Des emplois créés grâce au démantèlement de navires déclassés

Des navires déclassés sont démantelés et remplacés dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale. Apprenez-en plus sur les emplois créés dans une collectivité des Maritimes grâce au démantèlement de ces navires.

Le 25 novembre 2016, l’ancien navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Iroquois, célèbre navire de guerre canadien, a navigué pour la dernière fois de Halifax au port de Liverpool, en Nouvelle-Écosse. Apprenez-en plus sur les retombées que ce navire a eues sur la population canadienne, au fil du temps jusqu’à aujourd’hui, en regardant les entrevues réalisées avec d’anciens membres d’équipage et des travailleurs de la région.

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Le premier mécanicien du navire rencontre le dernier

Ces deux hommes, que deux générations séparent, ont occupé le même poste sur le NCSM Iroquois.

Ken Isles, ancien mécanicien, était présent à la cérémonie d’inauguration du NCSM Iroquois le 28 novembre 1970, à Sorel, au Québec. Quarante-six ans plus tard, il était là à l’occasion du dernier voyage du navire.

Regardez le premier mécanicien du NCSM Iroquois, Ken Isles, discuter de la période des années 70 pendant laquelle il y a travaillé avec le dernier mécanicien du navire, Victor Armes. Dans quelle mesure leur travail a-t-il changé en 43 ans?

Transcription de la vidéo : Le premier mécanicien du navire rencontre le dernier

Début du clip.

(Ken Isles, ingénieur, rencontre Victor Armes, ancien ingénieur, à l’intérieur du NCSM Sackville.)

(Ken Isles parle.)

Oui, Ken Isles.

(Victor Armes répond.)

Victor Armes. Enchanté de vous connaitre.

Alors, si je comprends bien, vous étiez le premier ingénieur sur le NCSM Iroquois.

(Ken Isles répond.)

Oui, j’ai participé à la pose de la quille de l’Iroquois, à sa construction et à sa mise en œuvre.

(Victor Armes répond.)

Malheureusement, je suis le dernier ingénieur du NCSM Iroquois. Alors, c’est vraiment un honneur de vous rencontrer.

(Une vieille photo de Ken Isles participant à une cérémonie d’inauguration de navire apparait.)

Je suppose qu’on pourrait dire que j’étais là à sa naissance et toi à son enterrement.

(Ken Isles répond en riant, la vidéo montre le NCSM Iroquois dans le port.)

Oui! Ha, ha! Oui, on pourrait dire ça.

(Ken Isles continue de parler alors que la vidéo montre le NCSM Iroquois dans le port.)

Moi, j’étais la sagefemme.

(Victor Armes répond, et la vidéo montre en gros plan l’extérieur du NCSM Iroquois.)

Et moi le croque-mort. Ha, ha, ha!

Elle se fait remorquer demain pour se faire démanteler, mais moi j’ai pu naviguer dessus en 2011-2012. J’étais officier ingénieur adjoint de l’Iroquois, alors j’ai fait mon entrainement sur ce navire. Malheureusement, je n’ai jamais navigué à bord comme ingénieur… mais maintenant on m’a demandé de diriger l’équipe d’entretien. Mais ça fait vraiment plaisir de vous rencontrer, on partage sûrement des histoires semblables, puisqu’on a tous les deux navigué à bord du navire.

(Ken Isles répond.)

Oh! On pourrait se raconter des histoires.

(Victor Armes répond.)

Oh! Absolument!

(Ken Isles continue de parler. La vidéo montre Ken et Victor qui parlent à l’intérieur du NCSM Sackville.)

Avec le son de l’appareil qui assure la stabilité et l’exécution de toutes les manœuvres, etc. Il fallait ensuite se rendre en Angleterre, car nous possédions le premier navire qui avait des moteurs d’avion, … des moteurs à turbine à gaz.

(Victor Armes parle.)

Oui, oui.

(Ken Isles parle.)

Avec les commandes à partir du pont

(Victor Armes parle.)

Oui.

(Ken Isles continue de parler. La vidéo montre Ken et Victor qui parlent à l’intérieur du NCSM Sackville.)

Ensuite, il fallait faire des essais dans les tropiques à cause du,…

(Victor Armes parle.)

pour tester dans des climats plus chauds.

(Ken Isles parle.)

oui, pour vérifier le fonctionnement des turbines à gaz, et aussi pour la récupération des hélicoptères,… nous transportions deux hélicoptères.

(Victor Armes répond.)

Exactement. Intéressant. J’ai moi-même navigué sur ce navire et nous sommes allés dans le Sud et je peux vous dire qu’il y faisait très chaud à la fin avec les contrôles informatiques et autres dispositifs sur ce navire, … très chaud, assurément pour le personnel qui travaillait dans les salles des machines.

(Ken Isles demande.)

As-tu déjà eu l’occasion de récupérer des hélicoptères?

(Victor Armes répond.)

Oui.

(Ken Isles demande.)

Avec le piège à ours?

(Victor Armes répond.)

Oh oui, on utilise toujours le piège à ours jusqu’à la toute fin. Oui, nous avons navigué avec un pont d’avion et avec un hélicoptère, et nous avions installé un gymnase de l’autre côté du hangar, et nous avions l’aéronef, … le Seaking de l’autre côté du hangar. Alors, oui, oui, c’était très bien, … Je n’ai jamais eu l’occasion de naviguer avec deux, mais j’ai des amis qui ont navigué avec deux sur ce navire.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada apparait sur un écran noir.)

Fin du clip.

Officier responsable de l’élimination du navire

Victor Armes, officier responsable de l’élimination de l’ancien NCSM Iroquois, exprime ce qu’il ressent par rapport au démantèlement du navire.

Transcription de la vidéo : Officier responsable de l’élimination du navire

Début du clip.

(Victor Armes, ingénieur, est interviewé à bord du NCSM Sackville à Halifax, en Nouvelle-Écosse.)

(L’intervieweur demande.)

Vous êtes l’officier responsable du démantèlement de l’Iroquois, qu’a signifié ce navire pour vous au cours des années?

(Victor Armes répond.)

Eh bien, je suis très chanceux d’occuper le poste d’officier responsable de l’Iroquois, en tant que dernier officier responsable de l’Iroquois, parce que j’ai passé un an à naviguer sur l’Iroquois, soit de 2011 à 2012, en tant qu’officier ingénieur adjoint. Alors, j’ai rencontré beaucoup de gens exceptionnels, accosté à des ports extraordinaires, et vécu beaucoup d’expériences magnifiques, et je n’aurais jamais pensé que cinq ans plus tard je retournerais ici et qu’on me confierait le poste de dernier ingénieur responsable du navire et de le préparer adéquatement pour son démantèlement.

(Victor Armes continue de parler alors que la caméra fait un gros plan sur son visage.)

Demain, quand le navire va quitter le chantier naval pour la première fois, ce sera un moment chargé d’émotions. Et encore plus pour certains membres d’équipage. Il y a plusieurs de ces derniers avec qui j’ai navigué et qui ont passé 20 à 25 années de leur carrière sur le même navire ou une plateforme semblable à ce navire. Alors, demain la journée sera chargée d’émotions quand on va voir le navire partir, mais il était temps que le navire soit démantelé, car de nouveaux navires sont en chemin et il est temps qu’on passe à la prochaine étape.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada apparait sur un écran noir.)

Fin du clip.

Des membres de la Marine parlent de leur expérience

Wendall Brown et Len Canfield, membres retraités de la Marine royale canadienne, parlent de l’expérience qu’ils ont vécue sur le NCSM Iroquois.

Len Canfield, ancien officier des affaires publiques à la Marine royale canadienne, a travaillé sur le NCSM Iroquois durant les festivités du bicentenaire des États-Unis.

Wendall Brown a travaillé à titre de chef des opérations et des communications tactiques sur le NCSM Iroquois.

Transcription de la vidéo : Des membres de la Marine parlent de leur expérience

Début du clip.

(Wendell Brown, ancien agent des opérations, est interviewé à bord du NCSM Sackville à Halifax, en Nouvelle-Écosse.)

(Wendell commence à parler alors qu’il se trouve près d’un cadre avec la photo du NCSM Iroquois.)

En 1975, je suis entré au service de l’Iroquois en tant que second membre d’équipage. L’Iroquois est vraiment un navire historique : ils étaient les premiers, propulsés par une turbine à gaz, à joindre la marine occidentale et, d’après moi, peut-être même la marine internationale; étant donné que tout autre navire utilisait la vapeur ou le diesel comme propulsion principale ou secondaire. Ces navires étaient les premiers à dépendre entièrement d’une turbine à gaz qui étaient en fait des moteurs aéronautiques. À l’époque, l’Iroquois était donc un navire très moderne; la flotte l’a accueilli à bras ouverts.

(Len Canfield, ancien agent des affaires publiques, commence à parler.)

Le NCSM Iroquois figurait parmi plus de 40 navires, de plus de 20 pays, à participer à la révision. Ce fut, je crois, très émouvant pour l’équipage, pour nous tous, quand on a navigué dans les eaux de New York et de la statue de la Liberté, entre les autres navires qui s’étaient réunis là à ce moment. En plus des navires militaires, il y avait probablement 50 à 60 voiliers, certains d’entre eux des grands voiliers du monde entier. Essentiellement dans le port extérieur de New York et le fleuve Hudson, il y avait littéralement des douzaines de navires militaires et de voiliers de partout au monde. Bien sûr, l’élément marquant fut lors de la révision et quand le président, Gerald Ford, a survolé les lieux et fait la révision de tous les navires, y compris l’Iroquois qui se trouvait alors aux côtés, de la partie ouest de Manhattan. Il va sans dire que l’équipage s’est présenté sur le pont, les effectifs du navire aux fins de la révision par le président des États-Unis.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada apparait sur un écran noir.)

Fin du clip.

Le maire parle de l’investissement dans le démantèlement des navires

David Dagley, maire de la Municipalité régionale de Queens, parle du déclin économique que la région de Liverpool (Nouvelle-Écosse) a connu ces dernières années. Il explique aussi l’importance que l’investissement du gouvernement fédéral dans le démantèlement des navires a pour la collectivité.

Transcription de la vidéo : Le maire parle de l’investissement dans le démantèlement des navires

Début du clip.

(L’intervieweur rencontre David Dagley, maire de la région de Queens, en Nouvelle-Écosse, dans un restaurant local.)

(L’intervieweur parle.)

Bonjour, monsieur le maire. Ça me fait plaisir de vous rencontrer ici, dans cette belle région de la Nouvelle-Écosse à Liverpool. Je me demandais si vous pourriez nous parler des changements que la région a subis au cours des dix dernières années, du point de vue de l’économie.

(Le maire répond.)

La région de Queens, particulièrement le secteur de Liverpool, a connu de gros changements. On a eu de nombreux problèmes : nos stocks de poissons ont diminué; nos usines de poisson ont fermé; quand la fusion a eu lieu avec Abitibi, les affaires de Bowater Mersey ont pris une tournure différente. Ensuite, l’entreprise est devenue Resolute; il y a eu une réduction de main-d’œuvre. Puis en 2012, les portes ont été fermées. Par conséquent, face au chômage, nos citoyens se sont retrouvés coincés : certains ont dû partir, alors que d’autres ont dû aller travailler ailleurs pendant que leurs familles restaient ici.

(L’intervieweur dit.)

Avez-vous constaté dernièrement des avantages par rapport à l’investissement fédéral dans l’industrie du démantèlement des navires à Liverpool?

(Le maire répond.)

Oh, que oui! On est très heureux de voir des nouveaux commerces à Port Mersey. C’est sûr que la région profite de la présence de R.J. MacIsaac et de son recyclage de navires. Les gens d’ici travaillent, nos commerces font de bonnes affaires. On aide aussi le gouvernement fédéral à éliminer les navires qui ont atteint malheureusement la fin de leur cycle de vie.

(L’intervieweur dit.)

Pouvez-vous nous donner des exemples, peut-être, à savoir comment la collectivité a réagi à ce changement? En avez-vous parlé avec certains des résidents?

(Le maire répond.)

Ah! Beaucoup de résidents sont contents qu’un endroit comme Port Mersey attire de nouvelles entreprises. On a des commerces locaux, comme Brady’s Building Supplies, qui vendent des produits à R.J. MacIsaac. On a des gens employés dans la région qui regardent ceux qui travaillent ici pour une compagnie et vivent peut-être ailleurs; quand ils vivent ici, à passer la semaine à travailler, ils achètent des produits locaux et louent un logement. On bénéficie des retombées profitables, et on est reconnu partout dans le monde pour les bonnes choses qu’on fait ici avec R.J. MacIsaac.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada apparait sur un écran noir.)

Fin du clip.

Des employés parlent du démantèlement

Kerry Morash, coordonnateur de la sécurité, et Lucas Harvey, ouvrier, parlent de l’importance que leurs emplois liés au démantèlement de l’ancien NCSM Iroquois ont pour eux, et ils expliquent pourquoi ils sont heureux de pouvoir trouver du travail près de chez eux.

Transcription de la vidéo : Des employés parlent du démantèlement

Début du clip.

(Kerry Morash, coordonnateur de la sécurité, est interviewé à l’extérieur du port, en arrière-plan.)

(Interviewer demande.)

Cet emploi que représente-t-il pour vous personnellement?

(Kerry Morash répond.)

C’est très important pour moi parce que je suis près de chez moi, mais c’est sûrement très important pour l’économie locale. On met beaucoup d’argent dans la région, …

(La vidéo montre des maisons et des entreprises locales.)

on a des gens qui louent des logements, … on a des gens qui viennent nous visiter. Ça a des répercussions économiques énormes sur nous.

(La vidéo montre trois personnes travaillant sur un grand navire dans le port.)

Une trentaine de personnes travaillent pour R.J. MacIsaac. Peut-être que près de 25 autres travailleurs à la fois viennent les aider un jour, ici et là.

(La caméra fait un gros plan sur Kerry, qui parle.)

Les spécialistes de Balfour sont les meilleurs : ils s’occupent d’enlever l’amiante. Pinchin Leblanc est sur les lieux et surveille la qualité de l’air.

(La caméra fait un plan panoramique sur un remorqueur dans le port.)

On a aussi des remorqueurs, vous pouvez les voir derrière nous. Ils travaillent, aujourd’hui et demain aussi, pour amener un autre navire. On en profite et on garde certaines personnes dans la collectivité, … ça leur permet de rester employés.

(La caméra revient sur Kerry, qui parle.)

On espère être en train de bâtir une industrie qui continuera de prospérer de façon durable.

(Lucas Harvey, ouvrier, se trouve à l’extérieur du port et commence à parler.)

En fait, ça veut dire beaucoup. Rester chez moi, être près de ma famille tous les soirs. Un très bon travail. Une bonne équipe de travail.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada apparait sur un écran noir.)

Fin du clip.

Un pêcheur de la région réagit à l’investissement du gouvernement fédéral

Un pêcheur de la région parle de l’effet que la fermeture de l’usine à papier a eu sur l’économie locale et de la façon dont le démantèlement des navires a permis aux travailleurs locaux d’éviter de devoir chercher du travail plus à l’ouest.

Transcription de la vidéo : Un pêcheur de la région réagit à l’investissement du gouvernement fédéral

Début du clip.

(Don Himmelman, pêcheur, travaille à l’extérieur.)

(Don parle.)

J’ai travaillé à l’usine de papier Old Bowater Mersey. Le jour où ils ont fermé les portes, j’avais passé 31 ans là-dedans, …

(L’intervieweur fait remarquer.)

Vous avez travaillé là toute votre vie!

(Don répond.)

Oui. Je dis, la plupart des gens peuvent penser à prendre leur retraite avant d’avoir travaillé aussi longtemps que ça. Je dis, la plupart d’entre nous, si on avait commencé plus tôt, on aurait peut-être à peu près 40 ans de service avant de quitter, … Je dis, 58 ans, c’était l’âge de notre préretraite ou l’âge normal de prendre notre retraite. Pas mal du tout comparé à d’autres endroits. Ouais.

Vous savez, …

(L’intervieweur demande.)

Alors vous avez, … les gens qui travaillaient là avec vous, est-ce qu’ils ont décroché un emploi avec le contrat MacIsaac?

(Don répond.)

Il y en a qui sont rentrés. Je dis, la plupart du gros travail, comme couper et des affaires comme ça, je crois qu’ils ont amené des équipes d’ailleurs pour faire ça, mais ils avaient des postes vacants pour des gens aussi. Ils ont fourni des emplois dans la région.

(L’intervieweur demande.)

Ça va, puis, … généralement, selon vous, quelle sorte d’effet est-ce que ça a sur la collectivité?

(Don répond.)

Ben, maintenant, je dirais, c’est un peu avantageux parce que, je veux dire, les gens étaient pas mal découragés. Vous savez, je dis, qu’est-ce qu’on va faire? Beaucoup ont déménagé vers l’Ouest, pas vrai? Çà, ça fait un grand, grand voyage pour quelqu’un qui ne voulait pas se déplacer. Faire des allers-retours en avion. Vous savez, ça vaut son pesant d’or, mais ils veulent garder les familles ancrées ici, pas vrai?

Ouais, …

Pis, en fin de compte, c’est une bonne chose. Je dis, des familles peuvent rester dans le coin maintenant, pas vrai? Je dis, les jeunes, je dis, il faut qu’ils continuent à chercher, … mais nous, les petits vieux, on a payé notre dû. Il y en a qui ont fait comme j’ai fait, ils se sont lancés dans la pêche.

(L’intervieweur demande.)

Ce genre de travail va aider à garder la collectivité ici.

(Don répond.)

Ouais, puis moi, je veux dire, ils ont parlé d’autres projets à mettre en œuvre dans le moulin et encore d’autres à venir… mais je crois, c’était quand çà? Il y a deux ans, plus ou moins. Ils examinaient un contrat pour telle chose, maintenant un troisième navire s’en vient. Espérons, qui sait, que ça va peut-être arriver, dans le futur; peut-être qu’ils en auront plus, plus de bateaux qui vont arriver… Ça a l’air qu’il y en a beaucoup aux alentours de la Nouvelle-Écosse, d’après ce que je peux voir, je pense qu’il y a plus de 600 bateaux qui flottent, abandonnés, …

(L’intervieweur remarque.)

Ça pourrait représenter beaucoup de travail.

(Don répond, riant.)

Ben oui. S’ils peuvent les envoyer chez nous, c’est parfait.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada apparait sur un écran noir.)

Fin du clip.

L’ancien Navire canadien de Sa Majesté Iroquois arrive à Liverpool, en Nouvelle-Écosse

Regardez l’ancien NCSM Iroquois arriver à sa dernière destination.

Transcription de la vidéo : L’ancien Navire canadien de Sa Majesté Iroquois arrive à Liverpool, en Nouvelle-Écosse

Début du clip.

(Andy Muir, commandant de la Marine canadienne, est interviewé à l’extérieur, tout près du port. Le navire Iroquois est remorqué à l’intérieur du port.)

(L’intervieweur prend la parole.)

Qu'est-ce qui vous amène à Liverpool aujourd'hui?

(Andy Muir répond.)

En fait, je suis à Halifax pour des rencontres dans le cadre de mon emploi actuel. Aujourd'hui, c'est comme une journée de congé. J'ai eu l’occasion de me rendre ici rapidement pour voir l'Iroquois se rendre à sa destination finale, je suppose.

(L’intervieweur pose une question.)

Alors, elle va se joindre à deux autres navires qui sont ici!

(Andy Muir répond.)

(Le navire Iroquois, en arrière-plan, est remorqué à l’intérieur du port. La caméra fait un plan panoramique sur le navire Algonquin qui est amarré dans le port.)

En fait, j'ai aussi eu l'occasion de naviguer à bord de ces deux navires. Alors, j'ai navigué à bord de l'Algonquin en 2011, il me semble. Je faisais partie du personnel du Commodore qui était le vaisseau amiral de la côte ouest. Alors, j'aurais navigué sur ce navire à quelques reprises pendant une durée d'environ un mois. Et j'étais cadre supérieur sur le Protecteur pendant environ 14 mois en 2010.

(L’intervieweur demande.)

Alors, pour quelqu'un comme vous qui avez navigué dans la marine, qu'est-ce que cela signifie pour vous de voir un navire arriver à sa destination finale pour être démantelé?

(Andy Muir répond.)

Ah, je suppose que c'est un peu, oui, je me sens un peu émotionnel. C'est un bateau qui me rappelle beaucoup de souvenirs, mais pas vraiment pour le bateau en lui-même. Les souvenirs sont surtout des gens. Il s'agit vraiment de ça. En lui-même, il s'agit d'un morceau de métal. Mais, oui, c'est triste de voir ce navire se rendre à sa destination finale pour être démantelé. Je sais que sur la côte ouest, ils ont eu beaucoup plus de navires qu'ils ont coulés à la mer pour faire des récifs. C'est bon, vous savez, pour les poissons et la plongée et ce genre de choses. Je trouve que c'est une façon adéquate, car le navire est toujours là comme structure et les gens peuvent continuer à le regarder. Alors qu'ici, le navire est tout simplement démantelé en morceaux et cesse d'exister.

(Le mot-symbole du gouvernement du Canada apparait sur un écran noir.)

Fin du clip.

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