté que la pandémie de COVID-19 venait freiner le processus de construction des nouveaux navires. Toutefois, le montant total des dommages ne sera connu que lorsque la pandémie se sera dissipée. L’article mentionne le sous-ministre de SPAC, Bill Matthews, et signale que celui-ci a participé, plus tôt ce jour-là, à un comité de la Chambre des communes portant sur le remplacement des flottes vieillissantes de la Marine et de la Garde côtière et sur les mesures visant à faire en sorte que les navires actuels puissent demeurer à l’eau jusqu’à ce que les navires de remplacement arrivent. M. Matthews a mentionné que ces mesures s’accompagneraient de coûts supplémentaires substantiels. L’article indique également, parmi les sujets, que M. Matthews a rejeté la faute sur les nombreux retards et dépassements de coûts, alors qu’il était excessivement optimiste au début du projet. (Victoria Times-Colonist, 25 mai 2021)

Dan Le Bouthillier, porte-parole du ministère de la Défense nationale

Citation d’un article de David Pugliese paru dans le Cape Breton Post le 2 mars 2021 :

[Traduction] « Les efforts déployés sur les médias sociaux visent à fournir de l’information publique factuelle, impartiale et objective »

Alan Williams, ancien sous-ministre adjoint du matériel, ministère de la Défense nationale

Citations d’un article de David Pugliese paru dans le Cape Breton Post le 2 mars 2021 :

[Traduction] « Ce n’est pas le rôle des militaires de vanter les mérites du projet des navires de combat canadiens au public et aux députés »

« Il n’y a pas encore de contrat, mais ils font activement la promotion d’un certain produit d’une entreprise en particulier, ce qui ne devrait jamais être fait »

Yves Giroux, directeur parlementaire du budget

Citations d’un article de David Pugliese paru dans l’Ottawa Citizen le 9 mars 2021 :

[Traduction]« Il ne semble pas y avoir de raison claire lorsque vient le temps d’expliquer ces hausses de coût »

« Je suis inquiet »

Déclaration de Services publics et Approvisionnement Canada

Citations d’un article de Nick Blenkey paru dans le Marine Log le 26 février 2021 :

[Traduction]« Compte tenu de l’importance de la stratégie, nous accueillons favorablement le rapport de la vérificatrice générale du Canada et acceptons toutes les recommandations. Comme le reconnaît la vérificatrice générale, la construction navale est une activité complexe et exigeante. Nous continuons à chercher des possibilités d’améliorer la stratégie »

« Durant les premières années de la stratégie, les plans initiaux et les prévisions initiales n’étaient pas encore guidés par une expérience réelle de la construction, et l’expertise dans l’industrie et au gouvernement était en développement. De nombreuses décisions prises pendant cette période ont mené à l’établissement de calendriers que nous savons maintenant irréalistes. Aujourd’hui, nous avons une compréhension beaucoup plus fiable et beaucoup mieux fondée du temps, des efforts et des dépenses nécessaires pour construire des navires de calibre mondial »

Pierre PaulHus, Parti conservateur, critique en matière d’approvisionnement, et Richard Bragdon, Parti conservateur, critique en matière de pêches

Citations d’un article de La Presse Canadienne publié le 6 mai 2021 :

[Traduction]« Après plus d’une demi-décennie au gouvernement, les libéraux ont annoncé de nouveau que les chantiers navals de Seaspan à Vancouver construiraient un brise-glaces lourd pour la Garde côtière canadienne »

« Toutefois, l’annonce faite par les libéraux de Trudeau ne garantit nullement que les chantiers Davie à Québec obtiendront eux aussi un contrat pour la construction d’un brise-glaces lourd »

YvesFrançois Blanchet, chef du Bloc Québécois

Citation d’un article de La Presse Canadienne publié le 6 mai 2021 :

[Traduction]« Blanchet a affirmé que, jusqu’à ce qu’un contrat soit signé avec Davie, l’annonce du brise-glaces faite jeudi n’était “que des mots” ayant pour but de protéger les chances électorales des libéraux à Québec et Vancouver »

Projet de capacité future en matière d’avions-chasseurs

(Information de décembre 2020)

La couverture médiatique a été relativement faible et essentiellement défavorable en ce qui concerne l’industrie de la défense durant la pandémie de COVID-19. L’Ottawa Citizen a rapporté qu’après avoir dépensé plus de 2 milliards de dollars auprès d’entreprises américaines, le gouvernement libéral voulait donner un sérieux un coup de pouce aux entreprises canadiennes du secteur de la défense, en entreprenant des projets où il serait possible d’acheter du matériel de défense pour les militaires. L’article du 3 décembre mentionne que les 4 principaux achats militaires effectués au cours des derniers mois ont été faits auprès d’entreprises américaines. Le porte-parole du MDN, Dan Le Bouthillier, a confirmé que l’on explorait actuellement des options pour aider à réduire les répercussions de la COVID-19 sur l’industrie de la défense. (Ottawa Citizen, David Pugliese, 3 décembre 2020)

La CBC a rapporté que seulement 3 des 7 chasseurs F-18 d’occasion achetés de l’Australie avaient été intégrés dans la force aérienne jusqu’à présent. L’article mentionne que cette intégration lente, ainsi que l’absence de calendrier précis, fait en sorte que l’opposition conservatrice remet en question l’utilité de la flotte provisoire, qui est censée donner un coup de pouce à la flotte de CF-18 actuelle du Canada. (CBC, Murray Brewster, 11 décembre 2020)

Plusieurs articles ont rendu compte de la campagne de lutte contre les chasseurs à réaction, qui est appuyée par 16 groupes pacifistes et confessionnels canadiens. Les articles mentionnent que le jeûne à l’eau de 14 jours a été réalisé en guise d’opposition au plan du gouvernement fédéral consistant à acheter 88 nouveaux chasseurs à réaction. Les activistes s’opposent à l’achat des nouveaux chasseurs, car ils estiment que l’argent pourrait être dépensé pour des entreprises beaucoup plus utiles sur le plan social. (Winnipeg Free Press, John Longhurst, 21 avril 2021; Kitchener-Waterloo Record, Bianca Mugyenyi, 26 avril 2021)

Le 15 mai, The Winnipeg Sun a publié un article d’opinion rédigé par Alan Williams, ancien sous-ministre adjoint du matériel du MDN. L’article rend compte de l’approvisionnement en matière défense en général, sur un ton négatif. Également, il fait référence au moment où la ministre Anand s’est fait demander par le ministre Trudeau, en décembre 2019, de présenter des analyses et des options pour la création d’Approvisionnement de défense Canada. L’article mentionne qu’à ce jour, il n’y a pas eu de mise à jour sur cette initiative. L’article indique que la responsabilité de l’approvisionnement en matière de défense est actuellement partagée entre le ministère de la Défense nationale et la ministre Anand et que, aussi longtemps que cette situation durera, [traduction] « la discipline, la rigueur et l’attention portée aux détails présentes lorsqu’une seule personne est tenue de rendre des comptes feront défaut ». (The Winnipeg Sun, Alan Williams, 15 mai 2021)

Dan Le Bouthillier, porte-parole, ministère de la Défense nationale

Citations d’un article de David Pugliese paru dans l’Ottawa Citizen le 3 décembre 2020 :

[Traduction]« Nous examinons les projets d’approvisionnement en cours pour déterminer ce que nous pourrions prioriser pour faire en sorte que nos partenaires de l’industrie de la défense soient appuyés »

« C’est en cours en ce moment. Toutefois, aucune décision n’a été prise jusqu’à présent »

Cité parlementaire et vision et plan à long terme

(Information de décembre 2020)

La couverture médiatique entourant les visites des médias ayant eu lieu les 2, 14 et 15 décembre et les travaux majeurs de restauration se déroulant à l’édifice du Centre a été modérée, essentiellement factuelle et favorable. Rob Wright, sous-ministre adjoint (SMA) de SPAC, a dit aux journalistes qu’aucun changement ne serait apporté aux trous de balle restants issus de la fusillade survenue en 2014. Cela étant dit, le National Post a rapporté que les parlementaires avaient des avis partagés relativement à la conservation des trous de balle résultant de l’attaque. Certains d’entre eux ont été réparés au moment où des éléments de l’édifice ont été remplacés, lorsque c’était nécessaire. La question de savoir si les trous de balle, ainsi que la fusillade en général, devaient être mentionnés pendant les visites guidées de l’édifice a également été débattue. La Bibliothèque du Parlement, responsable des visites, a finalement décidé de ne pas les inclure, comme ces éléments ne concernent pas le fonctionnement du Parlement. (National Post, Christopher Nardi, 3 décembre 2020)

La CBC a rapporté que les rénovations devraient, selon les dires, prendre 10 ans au total. Toutefois, bon nombre d’observateurs prédisent qu’il faudra plus de temps, compte tenu de la complexité du projet et de la valeur historique. Le SMA Wright a refusé d’admettre cet échéancier, affirmant n’avoir jamais dit que ce serait un projet de 10 ans.

Selon CTV News, [traduction] « les représentants ont dit que, en ce moment, les travaux sont en avance sur les délais prévus. Toutefois, on prévoit que les versions finales du budget et du calendrier ne seront pas terminées avant le premier trimestre de 2021. » L’article a également rapporté que le prochain grand défi serait la restauration de la maçonnerie des murs extérieurs de l’édifice du Centre, qui devrait prendre de 5 à 6 ans. The Hill Times a publié un article, puis émis un correctif mentionnant que 40 % des travaux de démolition et d’élimination étaient achevés. Il précisait également que 655 millions avaient initialement été affectés pour la rénovation de l’édifice du Centre, et que 119,6 millions avaient été dépensés à ce jour. Le 15 décembre, le sous-ministre adjoint Wright a dit que SPAC prévoyait que les travaux de démolition et d’élimination seraient terminés d’ici la fin de 2021 ou le début de 2022. Ces travaux et les travaux d’excavation devraient les deux prendre 2 ans en tout. Cela étant dit, SPAC ne s’est pas encore engagé publiquement à respecter un calendrier et un budget pour le projet. Toutefois, le SMA Wright a dit que le Ministère allait le faire bientôt. (CBC, Chris Rands, 2 décembre 2020; CTV News, Tyler Fleming, 15 décembre 2020; The Hill Times, Palak Mangat, 14 décembre 2020)

L’Ottawa Citizen a rapporté que les excavatrices avaient été prises au dépourvu en enlevant les premières couches, quand elles ont découvert que l’édifice avait été construit sur une fondation en moellons. Le SMA Wright a mentionné que cette situation était complètement inconnue et représentait l’une des difficultés posées par l’édifice du Centre, parce qu’il ne venait pas avec des plans. Une autre difficulté majeure est la recherche d’un équilibre entre, d’une part, la restauration et la conservation de l’édifice, et, d’autre part, sa modernisation. (Ottawa Citizen, Aedan Helmer, 21 décembre 2020)

Au début de février, on a nommé le jury pour le concours international de conception de l’îlot 2 à Ottawa. Steven McKinnon, secrétaire parlementaire de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, est l’un des jurés parlementaires. Le Droit a rapporté que les édifices situés au 100, rue Wellington, et au 119, rue Sparks, étaient tous 2 des propriétés patrimoniales importantes qui séparent le site de l’îlot 2 et représentaient un défi de conception majeur du projet de réaménagement. (Le Droit, LouisDenis Ebacher, 7 février 2021)

Le 3 mars, The Hill Times a rapporté que la Chambre des communes avait approuvé la conception de l’entrée du nouveau complexe souterrain du Centre d’accueil des visiteurs construit à l’ombre de l’édifice du Centre. Cet espace servira d’entrée principale menant à la Colline du Parlement et est l’option privilégiée de Centrus, la firme d’architecture qui travaille au projet. (The Hill Times, Laura Ryckewaert, 3 mars 2021)

The Hill Times a fait état des difficultés que pose l’encerclement du chantier au moyen de palissades. À la suite d’une demande d’accès à l’information, il a été révélé que SPAC avait entamé des discussions au sujet des palissades et de la façon d’améliorer celles-ci pour qu’elles aient l’air d’œuvres d’art. L’article mentionne que la porte-parole de SPAC, Michèle LaRose, a dit dans un courriel du 2 mars que l’installation des palissades devait commencer à l’été 2021. Elle a également dit que le choix du moment exact de l’installation devra tenir compte des directives sanitaires locales. L’article révèle que le coût estimatif des palissades est de 375 000 $. (The Hill Times, Ken Rubin, 22 mars 2021)

Le 15 mars, The Hill Times a rendu compte de la visite virtuelle de l’édifice du Centre produite par l’Office national du film et la Bibliothèque du Parlement. La visite, gratuite pour toute personne possédant un casque d’écoute compatible, a pour titre « Parliament – Parlement » et est également disponible sur YouTube pour les personnes n’ayant pas le matériel coûteux. Bien que dispendieuse, ayant coûté au total 1,7 million de dollars, la visite [traduction] « vous guide à travers le passé, le présent et l’avenir du Parlement et de la démocratie canadienne ». (The Hill Times, Alice Chen, 15 mars 2021)

Plusieurs médias ont couvert le lancement d’un programme de dépistage rapide le 29 avril destiné aux travailleurs de chantier du projet de réhabilitation de l’édifice du Centre. La décision de mettre en œuvre le programme de dépistage rapide est venue après qu’une unité de travail entière a dû être renvoyée chez elle après avoir reçu un résultat positif aux tests de dépistage de la COVID-19. The Hill Times a rapporté qu’au moins 30 cas de COVID-19 avaient été confirmés sur la Colline, dont 3 cas parmi le personnel du Sénat, 16 cas chez le personnel employé par l’Administration de la Chambre et 12 cas chez le personnel de la sécurité quelques mois après le début de la pandémie, selon chaque groupe. (Ottawa Citizen, Marco Vigliotti, 23 avril 2021; The Hill Times, Samantha Wright Allen, 4 mai 2021, 11 mai 2021)

Après la diffusion d’un communiqué de SPAC le 21 mai, l’Ottawa Citizen et l’Ottawa Business Journal ont rendu compte du lancement d’un concours de conception architecturale ayant pour but de restaurer l’îlot qui fait face à la Colline du Parlement, connu sous le nom d’« îlot 2 », pour en faire un complexe novateur qui répondra aux besoins d’un Parlement moderne. L’Ottawa Business Journal a rapporté que l’îlot 2 était composé de 11 édifices, dont deux seraient consacrés à la création d’un espace des peuples autochtones et ne feraient pas partie du concours de conception. Douze entreprises se sont qualifiées pour le concours, après un processus d’appel d’offres qui a pris fin en mars. (Communiqué de SPAC, 21 mai 2021; Ottawa Business Journal, 21 mai 2021; Ottawa Citizen, 22 mai 2021)

Anita Anand, ministre, Services publics et Approvisionnement Canada

Citation d’un communiqué de SPAC diffusé le 21 mai 2021 :

[Traduction] « Je suis impatiente de voir la nouvelle vision proposée pour le prestigieux îlot urbain situé en face de la Colline du Parlement. Ce concours a attiré des cabinets d’architectes parmi les meilleurs au monde, qui élaboreront des concepts adaptés à un cadre d’édifices parlementaires parmi les plus remarquables au monde, cadre dont la population canadienne pourra continuer d’être fière »

MariePier Gauthier, productrice, Office national du film du Canada

Citations d’un article d’Alice Chen paru dans The Hill Times le 15 mai 2021 :

[Traduction]« L’inspiration plus large pour le projet dans son ensemble est née d’un désir de donner accès à l’espace compte tenu des rénovations qui entraîneront la fermeture de l’édifice du Centre pour au moins 10 ans »

« Il est fou d’imaginer qu’un tel immeuble ne sera pas accessible pendant les 10 prochaines années. C’est une génération entière d’étudiants qui n’entrera pas dans ce lieu »

Rob Wright, sous-ministre adjoint, Services publics et Approvisionnement Canada

Citations d’un article de Chris Rands paru sur CBC le 2 décembre 2021 :

[Traduction]« Nous n’avons jamais dit qu’il s’agit d’un projet de 10 ans »

« Ce sont les médias qui ont indiqué qu’il s’agit d’un projet de 10 ans »

« Je pense qu’au bout du compte, nous devrions être en bonne position au premier trimestre de 2021 et ainsi pouvoir établir concrètement un budget et un calendrier de référence »

Préoccupations en matière de santé et de sécurité chez les interprètes

Le 10 mars, The Hill Times a rapporté que Nicole Gagnon, interprète pigiste sur la Colline et responsable canadienne de la défense des intérêts de l’Association internationale des interprètes de conférence (AIIC), avait dit qu’il fallait comprendre que le son dont un interprète a besoin est différent de celui dont a besoin une personne qui se connecte à une plateforme Zoom, et que Zoom n’était pas reconnu comme étant une plateforme d’interprétation par les experts internationaux qui établissent les normes de l’Organisation internationale de normalisation (ISO). Le député conservateur Steven Blaney a affirmé que [traduction] « la pandémie nous fait vraiment réaliser que les traducteurs jouent un rôle essentiel et qu’il faudrait peut-être en tenir compte et les intégrer entièrement à la structure des services parlementaires ». (The Hill Times, 10 mars 2021)

Le 17 mars, The Hill Times a continué de rendre compte des préoccupations entourant les services de traduction, indiquant qu’après des mises en garde précoces sur le taux de blessures que les interprètes ont subies en passant au virtuel au printemps dernier, le Bureau de la traduction a mis en place des mesures temporaires en vue de protéger la main-d’œuvre. Ces mesures comprennent la réduction des heures des quarts de travail pour l’interprétation à distance, de sorte que les équipes de 3 interprètes aient des quarts de travail de 4 heures au lieu de 6, et que les équipes de 2 interprètes aient des quarts de 3 heures au lieu de 4, afin de limiter le temps pendant lequel les interprètes sont exposés à la tension causée par la mauvaise qualité audio lors des rencontres virtuelles. Quelques articles portaient également sur la demande de proposition concernant le nouveau contrat des interprètes pigistes fédéraux. Les articles avaient en général un ton plutôt négatif, mais étaient principalement factuels.

Le 3 mai, le Calgary Sun a rapporté que les traducteurs, étant des entrepreneurs indépendants, n’étaient pas admissibles aux congés de maladie. L’article mentionne qu’environ 80 traducteurs doivent travailler sur place sur la Colline du Parlement, où ils risquent d’attraper le virus. D’autres, qui travaillent à distance, sont exposés à un risque accru de blessures résultant de la qualité du son des plateformes utilisées pour les réunions parlementaires virtuelles. The Hill Times a rapporté que, selon Nicole Gagnon, [traduction] « si cette DP (demande de propositions, avec les modalités) va de l’avant sans tenir compte de nos préoccupations, il reviendra à chacun de nos membres de décider s’il veut travailler ou non dans ces conditions pour le gouvernement du Canada ». [Traduction] « Nous avons un gouvernement qui dit vouloir aider les gens. Pourtant, quand vient le temps de pourvoir aux besoins de ses propres employés qu’il embauche sous contrat, il ne veut pas leur donner ce type d’avantages. Je trouve que c’est absurde », a dit Scott Duvall, critique en matière de travail du Nouveau Parti démocratique (NPD). (The Hill Times, Laura Ryckewaert, 10 mars 2021; The Hill Times, Laura Ryckewaert, 17 mars 2021; Calgary Sun, Stephanie Taylor, 3 mai 2021)

Le 26 mai, Le Devoir a rapporté avoir obtenu copie d’un sondage réalisé par le syndicat qui a démontré que 82 % des interprètes avaient subi des dommages auditifs occasionnés par le travail en ligne. De plus, 78 % des répondants ont pris des congés en raison de ces problèmes. L’article mentionne que l’interprétation aux petites séances et aux conférences ministérielles à l’interne est arrêtée pour le moment. Toutefois, lorsque celles-ci seront de nouveau nécessaires, la situation sera encore plus désastreuse. (Le Devoir, Marie Vastel, 26 mai 2021)

Nicole Gagnon, responsable de la défense des intérêts, chapitre canadien de l’Association internationale des interprètes de conférence

Citation d’un article de Stephanie Taylor paru dans le Calgary Sun le 3 mai 2021 :

[Traduction]« Au beau milieu d’une controverse entourant le besoin de s’assurer que les gens malades ne vont pas travailler, il nous semble, en tant que collectivité, que le gouvernement fait un peu la sourde oreille »

Association internationale des interprètes de conférence, rapport de janvier 2021

Citation d’un article de Laura Ryckewart paru dans The Hill Times le 10 mars 2021 :

[Traduction]« Le caractère bilingue du Canada est mis de côté, car les débats au Parlement sont contraints de se dérouler en une seule langue, généralement l’anglais, en raison de la qualité du son et d’autres problèmes techniques qui empêchent les interprètes d’accomplir leur travail »

Centre de réception des demandes de visa de Pékin

The Globe and Mail a écrit une série d’articles sur le centre de réception des demandes de visa du Canada à Pékin. Les articles rapportent que le centre est géré par la police de Pékin, en mentionnant que sa structure de gestion n’a été découverte qu’au début de 2021. Dans une réponse à une question écrite provenant de Jenny Kwan, critique en matière d’immigration du NPD, on découvre que SPAC s’est rendu compte, en février 2021, que la Beijing Shuangxiong Foreign Service Company appartenait en fait au bureau de la sécurité publique de Pékin. Beijing Shuangxiong est un sous-traitant de VFS Global, une entreprise qui gère 11 centres de service de visa canadien situés en Chine continentale. La porte-parole de SPAC Michèle Larose est citée. Elle dit que VFS vérifiait la fiabilité et l’honnêteté de tous les employés du centre de visa à Pékin avant d’embaucher. Il est noté que VFS ne prend pas de décisions relativement à la délivrance des visas. Il ne fait que recueillir les informations devant être transmises aux agents d’immigration. (The Globe and Mail, Steven Chase, Nathan Vanderklippe, 2 février 2021; 10 mars 2021; 29 avril 2021)

Jenny Kwan, critique en matière d’immigration du Nouveau Parti démocratique et députée de Vancouver-Est

Citation d’un article de The Globe and Mail publié le 10 mars 2021 :

[Traduction]« Si j’étais quelqu’un qui soumettait une demande à ce centre de demande de visa, je serais très inquiète, sachant que celui-ci appartient à la police de Pékin et que la personne qui est le directeur général de cette entreprise est choisie par le Parti communiste chinois »

Richard Fadden, ancien directeur, Service canadien du renseignement de sécurité

Citations d’un article de The Globe and Mail publié le 10 mars 2021 :

[Traduction]« Un instrument du gouvernement chinois a accès à une installation en Chine qui a des relations avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada »

« Je ne peux imaginer un point d’entrée plus prometteur pour les cyberespions de la Chine »

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