Aperçu du Bureau de la traduction : Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre – février 27 2020

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Engagement à l’égard du Bureau de la traduction

Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) continue d’améliorer la qualité des services et la capacité de prestation de services du Bureau de la traduction.

En outre, le gouvernement du Canada a fait de la réconciliation avec les peuples autochtones une priorité essentielle, et la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement a reçu le mandat de « tirer parti de l’expertise du Bureau de la traduction pour aider à préserver, à protéger et à revitaliser les langues des Premières Nations, des Inuits, et des Métis en rendant les services de traduction et d’interprétation plus accessibles ». Le Bureau s’efforce d’être mieux en mesure de rendre plus accessibles les services linguistiques en langues autochtones, avec l’aide des communautés et organisations autochtones.

Messages clés à l’égard du Bureau de la traduction

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Services en langues autochtones

À la suite de la publication en juin 2018, par le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (PROC), d’un rapport sur l’utilisation des langues autochtones dans les travaux de la Chambre des communes et des comités, le bureau s’est engagé à former des partenariats stratégiques avec diverses communautés autochtones et à mettre en œuvre des stratégies pour améliorer l’utilisation des langues autochtones.

Principales considérations à l’égard des services en langues autochtones

Le bureau fournit sur demande des services de traduction et d’interprétation en langues autochtones aux ministères fédéraux et au parlement.

Le bureau a fourni des services d’interprétation en langues autochtones à la Chambre des communes à 5 reprises depuis janvier 2019, ce qui constitue un jalon historique. Le Bureau de la traduction arrive actuellement à répondre à la demande de services en langues autochtones.

Le bureau dispose d’une liste d’environ 100 interprètes et traducteurs maîtrisant en tout 20 langues et dialectes autochtones. Le Canada compte quelque 90 langues autochtones différentes, réparties en 11 familles linguistiques. Il existe donc dans le secteur privé un nombre limité d’interprètes qualifiés pour offrir leurs services dans ces langues. Le bureau demande qu’on lui donne un préavis raisonnable afin qu’il soit en mesure de trouver des personnes qualifiées et disponibles pour offrir l’interprétation simultanée.

Le bureau travaille actuellement à augmenter sa capacité

Interprétation à distance : Sécurité des interprètes

Les avancées technologiques des dernières années ont rendu possibles le travail à domicile et la participation virtuelle aux réunions, ce qui a entraîné une forte hausse des demandes d’interprétation par téléconférence ou par téléphone.

Or, la qualité du son est souvent inférieure à ce qu’exige une interprétation simultanée, et aggravée par l’utilisation des appareils Polycom, des téléphones cellulaires et des autres dispositifs mains libres. De plus, en raison de la bande de fréquences limitée, de l’accroissement du bruit et du bourdonnement, ainsi que de la forte distorsion, il est presque impossible pour les interprètes d’offrir un service de qualité sans mettre leur ouïe en danger.

Au cours des 2 dernières années, on a signalé environ 30 incidents de santé et sécurité associés à des problèmes de son lors de téléconférences.

À court terme, le Bureau a pris des mesures immédiates afin d’offrir aux interprètes un environnement de travail sûr :

Au parlement, les interprètes sont toujours protégés contre les chocs acoustiques. Le matériel et les systèmes d’interprétation simultanée des 2 nouvelles chambres législatives sont conformes aux normes ISO et préviennent les chocs acoustiques, et on travaille à faire en sorte qu’à l’été 2019, toutes les salles de comité de la cité parlementaire soient dotées de compresseurs-limiteurs intégrés.

Comme mesure de protection supplémentaire, le bureau fournit des limiteurs de son portatifs à tous ses interprètes ainsi qu’à ceux du secteur privé dont il retient les services. Ces dispositifs réduisent le volume des parties du signal qui dépassent de manière persistante le plafond déterminé par l’utilisateur.

Ce n’est pas qu’au Canada qu’on s’inquiète de la santé et de la sécurité des interprètes : un certain nombre d’organisations connaissent les mêmes enjeux, dont l’Union européenne, les Nations Unies et l’Organisation de coopération et de développement économiques. Comme le bureau, ces organisations prennent des mesures pour protéger l’ouïe de leurs interprètes et garantir la qualité du service offert.

Le bureau travaille avec les interprètes, ses partenaires et l’industrie pour mettre en place une solution à long terme d’ici 2021. En outre, le bureau négocie actuellement une entente de service avec la Faculté de traduction et d’interprétation de l’Université de Genève pour que soit menée une étude sur l’interprétation à distance.

Nouvel outil d’approvisionnement pour les services d’interprétation parlementaire et d’interprétation de conférence

À l’automne 2017, le Bureau de la traduction a créé le Comité consultatif sur l’interprétation de conférence. Celui-ci a mis sur pied un groupe de travail spécial sur l’approvisionnement, formé de représentants de SPAC et du secteur privé, afin de proposer un nouveau processus ouvert de passation des contrats. Ce processus est le résultat de vastes efforts de consultation menés par le bureau et SPAC auprès du secteur de l’interprétation de conférence afin de fournir des services d’interprétation de qualité au système judiciaire, aux ministères et organismes gouvernementaux ainsi qu’au Parlement du Canada.

Principales considérations à l’égard du nouvel outil d’approvisionnement

La communauté des interprètes a répondu favorablement et en grand nombre à la demande de propositions du Bureau de la traduction pour des services d’interprétation parlementaire et d’interprétation de conférence. On a ainsi pu constituer un bassin de 143 fournisseurs de services d’interprétation autorisés, pour un total de 187 contrats. Ces contrats visent l’interprétation et la traduction en langues officielles (français et anglais) uniquement et seront utilisés par le parlement et le gouvernement du Canada; les besoins dans les autres langues seront comblés au moyen de contrats individuels pour chaque demande. Les contrats seront en vigueur jusqu’au 30 juin 2020.

Bien que le bassin soit important, les périodes de pointe au gouvernement et au parlement sont telles que répondre à toutes les demandes pourrait encore représenter un défi. La qualité demeure la priorité du Ministère et du bureau dans l’ensemble de ce processus concurrentiel. La décision de délivrer une autorisation de tâche dans le cadre d’un contrat repose principalement sur la qualité des services, et non sur le coût.

Transformation numérique des services linguistiques

Les engins de traduction automatique se sont beaucoup améliorés récemment, et les clients ont de plus en plus de contenu à faire traduire et s’attendent de plus en plus à payer un coût modique pour obtenir rapidement des traductions de haute qualité. Il s’ensuit un bouleversement majeur du secteur des services linguistiques au Canada et dans le monde.

Principales considérations à l’égard de la transformation numérique

Le bureau saisit cette occasion pour mettre à l’essai divers moyens d’intégrer la traduction automatique dans ses processus. Par exemple, il teste actuellement de nouveaux outils pour appuyer le travail des traducteurs.

On peut notamment citer un projet pilote avec le ministère du Patrimoine canadien, où les traducteurs du bureau utilisent la traduction automatique pour faire le brouillon d’une traduction avant de le réviser. Les premiers résultats montrent une grande satisfaction des clients et des gains d’efficacité.

Utilisée seule, la traduction automatique présente des risques pour la qualité des communications avec les Canadiens. Toutefois, lorsqu’elle est assortie d’une révision par des experts, elle offre des possibilités inégalées de produire rapidement des résultats de qualité.

Questions et réponses à l’égard des services en langues autochtones

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Question 1

Que fait-on pour renforcer la capacité du Bureau de la traduction à offrir des services en langues autochtones?

Réponse 1

Le Bureau de la traduction compte améliorer son offre de services en langues autochtones en augmentant le nombre de langues dans lesquelles les services linguistiques sont disponibles et en disposant de plus d’un fournisseur de services pour chacune de ces langues.

Le Bureau de la traduction peut actuellement faire appel à environ 100 interprètes et traducteurs travaillant dans 20 des 90 langues et dialectes autochtones.

Le bureau a engagé une chef de projet responsable des langues autochtones et de la prise de contact pour tisser des liens avec les communautés autochtones.

Des ateliers sont organisés pour aider les candidats potentiels à se familiariser avec le rôle de fournisseur de services linguistiques pour le Bureau de la traduction. Le bureau en profite pour évaluer la capacité des candidats à effectuer le travail dans un environnement gouvernemental.

Mis sur pied en 1934, le bureau offre aux ministères et organismes fédéraux ainsi qu’au parlement un éventail complet de services de traduction, d’interprétation et de terminologie dans les 2 langues officielles, dans les langues autochtones du Canada et en langues étrangères. Il offre également des services d’interprétation en langues des signes et de sous-titrage. Sa loi habilitante est la Loi sur le Bureau de la traduction.

En vertu d’une décision du Conseil du Trésor, le bureau est pour une durée indéterminée l’employeur unique des membres du groupe traduction (TR) pour la prestation de services de traduction, d’interprétation et de terminologie au parlement, à l’appareil judiciaire et au gouvernement fédéral. Le bureau est également responsable du Portail linguistique du Canada. Ce site Web offre une foule de ressources gratuites pour aider les Canadiens à bien écrire dans les 2 langues officielles, par exemple des documents de référence sur la grammaire, la ponctuation, les solutions aux problèmes de langue courants et le vocabulaire utilisé dans les domaines spécialisés.

Questions et réponses à l’égard des services linguistiques

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Question 1

Le Bureau de la traduction revoit-il actuellement son modèle d’affaires?

Réponse 1

Le Bureau de la traduction est un centre d’excellence de classe mondiale en services linguistiques.

Il met actuellement en œuvre un nouveau modèle d’affaires pour la prestation des services linguistiques qui mise sur la technologie et la prestation rapide de services personnalisés de la plus haute qualité. Les consultations avec des intervenants externes et internes ont été très utiles pour veiller à ce que le modèle d’affaires du bureau reflète l’évolution que subit le milieu des services linguistiques du fait des progrès technologiques, et du désir des clients d’obtenir plus rapidement et à moindre coût des services de meilleure qualité.

Questions et réponses à l’égard de la qualité des services de traduction et d’interprétation

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Question 1

Que fait le Bureau de la traduction pour assurer la qualité de ses services de traduction et d’interprétation?

Réponse 1

Assurer la qualité des services est une priorité pour le Bureau de la traduction. À cette fin, une dirigeante principale de la qualité a été nommée en 2017 et met en œuvre une évaluation annuelle de la qualité pour tous les services linguistiques. Des travaux sont également en cours pour formuler un cadre de qualité pour l’interprétation et la terminologie. Le gouvernement du Canada est soucieux de promouvoir les langues officielles et de veiller au respect de l’esprit de la Loi sur les langues officielles en appuyant la dualité linguistique, en son propre sein et dans les services qu’il offre aux Canadiens. Le bureau l’appuie dans cet engagement en offrant des services linguistiques de qualité aux ministères et aux organismes gouvernementaux ainsi qu’au parlement.

Questions et réponses à l’égard de l’utilisation des nouvelles technologies en traduction

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Question 1

Pourquoi le Bureau de la traduction se dirige-t-il vers l’utilisation des nouvelles technologies, comme la traduction automatique?

Réponse 1

Le secteur des services linguistiques connaît en ce moment une profonde transformation, les progrès technologiques favorisant l’amélioration de l’efficacité et de la qualité des produits de traduction et des services d’interprétation. Le raffinement croissant des outils de traduction automatique neuronale disponibles gratuitement en ligne laisse croire aux clients qu’ils peuvent obtenir des services de qualité, rapides et peu coûteux comparativement aux services du bureau. L’intégration de technologies de ce type dans le processus de traduction permettra au Bureau de la traduction de répondre encore mieux aux besoins croissants en langues officielles. Ces outils permettent aux langagiers de se concentrer dorénavant sur la qualité et de traiter les demandes plus efficacement.

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